Physiologie du stress - devoir

1 - Donnez une définition du Stress.

Le mot « stress » viens du mot latin « stringere » qui signifie « serrer ». Le syndrome du stress est souvent appelé aussi « syndrome générale d’adaptation ».

C’est Hans Selye, pionnier des études du stress, qui donnera une première définition du stress comme étant « une contrainte non spécifique sur le corps, causé par des irrégularités dans son fonctionnement normal ».

Hans Selye avait une formule : « se battre ou s’enfuir ».

Plus tard, Henri Laborit a complété la définition du mot « stress » pour ceux qui ne peuvent ni se battre, ni fuir.

Il explique que lorsqu’une personne est confrontée à une situation et ne peut  la dominer, cette personne est face à une ‘paralysie situationnelle’ appelée « inhibition de l’action ».

Plus tard, dans les années 80, deux chercheurs, Lazarus et Folkman, expliquent que l’état de stress n’est pas dû aux événements eux même, mais de la perception et du vécu de chaque individu face à ces événements.

Les agents stressants, lorsqu’ils sont identifiés par les structures limbiques du système nerveux central, activent les systèmes nerveux autonomes, neuroendocriniens, immunitaires et inflammatoires. Différents « neuro-messagers », dont la noradrénaline et plusieurs hormones distinctes comme l’adrénaline, le cortisol, les glucocorticoïdes ou la vasopressine sont stimulés, de sorte à mobiliser rapidement et efficacement les substrats nécessaires à la néoglucogenèse hépatique permettant la désormais célèbre réponse fight or fligh de Hans Selie.

La capacité d’activer et d’inactiver ces systèmes, permet à l’organisme de gérer les situations en phase d’adaptation et de résistances. En revanche, une phase d’alarme devenant chronique peut avoir des conséquences néfastes pour l’organisme.

Pour résumer, le stress est défini comme la réponse physiologique de l’organisme, face à des agents réels ou symboliques, mettant en danger l’intégrité de la personne et parle à la fois, de la cause, de la réaction à l’agent stresseur et, enfin, des conséquences de cet état.

2 - Donnez une définition d’Eustress.

L’eustress est lorsque la réaction de la personne est bénéfique pour elle.

L’eustress est un bon stress.

Lorsqu’une personne est confrontée à un agent stresseur, la réaction de chacun peut être différente.

Certains utiliseront cet agent comme boosteur, puis reviendront très vite à un état normal de santé. On parle ici d’eustress.

3 - Donnez une définition de Distress.

A l’inverse d’eustress le distress est lorsque la personne vie la situation et n’arrive pas à revenir à un état de santé normal. La personne réagit de façon inadaptée à la situation qui est vécu comme une agression. La personne est perturbée et son état de stress peut devenir chronique. On parle ici d’un mauvais stress ou de distress.

4 – Quelles sont les moyens de savoir si une personne est stressée ? Détaillez vos réponses.

La recette du stress contient 4 ingrédients universels. C’est la recette CINE. Pour qu’une personne souffre de stress, un des 4 éléments devra être présent :

• Contrôle faible de la situation,
• Imprévisibilité des circonstances ou des événements,
• Nouveauté de la situation vécue
• Ego menacé car les compétences et les capacités sont misent à l’épreuve.

Une personne stressée répond donc à un de ces ingrédients et souvent a un comportement négatif face à la situation.

Son  estime de soi est touchée. Elle doute de ses capacités, un peu comme si elle démissionnait avant même d’avoir essayé. Son niveau d’adrénaline augmente, elle se sent impuissante et devient de plus en plus stressée.

Souvent la personne stressée n’arrive pas à gérer son temps, elle procrastine, elle dort mal, elle est tendue à longueur de journée et elle a beaucoup de mal à s’adapter aux nouveautés.

Le stress est une réaction réflexe, physiologique et psychologique, face à une situation qui demande une adaptation et une action.

1. La personne est soumise à un facteur de stress
2. Le cerveau donne l’alerte par des réactions physiologiques, (comme le battement cardiaque qui augmente ou par le souffle qui s’intensifie),
3. et la personne met en place une attitude, ou un comportement à avoir pour faire face à cette situation.

Lorsque la réaction d’adaptation est défaillante, la personne est stressée.

Certains signes d’alerte sont présents :

Au niveau relationnel, la personne est irritable, agressive, sensible… elle se replie sur elle-même.

Au niveau comportemental, elle va avoir un sommeil agité, des réveils nocturnes et aura des accès compulsifs vers le sucré,

Au niveau professionnel, il y aura des difficultés de concentration, de l’hyperactivité qui n’aboutira a rien et une dévalorisation personnelle.

Au niveau émotionnel, la personne sera négative vis-à-vis d’elle-même et des autres. Des variations d’humeurs, des colères ou des crises de larmes sont de plus en plus présents.

Au niveau somatique, il y a une fatigue durable, des maux de tête, des contractures musculaires dorsales, des troubles digestifs et des palpitations.

5 – A l’aide du tableau, pour chaque phase de stress, décrivez ce qui se passe physiquement, ce qui se passe au niveau hormonal, minéral…

Dîtes quels sont les symptômes associés et quels conseils vous pourriez donner.

6- Qu’est ce que le stress d’inhibition ?

Hans Selie affirmait qu’en cas de stress il y avait deux possibilités : lutter ou fuir fight or fight. Labobit, lui, a démontré qu’il y avait un troisième processus qui était l’inhibition d’action face au stress. Cette troisième réaction s’appelle le stress d’inhibition. Il est constaté lorsque la personne ne peut ni lutter, ni fuir la situation qu’elle affronte.

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