Construction du sujet
Fiche : Construction du sujet. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Kika D'zil • 6 Août 2017 • Fiche • 1 188 Mots (5 Pages) • 958 Vues
01/10/13
La construction du sujet
Pourquoi parle-t-on du sujet ?
Individu : quelqu’un invisible
Le sujet = lui tout seul
Objet : celui qu’on observe, évalue, pour lequel on saurait quoi faire, celui qui parle s’engage à la parole, est soumis au langage (exemple médecin psy)
Sujet ≠ objet
Sujet ≠ usager (qui fait référence à l’usage)
Sujet ≠ machines, personnes à pensées prédéfinies
Dans le travail social il faut accompagner l’individu comme le sujet, viser leur responsabilité.
On ne nait pas sujet, on le devient (cf Simone de Beauvoir)
Processus psychiatriques entremêlés
Un sujet se constitue au fil de la vie, nécessite une transmission, implique la relation des adultes qui s’occupent de lui (J. Lacan notes sur l’enfant)
Transmission avec un désir (sujet/subjection)
Père et mère : fonctions
Enfant : d’abord objet dans le désir des parents (ex : Freud)
Les parents projettent leur désir sur l’enfant = déterminant sur l’accueil de l’enfant
L’enfant est inscrit dans un ordre générationnel, ex : il porte le nom de famille, lié aux autres membres
Il entre dans la vie avec un lien avec le passé, il entre dans un monde de langage qui les dépasse, les parents représentent ce qui dépasse l’enfant
-> Ordre symbolique représente quelque chose de déjà là ; d’abord objet puis effet de symbolique
Traumatisme de la naissance :
- Physiques parfois
- Pas psychique car pas formé au niveau du centre nerveux
- Séparation entre l’enfant et sa mère : malaise
L’enfant dépend de l’autre tout puissant, autre énigmatique.
Premier temps de la vie : difficile, le bébé vit dans le froid, l’angoisse, le bruit, l’équilibre, le nouveau
Les six premiers mois de la vie sont pénibles : insuffisance d’adaptation, rupture intra-utérin : impuissance totale
Les premières impressions du nouveau-né sont sensorielles -> importance des premiers mois
L’enfant n’a pas encore de notion du « moi » car il n’est pas totalement séparé de la mère, mais il a sa propre importance
L’enfant croit que le sein de la mère appartient à son propre corps, c’est parce que le sein lui manque qu’il va comprendre que c’est un objet puis comprendre que c’est le sein de sa mère. = attachement à la mère pour longtemps
Importance de la relation avec la mère de par l’attachement au sein puis au détachement qui lui permet de se constituer en dehors de sa mère.
Le sevrage laisse des traces permanentes -> tensions mentales
Le sevrage accepté et/ou refusé mais un des deux va dominer : dans certaines anorexies mentales/suicides, on peut retrouver ce refus de sevrage.
Quand il y a un problème : il faut chercher depuis le début, le refus de sevrage n’est pas une cause
Attachement à la mère par la présence mais aussi par l’absence
Le Fort Da : absence et présence, chaine signifiante, chaine de mots qui se développe dans le langage
Langage : parole avec l’enfant, il faut s’adresser à lui
L’enfant reçoit le langage, il entend tous les sens et les tons, il sait quand on lui parle et répond par le corps, puis les bruits, puis phonèmes, puis syllabes, il essaye de parler
Il est important de savoir ce qu’il entend, perçoit, interprète aussi pour lui parfois.
La prise de l’inconscience (par les découvertes qu’il fait quand il y a mise en relation des mots avec le corps dans la façon dont la langue a été parlée et écoutée) entraîne sa façon d’être : différentes pour chacun.
Quand les parents ne s’adressent pas à l’enfant, enfant dans le silence, il ne s’imprègne pas de grand-chose : défaut de symbolisation, pas de part inconsciente essentielle pour le sujet, tout est à vide : vide psychotique, départ par rapport au langage.
Exemple : l’enfant dont les parents ne parlaient pas n’arrive pas à rentrer dans le langage, parle que lorsque l’autre parle (= cas particulier, ne pas faire de généralité)
L’enfant se met à parler avant de savoir ce qu’il dit, il répète sans savoir ce que ça veut dire.
Langage puis image
Expérience du miroir, il reconnait son image (6-20 mois):
Il est porté par un adulte devant le miroir, l’enfant regarde le miroir puis regarde l’adulte car il reconnait (confirmation de l’adulte : « oui c’est toi »), il trouve ça drôle au début puis étrange, il voit l’image de son corps, comprend le moi à travers cette image
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