Psychologie Criminelle
Mémoires Gratuits : Psychologie Criminelle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 14 Octobre 2014 • 1 803 Mots (8 Pages) • 2 276 Vues
Psychologie criminelle :
La psychologie criminelle est une branche de la psychologie qui se focalise sur les comportements criminels. Le psychologue-criminologue peut intervenir dans une enquête afin de réaliser des profils d’agresseurs ou de victimes selon les données disponibles, ainsi que proposer des stratégies d’interrogatoire.
Le psychologue-criminologue a une formation et un titre de psychologue. Ce qui veut dire au minimum licence + master 1 + master 2 en psychologie, un doctorat restant l’idéal. Il est amené à acquérir d’autres spécialisations, comme la criminologie, la criminalistique, la victimologie…
La psychologie criminelle ne doit pas être confondue avec la psychiatrie criminelle, bien que les deux traitent des pathologies mentales, la psychiatrie s’intéresse tout particulièrement au diagnostique et au traitement des pathologies mentales (thérapies, traitements médicamenteux..) alors que la psychologie étudie les comportements et leurs motivations.
Les chercheurs en psychologie criminelle s’intéressent à ce qui fait que des personnes commettent des actes criminels, en partant de leur environnement infantile jusqu’aux motivations psychologiques qui vont « pousser » certaines personnes à réaliser des passages à l’acte (par exemple la pression des problèmes financiers qui poussent à l’attaque de banque).
Les professionnels de la psychologie criminelle s’appuient sur de nombreux indices pour comprendre la nature d’un crime et de la personne qui l’a commis. Par exemple, un meurtrier qui a mutilé sa victime peut avoir laissé des marques qui expriment ses motivations et cela permettra de construire un profil psychologique qui aidera les enquêteurs à identifier des suspects. D’un autre côté, un psychologue criminologue peut s’intéresser aux victimes choisies par l’agresseur et en tirer des conclusions sur l’agresseur et sur ses prochaines victimes.
Un expert en psychologie criminelle peut être amené à observer ou à participer à des interrogatoires de suspects ou à s’entretenir avec la victime pour obtenir un complément d’informations. Il peut aussi se déplacer sur les scènes de crime ou suggérer des zones dans lesquelles mener l’enquête.
Certains psychologues-criminologues travaillent surtout avec des enfants qui ont commis des crimes ou qui sont victimes d’un crime. Ils sont alors diplômés de psychologue de l’enfant et de l’adolescent. Ils recueillent les témoignages des enfants ou apportent leur aide dans une enquête impliquant des enfants.
Le psychologue-criminologue étudie la personnalité des criminels ou des personnes suspectées. Cela incluse leurs comportements, leurs pensées, leurs réactions et leurs motivations. Parfois, le psychologue-criminologue est appelé à intervenir pour réaliser une expertise sur l’état mental d’un commettant afin de savoir s’il est responsable de ses actes ou pas.
En plus de son étude des comportements criminels, le psychologue-criminologue évalue ce qui, dans l’inconscient d’une personne, peut avoir causé le besoin de passage à l’acte, surtout la première fois.
Le psychologue-criminologue peut être appelé à travailler en collaboration avec les forces de l’ordre pour profiler des meurtres, des agressions sexuelles ou tout autre type d’acte criminel.
Criminologue :
Un criminologue est une personne qui analyse le crime et les comportements criminels dans le but de tenter de fournir des indices sur qui a commis ce crime et pourquoi l’a-t-il fait. Un criminologue analyse le comportement d’un criminel et la méthode qui a été utilisée. Les criminologues travaillent soit en tant qu’indépendants (en libéral), soit au sein des forces de l’ordre (gendarmerie tout particulièrement en France), soit au sein de cabinets privés de sécurité ou soit ils sont enseignants-chercheurs.
Un criminologue construit un profil de criminel en étudiant la psychologie, les relations sociales, les facteurs environnementaux, le niveau d’éducation et les facteurs biologiques présumés de l’agresseur. Les criminologues aident aussi à dresser des statistiques criminelles afin d’en faire des outils –souvent informatisés- pour les forces de l’ordre. En réalisant des profils et en recueillant des statistiques, le criminologue va permettre de développer des stratégies afin de prévenir les comportements criminels.
Tous les criminologues ne font pas du profil criminel. La plupart se contentent du travail fastidieux de recueillir, traiter et rapporter des statistiques criminelles.
Le criminologue doit s’intéresser à la nature humaine et vouloir apporter un regard nouveau sur notre Société. Il doit aussi être capable d’écoute, de communication, d’analyse et aimer la recherche. Un criminologue doit être créatif, il doit avoir un esprit analytique ainsi qu’un sens aigu de l’éthique et de l’intégrité. Le salaire est en général peu élevé.
Un criminologue peut choisir de se spécialiser dans un domaine particulier : une tranche d’âge, un certaine catégorie de crimes, la prévention, l’enquête, les litiges, la réinsertion, le profilage ou la recherche. En fonction de son centre d’intérêt, un criminologue peut être amené à intervenir sur une scène de crime ou à assister à une autopsie. Les criminologues préparent les interrogatoires des suspects et réalisent des profils pour aider à l’élucidation d’un crime. Ils peuvent aussi intervenir dans le cadre de la réhabilitation et développer des programmes de prévention.
Véritable science, la criminalistique vise à appliquer, et à améliorer, les diverses techniques d'investigation employées par les membres des forces de police. Loin de cet objet d'étude, le criminologue examine le comportement du délinquant et les systèmes qui sont instaurés contre lui: la police, les lois, les tribunaux et la prison. Le Criminologue sait que les crimes condamnés aujourd'hui ne sont pas forcément ceux d'hier ou de demain. La société évolue. De nos jours, l'avortement ne conduit plus à la prison tandis que des citoyens se mobilisent autour de la légalisation des drogues douces. Le criminologue se garde donc de juger. Il préfère proposer des mesures aptes à prévenir le crime ou des méthodes visant la resocialisation du condamné.
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