Psychologie sociale

Première partie : Psychologie sociale.

Chapitre 2 : La normalisation

I- La formation des normes dans le groupe.

Elle renvoie à des situations dans lesquelles il n’y a pas de normes établies et où les sujets incertains quant aux réponses qu’ils fournissent exercent une influence les uns sur les autres et convergent vers une norme commune.

En ce sens la normalisation exprime la pression qui s’exerce au cours d’une situation donnée dite d’interaction en vue d’adopter une position acceptable pas tous les individus.

Dans un groupe la normalisation exprime la convergence des opinions et l’adhésion à un compromis qui s’opère par un rapprochement des positions évitant ainsi le conflit.

En 1962, Shérif donne une définition : il définit la norme sociale comme une « échelle évaluative » indiquant une latitude acceptable et une latitude inacceptable pour le comportement, l’activité, les événements, les croyances ou tout autres sujets concernant les membres d’une unité sociale. Une norme sociale est donc une échelle d’évaluation qui définie une marge de conduite d’attitude et d’opinion autours des quels certaines variations dans certaines limites peuvent être permise et ou répréhensible.

Bien évidemment les normes sociales ne sont pas fixes et figées, elles sont dépendantes du groupe social qui les a définis et plus généralement de la culture ou de l’histoire. Une norme sociale est toujours l’expression d’une collectivité donnée et n’est pas innée. Elle s’impose à l’individu par l’intermédiaire d’une transmission sociale.

Enfin une norme sociale repose sur une attribution de valeurs : elle définie un ensemble d’événements désirable pour le groupe qui émet la norme. La valeur est indépendante de tous critères de vérité.

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