La Femme Dans La Publicité

Les médias nous bombardent constamment d’images du corps féminin. Celui-ci sert à vendre n’importe quoi : des yaourts, des voitures, des films…Dans cette quantité d’images, on remarque cependant peu de différence. Les visages et les corps sont jeunes, très minces, la peau est généralement blanche et sans défaut. La femme occupe un rôle central dans la publicité et le plus souvent à ses dépens. Nous allons voir quelle est l’image de la femme à travers la mode et la publicité.

Depuis le XVIIIe siècle, la mode puis la publicité contribuent à donner une image irréelle des femmes, avec le fils qui ne reconnait pas le portrait de sa mère dans Lettres persanes de Montesquieu de 1721. Egalement dans le magazine Mutualiste mai/juin 2007 nous disant que aujourd’hui le miroir social renvoie à la femme une image irréelle. Puis dans la lettre destinée au PDG du laboratoire Vichy contre la publicité qui montre une femme nue de profil, mince qui ne convient pas à la plaignante de toujours montrer des femmes minces même lors de publicité pour maigrir (par exemple la publicité pour les Kellogg’s spécial K). Tout ceci leur fixant aujourd’hui un objectif impossible à atteindre : la perfection « ne pas grossir, ne pas vieillir, être désirables en toutes circonstances » comme nous le dit le magazine Mutualiste de mai/juin 2007

L’image, et tout ce qui se fait autour à travers les médias publicitaires, est le reflet d’un besoin de reconnaissance de soi au sein de la société dans laquelle l’individu se trouve, et cela passe entre autre par son image et le reflet qu’il a lui-même à travers cette image, reflet que lui renvoie aussi son environnement.

Les médias publicitaires exploitent un besoin de la femme de se sentir rassurée dans sa féminité.

Il est un peu absurde de constater que malgré l’évolution du statut de la femme au sein de la société ou elle est plus émancipée, plus autonome et indépendante financièrement mais aussi socialement car elle se marie de plus en plus tard, cette même femme semble manquer de plus en plus confiance en elle car elle se doit d’être à la fois une mère, une mère au foyer, une femme qui exerce une activité professionnelle et aussi une femme à part entière dans toute sa féminité ce qui la ramène à la crainte de vieillir, de ne plus plaire ou séduire.

Malgré toutes les batailles que les femmes ont remportées dignement et avec courage, celle de la confiance en soi et en son image reste quand même une des batailles les plus dures à remporter pour elles et cela les agences publicitaires l’ont bien compris.

Il faut être toujours plus jeune, toujours plus mince :

• Etre toujours plus jeune, poussé au limite du fantasme de jeunesse, on pourrait en revenir au stade embryonnaire.

• Etre toujours plus mince, on pourrait vouloir maigrir à en disparaitre réellement, n’est-ce pas d’ailleurs la souffrance et le drame des anorexiques ?

La femme dévoilée dans la publicité n’est qu’un fantasme.

Serait-ce pas plus le fantasme des publicitaires eux-mêmes qui souhaiteraient une clientèle féminine jeune et dynamique que le fantasme des vraies femmes qui demandent surtout que

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