La résolution de problème
Cours : La résolution de problème. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Méline Thiel • 14 Avril 2017 • Cours • 1 132 Mots (5 Pages) • 957 Vues
- La résolution de problème
C’est qui étudie toutes les fois où on est face à une situation pour laquelle on a à l’esprit une situation finale (état final). On est face à l’état final du problème mais on ne dispose pas en mémoire de la procédure pour passer de l’état initial à l’état final. On veut arriver à un but, mais on ne voit pas de manière immédiate comment faire pour y parvenir.
Différentes catégories de problèmes ont été étudiées. Le plus connu s’appelle La tour de Hanoï :
[pic 1]
Dans le vocabulaire particulier de la résolution de problème, on distingue dans un premier temps :
Les problèmes bien définis :
On dispose de manière claire de l’état initial, de l’état final et de l’ensemble des opérateurs dont on dispose pour passer de l’une à l’autre. Ex : la tour de Hanoï
Les problèmes mal définis :
On ne dispose pas de manière claire de l’état final, mais on a un ensemble de critères auxquels l’état final doit satisfaire. Il n’y a pas qu’un état final possible la plupart du temps. Ex : le jeu d’échec (l’état final n’est pas clair, on n’a pas en tête la configuration exacte à laquelle on veut arriver mais on a une représentation d’un certain nombre de critères pour y arriver.
Deuxième distinction qu’il est important de faire :
Les problèmes à états finis :
Ce sont tous les problèmes pour lesquels il existe un nombre fini d’états/étapes entre état initial et état final. Ex : les échecs.
Les problèmes non finis :
Il y a une infinité de façon de passer de l’état initial à l’état final. Ex : être heureux.
Dans les années 70 les travaux portent bcp sur les problèmes bien définis à états finis, puis il y a un tournant dans les années 80 où on va s’intéressé de plus près aux problèmes mal définis. En 2000 les travaux s’attaquent aux problèmes à états non finis portant sur la créativité (comment on va inventer qqchose de nouveau par exemple). On est sur des pbatiques complètement différentes du point de vue des processus cognitifs mis en œuvre.
Passation des problèmes suivants : l’ascenseur et les monstres.
Les 3 problèmes sont identiques mais les niveaux de difficultés sont différents. Les problèmes sont isomorphes : même structure de résolution mais habillage différent.
Pour résoudre le problème de Hanoï qui est un problème relativement facile en moyenne les sujets mettent environ 3-4min. Pour celui de l’ascenseur qui est de difficulté un peu moyenne le temps de résolution est d’environ 10min et il est de 25min en moyenne pour le problème des monstres qui est difficile.
Les problèmes de raisonnement peuvent être similaires mais l’habillage a une importance considérable.
- Pourquoi les problèmes isomorphes peuvent avoir des niveaux de difficultés différents ?
Il y a plusieurs explications. Tout d’abord il faut différencier l’espace problème et l’espace recherche. L’espace recherche comprend toutes les étapes possibles pour aller de l’état initial à l’état final. Ici les 3 problèmes ont le même espaces recherche, qui peut être représenté graphiquement (cf annexe). L’espace recherche définit tous les cheminements possibles pour arriver à la solution. On s’est rendu compte qu’il pouvait y avoir une grande différence entre les règles de l’énoncé et celles que le participant s’impose lui-même. On constate une tendance forte à se rajouter des règles, des contraintes qui ne sont pourtant pas présentes dans l’énoncé. L’espace problème c’est toutes les étapes pour aller à la solution avec les règles et contraintes que le participant s’impose à lui-même.
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