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Qu’est-ce qu’un trouble mental ?

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Par   •  22 Février 2013  •  Cours  •  1 891 Mots (8 Pages)  •  1 024 Vues

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Qu’est-ce qu’un trouble mental ?

Depuis la civilisation grecque on a essayé de prendre en charge les troubles mentaux, de les classifier. Une des choses qui a changé c’est la désignation, avant c’était la démence, la folie, l’aliénation maintenant c’est un trouble mental.

Il y a une approche humaniste, un regard humaniste aux troubles mentaux. C’est une désignation qui paraît à la fois simple et complexe. C’est une réalité complexe parce qu’il y a plusieurs troubles.

On y trouve des softs comme l’anxiété, la débilité mentale, la psychose, la dépression, la démence sénile mais aussi des lourdes comme l’Alzheimer, etc.

Il ne permet pas une typologie classique, les classifications psychiatriques sont renouvelées tous les six ans. Il y en a qui disparaissent et qui ne sont plus répertoriées comme un trouble mental ou on en ajoute.

Il y a plusieurs raisons à cela :

D’abord le continuum.

Normal On ne sait pas où mettre la frontière Patho

blanc ça s’éclaircit, ça devient gris pour arriver au noir

La limite n’est pas clair et pas facile à démontrer, alors c’est souvent une frontière idéologique et donc qui n’est pas à bon escient.

Comment faire la part des choses entre une grande tristesse et une dépression. Il existe plusieurs troubles qui ont les mêmes symptômes.

Exemple :

Le retard mental se retrouve dans l’autisme et la trisomie 21.

Les hallucinations pour les schizophrènes mais aussi pour les alcoolos dépendants (perdre la liberté de boire).

Et inversement, il y a des manifestations cliniques différentes pour un même trouble.

L’étiologie= l’étude des causes.

Les causes sont souvent multiples d’une personne à l’autre.

Exemple :

L’anorexie, une personne peut le devenir parce qu’elle a été mises à l’internat et pour une autre personne, une autre cause.

Les causes sont très controversées et il n’y a pas de consensus.

Dans l’historique de la psychiatrie, il y a trois grands facteurs souvent invoqués pour rendre compte des troubles mentaux.

Facteur biologique ;

Facteur psychologique (affectif, comportemental, cognitif) ;

Facteur social (instance familiale, institutionnelle de manière générale, le contexte dans lequel le patient évolue).

Ces trois modes d’explications renvoient à des thérapies bien spécifiques. Est-il possible de concevoir un trouble mental comme un phénomène social ?

Emile Durkheim a étudié la question et a dit que le trouble mental est une forme de déviance, c’est la manifestation de comportement considéré par la société comme pathologique.

Trois corollaires :

L’expression du trouble est sujette aux réponses coercitives de la société, la gestion du trouble mental et le traitement médical font parties du contrôle social ;

L’apparition du trouble psychopathologique et les formes que prennent les troubles font l’objet d’une variabilité très grandes en fonction des cultures et des sociétés. Elles définissent elles-mêmes les troubles et décident du traitement. Le patient a tendance à se conformer aux définitions de la société ;

En délimitant ce qui est considéré comme pathologique, la société consciemment ou inconsciemment met en avant les contours de la normalité.

La normalité évolue dans le temps et il est, donc, difficile de la définir. Le concept de normalité change et est flou.

Un comportement est considéré comme pathologique dans une société donnée et qui est moins fréquent par rapport à la société.

Un comportement pathologique est un comportement qui porte préjudice à la personne.

Exemple :

Les drogues dures ou le suicide ne sont pas des actes normaux et sont considérés comme des comportements pathologiques.

Mais de quel droit la société peut intervenir dans notre manière de vivre mais malgré tout elle se mêle de ce genre de choses.

Il y a aussi ceux qui mettent en danger l’intégrité physique d’autres personnes.

Il y a des critères similaires à nous tous et ils appréhendent le monde autrement. C’est un décryptage spécifique et considéré comme pathologique.

Il y a des personnes qui ont des problèmes d’adaptation et qui n’est donc pas considérée comme normale dans la société ou elles vivent.

Des états de consciences qui sont complètement différents et considérés comme pathologiques dans certaines sociétés.

Les plongées intérieures sont considérées comme normales dans d’autres sociétés et ici comme schizothymiques.

La difficulté rencontrée par l’individu, la détresse, les difficultés, elle peut avoir plusieurs raisons et une autre personne qui ne manifeste rien, que l’on ne voit pas souffrir et qui pourtant souffre.

Exemple :

On découvre la souffrance de quelqu’un après un suicide.

Même s’il existe une définition, des personnes auront toujours plus facile à mettre une frontière mais purement conventionnelle.

La normalité n’existe pas, on peut avoir un moment de folie mais on revient vite sur les rails. La normalité idéale n’existe pas.

On essaie d’avoir certains critères pour permettre d’avoir un peu de lumière pour

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