Stress des technologies de l'information
Fiche : Stress des technologies de l'information. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar TheBlackSwan Gallery • 11 Septembre 2017 • Fiche • 566 Mots (3 Pages) • 807 Vues
STRESS des technologies de l’information (déluge numérique)
C’est ainsi qu’il a suggéré la première définition du stress : une contrainte non-spécifique sur le corps causée par des irrégularités dans son fonctionnement normal (non-spécifique, car n’importe quelle maladie peut causer cette contrainte). Ce stress résulte en une sécrétion d’hormones. C’est ce que Selye a défini comme le Syndrome Général d’Adaptation, c’est-à-dire, les réactions à court et à long-terme de notre corps face au stress.
Historique
La notion de stress a été introduite par l'endocrinologue Hans Selye, qui publie en 1956 The stress of life (Le Stress de la vie). Il y décrit le mécanisme du syndrome d'adaptation, c'est-à-dire l’ensemble des modifications qui permettent à un organisme de supporter les conséquences d’un traumatisme naturel ou opératoire. Il publie par la suite Stress without distress en 1974, (Le Stress sans détresse) et son autobiographie The stress of my life (1977).
L'idée du concept de stress et de syndrome général d'adaptation lui est venue en 1925 alors qu'il étudiait la médecine à l'Université de Prague1. Par la suite il a développé le concept de Eustress. Ce terme qu'il a inventé se compose de deux parties. Le préfixe « eu » vient du mot grec qui signifie « bien » ou « bon ». Accolé au mot stress, il signifie littéralement « bon stress ». Par la suite, diverses notions ont été rajoutées pour définir, d'une part la notion de a-stress, d'autre part de dystress2. A-stress est un état privatif de stress (pouvant être obtenu notamment par le biais de la méditation) dont les effets bénéfiques pour la santé sont expérimentés en médecine3. Des travaux utilisant cette méthode ont été publiés en 2010 en Suède chez des patients cancéreux4.
Les travaux de recherche portent sur l'être humain (avec la psychologie, psychiatrie...) ou relèvent de l'éthologie en s'appuyant sur l'étude du comportement de différentes espèces face au stress (dans la nature ou dans les élevages ou chez l'animal domestique), ou sur des expériences de laboratoire basées sur le modèle animal (rat de laboratoire ou souris le plus souvent ; exposés à des décharges électriques, un risque de noyade ou lors d'une expérience récente à de la litière de chat. Les individus sont plus ou moins vulnérables à un même stress, en partie pour des raisons génétiques. Selon une étude récente (publiée le 11 aout 2014), 334 gènes sont impliqués chez les rats les plus sensibles au stress post-traumatique5.
Impact sur nos vies et notre cerveau agissant comme une laisse numérique
- Que faire face à ce flux qui augmente sans cesse ? REGLEMENTER
FLUX :
150M de mails chaque jours
63M de bibliothèque par an
la gestion des mails représente 30% de la journée d’un salarié ;
Notre cerveau accumule :
- trop d’infos
- trop vites
- sur un volume, que de toute façon, humainement on ne pourra pas traiter
On a toute les conditions pour être dans un stress assez avancée.
- Risques psychosociaux
- Manutention de l’information
- déqualification de l’individu
- le travail est intensifié
- course à l’urgence
Ne jamais oublié sa vie (désintoxiquer de l’addiction du connecté)
Même en repos, en weekend le stress nous suit via les réseaux (mails et téléphone)
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