Les maladies infectieuses

Objectifs spécifiques

- Evaluer l’activité in vitro à faible dose sur les souches les plus isolées au laboratoire de biologie médicale de l’hôpital de la CNPS(escherichia.coli, klebsiella sp et proteus mirabilis) ;

- Etudier l’inhibition de la croissance bactérienne in vitro par mesure des CMI et CMB des deux extraits sur milieu solide;

- Etudier la nocivité des extraits par la LD50 sur les jeunes rats blanches de type… en les administrant par voie orale à doses croissantes

Hypothèses : les extraits aqueux et éthanoïque de pentaclethra eetveldeana possèdent des activités antibactériennes in vitro sur les entérobactéries responsables des infections urinaires.

Hypothèses spécifiques

- L’activité biologique in vitro se manifeste à faible dose

- Les CMI et CMB sont faibles

- la LD50 in vivo chez les jeunes rats est faible.

INTRODUCTION ET JUSTIFICATION DE SUJET

Les maladies infectieuses sont dues aux agents tels que Virus, bactérie, mycètes, protozoaires et helminthes. Les conséquences de ces maladies peuvent être bénignes, sévères ou mortelles pour l’hôte. Elles sont responsables d’environ 15 million de décès par an, et principalement dans les pays en voie de développement (Debra, 2009). Les infections bactériennes représentent environ 70% de l’ensemble des infections causées par les microorganismes. L’infection urinaire est l’une des infections les plus rencontrées en pratique de ville comme en milieu hospitalier, elles viennent en deuxième position après les infections respiratoires (Glarabi et al. ,2003). Ces infections touchent environ 40% à 50% des femmes dans le décours de leur vie et qu’un tiers des femmes fera une infection urinaire avant l’âge de 24 ans (Kenkouo, 2008)

Cependant la diffusion des antibiotiques à partir de la fin des années 1940 eut un impact considérable sur la santé de la population, la pratique médicinale et la recherche scientifique. Leur utilisation intensive et abusive en médecine a précipité l’apparition des résistants bactériens.

Par ailleurs, l’avènement de la médecine moderne et ses progrès ont conduit la population africaine et particulièrement celle du Cameroun à se détourner quelque peu de la médecine traditionnellement basée sur la phytothérapie. Ces dernières décennies, l’usage des plantes médicinales connait un regain d’intérêt. Selon les estimations de l’OMS(2002), plus de 80% de la population en Afrique utilisent la médecine traditionnelle pour répondre à leurs besoins de soins de santé. Ceci est lié à la toxicité des produits chimiques, au coût élevé des médicaments chimiques, à l’éloignement et l’insuffisance des centres de santé surtout en milieu rural, qui limite une prise en charge véritable de problèmes de santé publique. Ainsi les plantes médicinales pourraient apporter une réponse thérapeutique adaptée aux moyens financiers et à l’environnement socioculturel des populations. Au Cameroun beaucoup d’étude ont été fait pour mettre en évidence les activités antibiotiques, antifongiques, antiparasites,

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