PSY1105 Le concept de la personnalité

INTRODUCTION

Le concept de la personnalité est un concept central en psychologie. Il l’est également dans la vie de tous les jours; c’est même devenu une telle habitude pour décrire les autres personnes car nous avons un réel besoin, assez automatique, de catégoriser les autres. Ce mécanisme s’observe déjà chez les jeunes enfants : il n’est pas rare d’entendre dire d’un enfant de quatre ans qu’un des élèves de sa classe est turbulent.

 La première partie de ce travail consistera à résumer les deux premiers chapitres du manuel portant sur les objectifs des théoriciens de la personnalité, les données de la psychologie de la personnalité, puis les buts de la recherche. Un résumé des dimensions importantes de l’approche psychodynamique de Freud et de l’approche phénoménologique de Carl Rogers sera rédigé en deuxième partie. La dernière partie de ce travail sera consacrée à la formulation de six questions ouvertes sur des notions précises à soumettre à mon ami pour vérifier s’il a bien compris mon exposé.

PARTIE 1 : chapitre 1 et 2

A-LES OBJECTIFS DES THÉORICIENS DE LA PERSONNALITÉ

La psychologie de la personnalité étudie l'ensemble de l'individu dans son unicité, sa totalité, sa cohérence et sa complexité. Pour construire une théorie de la personnalité, les théoriciens de la personnalité doivent atteindre cinq objectifs:

 1-Étudier des groupes d’individus nombreux et divers; s’assurer que les observations sont objectives en éliminant les idées préconçues et tous les stéréotypes tout en décrivant en détail les méthodes de recherche des chercheurs afin que d’autres puissent les vérifier et les reproduire.

2- Il faut expliquer les liens entre toutes les idées pour élaborer une théorie qui soit structurée de manière systématique.

3-Il faut donner des preuves même si cela est difficile car l’objet d’étude comporte des aspects psychiques.

4-Répondre à toutes les questions pertinentes sur le fonctionnement de la personnalité, sur son développement et sur les différences interindividuelles.

 5- Il faut convertir le savoir théorique en applications bénéfiques pour les patients.

B- LES DONNÉES DE LA PSYCHOLOGIE DE LA PERSONNALITÉ

1-Les quatre types de données

• L-Data : Données biographiques qui provient de documents existants comme les dossiers scolaires, casier judiciaire, médicaux, biographie…

• O-Data : Observations : renseignements fournis par des observateurs bien informés tels que les parents, les amis ou les enseignants.

• T-Data : Résultats d’épreuves (psychométriques ou expérimentales) : renseignements recueillis par la méthode expérimentale ou les tests psychométriques standardisés.

• S-Data : Auto-description ou auto-évaluation : les renseignement fournis   par l’individu lui-même verbalement ou via un questionnaire.

2-Comparer les sources et les données :

De nombreux facteurs influent sur le degré de concordance entre les types de données. Certains psychologues considèrent que l’évaluation faite par les proches est le meilleur moyen de mesurer la personnalité. Or, d’autres font remarquer le manque de concordance entre les conclusions des différents évaluateurs. Pour certains, seule la mesure du comportement dans des conditions expérimentales et précises dont on dispose en laboratoire, permet véritablement de créer une psychologie scientifique de la personnalité. D’autres contestent la pertinence d’une étude menée dans des conditions artificielles d’un laboratoire et privilégient le milieu naturel.

3- Les mesures nomothétiques et les mesures idiographiques :

• Nomothétique (population) : Stratégie d'évaluation où les mêmes mesures sont appliquées à tous les participants et tous les résultats sont compilés de la même façon.

• Idiographique (individu) : une méthode d’interprétation adaptée à un individu. Elle est centrée sur la compréhension d’un cas.

4- La personnalité et les données sur le cerveau :

Les technologie EEG et IRMf fournissent de l’information sur les fonctions biologiques et non sur les expériences psychologiques, mais en les combinant avec les catégories de données psychologiques, les chercheurs peuvent établir des liens entre le biologiques et le psychologique.

5- La théorie de la personnalité et l’évaluation :

Ce sont les théories sur la personnalité qui précisent les cibles à atteindre par l’évaluation. Par exemple comment les individus agissent en moyenne, la variabilité dans le comportement; le flux de pensées, sensations, émotions conscientes; et les événements mentaux inconscients (motivations, pensées…).

C-LES BUTS DE LA RECHERCHE

Fidélité (reproductibles) : On peut évaluer la fidélité par la stabilité temporelle test-retest, par l’accord interjuge et on peut l’évaluer aussi par l’indice de cohérence interne : corrélation entre les items d’un test qui mesurent le même construit psychologique.

Validité : Pour établir la validité de construit d’un test, les chercheurs tentent généralement de démontrer la relation systématique qui existe entre un test et un critère externe, qui est une mesure indépendante (ou externe) du test lui-même.

L’éthique : La recherche en psychologie implique des préoccupations d’ordre éthique qui touchent le bien-être et dignité des participants.

PARTIE 2 : chapitre 3, 4, 5 et 6

LA THÉORIE PSYCHANALYTIQUE DE LA PERSONNALITÉ SELON FREUD

La structure : Le conscient regroupe les pensées dont nous sommes conscients à un moment donné. Le Préconscient regroupe les phénomènes dont nous pouvons être conscient si nous y prêtons attention. L'inconscience est les représentations mentales dont nous ne sommes pas conscients et dans la prise de conscience est impossible dans des circonstances spéciales. Les rêves révèlent le contenu de nos pensées inconscientes. Ils ont deux niveaux de contenu, le contenu manifeste et le contenu latent. Ce dernier représente l’accomplissement des désirs inconscients qui peuvent être impossible à accomplir dans la vie réelle. Conformément à notre motivation fondamentale de rechercher le plaisir et d'éviter le déplaisir, on est motivé à bannir ces pensées du conscient et à les refouler dans l'inconscient. En 1923, Freud a fait considérablement évoluer la théorie psychanalytique en élaborent un second modèle de l’appareil psychique. Le moi a une fonction d’unité qui donne l’impression d’être un tout, agit à différent niveau de conscience et selon le principe de réalité. Le ça cherche à libérer la tension et la recherche de plaisir. Le surmoi contient les aspects moraux du comportement.

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