Texte de Lestien inspiré par l’hystérie et le cas Dora de Freud
Cours : Texte de Lestien inspiré par l’hystérie et le cas Dora de Freud. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Matthieu Gris • 10 Novembre 2020 • Cours • 707 Mots (3 Pages) • 684 Vues
Texte de Lestien inspiré par l’hystérie et le cas Dora de Freud.
C’est un texte assez court de deux pages, donc nous avons décidé de reprendre les grandes lignes du texte et de les développer. La première question que l’on se pose est :
- Comment s’articule et se manifeste l’hystérie ?
L’hystérie, dont Freud a catégorisé dans la structure de la névrose, est une maladie psychique qui se manifeste dans le corps des personnes atteintes par la conversion hystérique (paralysies, cécité etc. qui ne suivent pas de trajet neurologiques.) Elle se manifeste également par des hallucinations, des crises, des amnésies etc. Freud dit que les symptômes sont dû à des souvenirs traumatiques (très souvent sexuels) qui reviennent sous forme de symptôme.
En effet, les symptômes observés sont l’expression de leur désirs refoulés les plus secrets, et le refoulement va refouler les souvenirs gênants ou des souvenirs permettant de faire des associations avec des souvenirs gênants qui reviennent sous la forme de ces symptômes.
L’hystérie est aussi un problème de nature sexuelle. Comme l’a découvert Hippocrate, l’hystérie se situe dans une dimension sexuelle psychique. Ainsi toute sexualité humaine devient traumatique, notamment à cause du langage (puisque l’hystérie est dans une « séduction constante ») En effet, on peut retrouver des symptômes comme l’érotisation des relations sociales. (COURS BISSON = Il existe un symptôme qui s’appelle l’érotisation des relations sociales. Les hystériques veulent séduire et une manière de séduire est d’érotiser la relation et faire comme si il y avait quelque chose de sexuel dans la relation alors que non qui s’exprime dans les vêtements, les poses.)
La sexualité est toujours en excès, il y a une impossibilité de structure et le symptôme est toujours une réponse à cet impossible. Ainsi tout rapport à l’autre est symptomatique.
- Comment s’effectue le rapport au corps ?
Une autre manifestation de l’hystérie est le rapport problématique à son corps.
Dans l’hystérie le principal mécanisme de défense du moi est la conversion somatique. L’angoisse est donc convertie en symptômes somatiques. Le rapport au corps est ainsi conflictuel.
Dans le texte, le sujet hystérique est malade de la vérité, il ne veut rien savoir de ce qu’en quoi cette vérité le concerne. C’est alors qu’il y a une faille, un impossible à combler entre la vérité de la souffrance et les mots, il y a une articulation dialectique entre la passion de dire et la souffrance de son corps. En effet, le sujet hystérique aura du mal à placer des mots sur sa souffrance étant donné que son rapport avec son propre corps est problématique du coup elle ne sait pas où elle a mal et comment l’exprimer. De plus l’hystérique ne veut pas dire les choses car elle considère que cela l’empêche de mettre fin à la souffrance de son corps.
Donc par la problématique du rapport avec son propre-corps, le sujet hystérique a par conséquent une problématique à la relation avec l’Autre. L’hystérie témoigne avec son corps que le rapport à l’autre sexe n’est jamais harmonieux. On note une perte de tout rapport naturel à son corps et à son fonctionnement. Le sujet hystérique révèle que les humains sont confrontés à la radicalité du désaccord entre le mot et la chose.
- Quelle proposition est faite pour traiter l’hystérie ?
Pour Freud, la névrose (structure de l’hystérie) est une articulation qui a la même- structure que la construction du symptôme. Pour arriver à la cause, il faut aller à l’envers de cette construction afin de faire disparaître le trouble.
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