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Analyse de situation IFSI / hôpital de jour

Étude de cas : Analyse de situation IFSI / hôpital de jour. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  12 Juin 2022  •  Étude de cas  •  1 282 Mots (6 Pages)  •  1 010 Vues

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ANALYSE DE SITUATION.

  1. PRESENTATION DE LA SITUATION :

La situation se déroule dans un hôpital de jour, le 14 mai 2021.  Monsieur K est pris en soin au sein de l’hôpital de jour depuis la 14 mai 2021.

L’analyse porte sur un homme, âgé de 77 ans. Il a les cheveux court et blanc, les yeux marrons. Il pèse 61kg et mesure 1m67. Monsieur K présente une bipolarité.

A 17 ans, son père se suicide par pendaison, c’est lui qui la retrouvé et dépendu. Il n’a jamais su pourquoi, ce qu’il le questionne toujours à ce jour. Hospitalisé la 1ère fois en 1991 pour dépression et choc post traumatique. S’en suit de nombreuse hospitalisation. Il a été hospitalisé à temps complet une trentaine de fois avec des relais ambulatoire (Hôpital de jour, Centre médico psychologique).

Les hospitalisations se sont de plus en plus rapprochées, dit avoir besoin de séjour de rupture « conjugale ». Sa compagne a déjà été reçue par un psychiatre mais n’a souhaiter aucun suivi depuis cette rencontre.

En 1995 il rejoint un foyer où il rencontre Evelyne. Ils sont ensemble depuis 25 ans. Au début leur relation était idyllique mais elle devient de plus en plus conflictuelle, avec mise en danger (violence physique).

Lors du dernier entretien infirmier, le 14 mai 2021 dans la matinée, dans la salle dédiée aux entretiens, Monsieur K évoque de la violence dans un contexte de conjugopathie avec sa compagne. Il y a une mesure de protection en cours.

Depuis quelques jours, sa compagne lui fait des reproches par rapport à la voiture, car il ne souhaite plus conduite de peut de provoquer un accident. Elle lui reproche aussi sa bi polarité. Elle a de la violence verbale envers lui, elle l’insulte. Également elle ne veut pas que Monsieur K vienne à l’hôpital de jour, dit que les professionnelles ne sont pas compétentes et qu’elle ne les aime pas. Elle aurait installé un verrou à la porte de leur chambre et lorsqu’il va se reposer, elle l’enfermerait à clé. Lors de ce récit nous observons de la tristesse, de l’énervement et de l’angoisse ressentit par Monsieur K.

  1. QUESTIONNEMENT DE LA SITUATION :

Législatif :

  • Que dit la loi vis-à-vis des conflits conjugaux ? Aux personnes vulnérables ?
  • Quel est le champ de compétence de l’infirmière dans cette situation ?
  • Définition de la violence conjugale ?

Relationnel :

  • Quel est le ressentit de Monsieur K ?
  • Quelle est la conduite à tenir face à cette situation ?

Psychologique : 

  • Comment savoir si son discours est authentique ?
  • Qu’est-ce que la bi polarité ?
  • Quelles sont les symptômes ?
  • Est-il toujours apte à décider par lui-même ?
  • Quel peuvent être les conséquences sur sa pathologie ?

Ethique :

  • Quels sont les enjeux éthiques ?
  • Quel est le rôle de l’infirmière face à cette situation ?

  1. ANALYSE :

  1. Mise en problème :

Le problème mis en avant dans cette situation est le rôle de l’infirmière dans cette situation vis-à-vis des violences conjugales. Monsieur K renvoie des difficultés avec sa compagne. Les infirmières de l’hôpital de jour cherchent une prise en soin pour sa compagne qui refuse toute intervention de leur part.

  1. Proposition d’hypothèse :

Je trouve que cette situation pose aussi un problème éthique. Cela devrait faire l’objet d’une réunion collégiales afin de recueillir les avis des différents professionnels pour savoir comment agir face à cette situation.

Les violences conjugales définissent toutes les agressions au sein d’un couple (marié, en union libre ou séparé) et peuvent concerner les deux genres. Elles sont légalement condamnables et peuvent prendre différentes formes :

  • Physiques (coups et sévices corporels)
  • Sexuelles (sexualité forcée ou déviante)
  • Agressions verbales (insultes, menaces)
  • Psychologiques (comportements méprisants, critiques systématiques des opinions et actions de l’autre, chantage)
  • Economiques (privation de moyens, de biens, de papiers)
  • Sociales (isolement, impact professionnel, atteintes à la personne sur les réseaux sociaux)

Selon le code de déontologie (article R. 4312-18 du code de la santé publique), "Lorsque l'infirmier discerne qu'une personne auprès de laquelle il est amené à intervenir est victime de sévices, de privations, de mauvais traitements ou d'atteintes sexuelles, il doit mettre en œuvre, en faisant preuve de prudence et de circonspection, les moyens les plus adéquats pour la protéger.
S'il s'agit d'un mineur ou d'une personne qui n'est pas en mesure de se protéger en raison de son âge, d'une maladie ou de son état physique ou psychique, l'infirmier doit, sauf circonstances particulières qu'il apprécie en conscience, alerter les autorités judiciaires, médicales ou administratives."

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