Communiquer et conduire une communication dans un contexte de soins
Dissertation : Communiquer et conduire une communication dans un contexte de soins. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar laetitia.chabas • 27 Décembre 2018 • Dissertation • 956 Mots (4 Pages) • 1 012 Vues
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ANALYSE DE PRATIQUE
SEMESTRE 3
COMPÉTENCE 6
« Communiquer et conduire une communication dans un contexte de soins »»
Laetitia TRUCHE
Promotion 3013 – 2016
Lieu : service de réadaptation de cardiologie du Centre Cardio Vasculaire d’Eyguières avec l’infirmière du service
Contexte : nous sommes vendredi matin, il est 6h15. L’infirmière et moi passons dans les chambres de nos patients afin de leur distribuer les médicaments du matin et de leur prendre les constantes. La prise de tension artérielle, de la fréquence cardiaque et de la température sont prévus trois fois par semaine (lundi, mercredi et vendredi). C’est un moment important dans le service car les patients ont un risque accru d’infection, de phlébite ou de décompensation d’une pathologie cardiaque. La prise de constantes permet de vérifier les paramètres et les signes cliniques d’un éventuel problème.
Nous débutons la distribution des thérapeutiques et la sonnette de la chambre 112 se met à sonner. Je connais la patiente, c’est Madame BAGARRY. Elle est présente dans le service de réadaptation suite à un syndrome coronarien aigu depuis 10 jours. Elle est atteinte de troubles cognitifs. Je propose à l’infirmière avec laquelle j’ai débuté la journée, de me rendre dans la chambre de la patiente. Après avoir frappé je suis entrée dans la chambre. Madame BAGARRY est assise sur son lit, en pyjama et très désorientée. Elle me regarde et me montre les tâches de sang sur ses vêtements, complètement perdue et apeurée. Je lui parle en souriant afin de ne pas l’effrayer.
Madame BAGARRY a trois injections de CALCIPARINE par jour : 10h – 18h – 2h (calciparine : héparine non fractionnée lui ayant été prescrite dans l’intention de prévenir les accidents thrombo embolique, préconisée pour les patients alités en post infarctus).
Dans ce cas précis (la désorientation liée à la maladie d’Alzheimer de ma patiente) je décide de montrer à Madame BAGARRY les formes amusantes des tâches de sang, en minimisant la situation. Je lui propose d’enlever son pyjama et de l’accompagner à la douche afin de l’aider à se laver avant de s’habiller avec des vêtements propres. Pendant le transfert jusqu’à la salle de bain je plaisante avec elle dans le but de lui changer les idées, ce qui fonctionne parfaitement. Je l’aide à se déshabiller en faisant en sorte qu’elle ne voit plus les tâches de sang et en captivant son regard.
Le point d’injection saigne encore un peu, alors je décide de laisser ma patiente commencer à se doucher seule (patiente que je connais bien et qui est tout à fait apte à rester seule dans la salle de bain pendant quelques minutes). Je retourne voir l’infirmière, lui fais des transmissions orales et lui demande un pansement. Elle me dit que j’ai eu une attitude adéquate pour cette situation.
Je retourne voire Madame BAGARRY, l’aide pour la fin de sa toilette et l’habillage. Je lui propose de s’installer sur le fauteuil et la préviens que l’infirmière et moi-même allons arriver pour lui donner les médicaments de la journée, et que son petit déjeuner allait bientôt arriver. Lorsque j’ai laissé ma patiente, elle semblait calme et sereine.
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