Pensée sur le mental
Thèse : Pensée sur le mental. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar tgheeraert • 21 Janvier 2019 • Thèse • 1 141 Mots (5 Pages) • 604 Vues
Qui y a-t-il de plus simple que de choisir à faire quelque chose de simple ?
Il ne sera jamais aussi facile que de faire quelque chose seulement parce qu'on a envie de le faire.
Il ne sera jamais aussi facile que de ne pas faire lorsqu’on n’a pas envie de faire.
Aujourd'hui j'ai pris conscience de la possibilité que de pouvoir faire seulement ce dont on a envie faire, mais surtout de cette simplicité et donc de la facilité à le réitérer.
Je travaille dans l'entreprise de mon père et donc cela apporte certains avantages ; par exemple la possibilité de ne pas faire quand on n’a pas envie de faire.
Je suis allé voir le match hier soir, et bien évidemment j'ai fêté la victoire, en contrepartie il a fallu que je paye les excès rencontrés lors des festivités.
Et notamment la fatigue.
Alors rien de plus simple !
Etant donné le statut de mon père dans l'entreprise je me laisse dans la plus grande facilité et la plus subtile simplicité tomber ma tête dans mes bras pour m'endormir paisiblement sans qu'aucun élément externe ne puisse affecter ma douce sieste.
Cependant ce somme ne fut pas de tout repos.
Soudain entre deux pensées me vint cette réflexion :
" Tu es en train de faire quelque chose que tu as choisi de faire simplement parce que tu voulais le faire, et ce, sans qu'aucune personne ne puisse porter un jugement ou t'empêcher de faire ce que tu fais. "
Ainsi j'ai compris que le seul juge, le seul responsable ou coupable de ma propre vie c'est moi même.
Je suis censé être le maitre de mon esprit et donc l'architecte de mon mental.
Seulement pendant cette sieste j'ai tout de suite compris que je n'étais ni l'un ni l'autre, mais plutôt l'esclave de mon propre mental.
Seulement parce que j'en avais envie et que ce serait facile, je me suis endormie sans que rien, ni personne ne puisse m'en empêcher
Qui est responsable de mon envie et d'où provient -elle ? Et bien me semble-t-il que c'est mon mental.
Dans cette action je me suis laissé envahir par mon mental et la pire chose qu'il puisse arrivé et la chose la plus traitre qui permis le contrôle de mon mental sur ma conscience ce fut la simplicité de ce choix.
C'était trop facile de me laisser emporter par ma fatigue, et simplement parce que j'en avait envie je l'ai fait.
Mais alors je me suis demandé : "si à chaque fois que j'ai envie de faire quelque chose je le fais, cela voudra dire que mon envie est maitre de ma vie ? "
La seule et extrême facilité de pouvoir faire ce choix et donc de m'y laisser entrainer et j'étais déjà sous l'emprise de mon mental.
Un esclave impersonnel j'étais, comme l'artisan d'un architecte j'agissais.
Et comme tout bon architecte qu'est le mental il conditionne votre réalité comme bon lui semble dans la plus traitre des facilités.
Votre mental préfère la facilité et c'est normal, quoi de plus logique que de choisir à faire quelque chose de simple.
Seulement, si vous perpétrez ces facilités de manière régulière vous en sortirez surement une habitude, et quoi de pire que d'être prisonnier d'une habitude contrôlé par notre mental.
Il n'y rien de plus dangereux qu'une habitude qu'on ne contrôle pas.
D'ailleurs je pense que la meilleur des habitudes serait de n'en contracter aucune.
Il me semble donc qu'il est bien plus grand de ne pas faire certaines choses quand on en a la possibilité, que de les faire lorsqu'on en a cette même opportunité..
De ce fait on apprend à se battre, à combattre et à ne pas se laisser guider par son mental.
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