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Psychologie Sociale

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Par   •  17 Novembre 2014  •  987 Mots (4 Pages)  •  927 Vues

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Psychologie sociale

La foule fait ressortir la part suggestible, influençable de l’individu.

D’après LE BON : « La foule a sa propre nature psychique. Elle est féminine, impulsive, irritable, créduble, mobile, dominée, par une pensée magique, extrêmement influençable… » plus animée par émotion simple : amour, plus guidée par images deux mots ». L’individu en situation de foule obéit automatiquement aux suggestions du leader (peste de tout sens critique).

LE BON parle de contagion (cela va très vite) mentale : suggestions qui se répandent d’un individu à l’autre jusqu’à gagner tout le groupe / l’ensemble de la foule.

« Tout individu incorporé dans une foule subit des modifications similaires à celles qu’on observe dans l’hypnose. »

Meneur : hypnotiseur, relation de fascination. Hypno : sommeil

Membres de la foule : hypnotisés (les états collectif : états hypnotiques)

Foule : ensemble organique dotée d’une âme qui agit sous l’impulsion des suggestions du meneur.

Faire preuve d’héroïsme ou combat : bonne foule.

Meneur : rôle capital, tout dépend de lui. Le pire pour la foule : menace socialiste ex : 1er mai.

Gabriel Tarde (1843-1904)

Fait partie de la psychologie des foules.

1890 : Publie « Les lois de l’imitation » sa thèse foule = réalité inter-individuel fondée sur la loi de l’imitation.

1. L’imitation = sorte d’état de somnambulisme à travers lequel un leader exerce une influence unilatérale sur les membres de la foule qui eux ne font qu’imiter les propos, les comportements du leader jugés prestigieux. Pour lui les règles de vie sociale, la cohésion du groupe est fondée sur la relation de prestige du meneur envers les suiveurs / membres de foule.

2. L’imitation = processus d’influence continu + mental. La foule influence le leader.

Opinion du public = ensemble d’esprits ; opinions publiques sur le social = « interactions interindividuels priment sur le social » (qui reste une abstraction)

Conflit théorique Tarde – Durkheim :

Prime le social : pensée collective impose pensée individuelle

- Durkheim gagnera : sa psychologie sociale s’imposera.

D. Sigmund Freud (1856-1939)

1921 : « psychologie collective + analyse du moi » (en ligne)

Freud : 1. Notion de « suggestion » = faussement explicative du comportement des individus en foule. C’est-à-dire Freud parle de régression psychologique de l’individu en situation de foule. 2. Lien entre leader et l’hypnotiseur = pertinent .

1. Liens entre membres d’une foule = de nature libidinale.

Libido (c’est tourné de son but original + généralité) sublimé constitue la principale force de cohésion du groupe. Appuie ses analyses sur l’étude de l’Eglise + de l’Armée. L’individu est rattaché par des liens libidinaux au leader (ex : chef des armées, christ…)

Explication : identification au leader (= chaque membre du groupe fait le constat qu’il ne peut être l’objet d’un amour exclusif de la part du leader car le chef doit avoir l’amour égal pour tous, on s’efforce d’être comme lui, renonce d’avoir le chef pour lui seul, pour être comme lui le chef remplace l’idéal du moi de l’individu)+ aux autres membres du groupe (= double processus identificatoire)

Idéal du Moi : (pas à apprendre)

« Idéal de la conscience morale + d’existence né de l’illusion enfantine d’omnipotence + structurée chez l’adolescent par l’identification à des personnes prestigieux ou imaginaires. » Constitue un modèle auquel l’individu cherche à se conformer.

Idéal du Moi groupal : chaque membre s’identifie aux autres membres du groupe + se considère comme « ego

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