Les caractéristiques de la pudeur
Dissertation : Les caractéristiques de la pudeur. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar bomounia • 23 Septembre 2012 • Dissertation • 446 Mots (2 Pages) • 1 958 Vues
les caracteristiques de la pudeur
D'un point de vue étymologique, la pudeur est issue du latin « pudor » signifiant la honte, la modestie ou encore la timidité. La notion de pudeur est également liée à la nudité et la sexualité (tradition religieuse). Elle semble universellement présente mais extrêmement relative due aux différentes cultures et aux différentes interprétations dans chaque civilisation.
En 1975, apparaît une définition juridique de la pudeur « c'est un instinct moral qui interdit de montrer certaines parties du corps en raison de ce qu'elles se rattachent à l'acte sexuel, ou de faire devant d'autres personnes des gestes sexuels, des exhibitions ayant pour effet soit d'éveiller certains désirs chez autrui, soit de provoquer sa répulsion en raison de leur obscénité ».
Les recherches de la psychologue du développement Mary Ainsworth au cours des années 1960 et 1970 ont donné un socle aux concepts de base, en introduisant la notion de base de sécurité et en développant la théorie de l'existence de schèmes d'attachement dans la petite enfance : attachement sécurisé, attachement anxieux et attachement évitant7 ; un quatrième schème, l'attachement désorganisé, a été identifié plus tard. Au cours des années 1980, la théorie est étendue aux relations d'attachement entre adultes8. D'autres types d'interactions peuvent être interprétées comme des situations particulières du comportement d'attachement : ceci inclut les relations entre pairs quel que soit l'âge, l'attraction sentimentale et sexuelle et les relations de soins envers les jeunes enfants ou les personnes malades ou âgées.
Afin de formuler une théorie complète de la nature des premiers attachements, Bowlby a exploré un large ensemble de domaines incluant la théorie de l'évolution, les théories de la relation d'objet (un des principaux concepts de la psychanalyse), l'analyse systémique, l'éthologie et la psychologie cognitive9. À la suite des articles préliminaires de 1958, Bowlby a exposé la théorie de l'attachement dans l'ouvrage en trois volumes Attachement et perte (1969-82 pour l'édition originale, 1978-84 pour l'édition française). Dans les premières années de diffusion de la théorie, Bowlby a été critiqué par les psychologues universitaires, et la communauté psychanalytique l'a marginalisé pour s'être écarté des principes de la psychanalyse10 ; la théorie de l'attachement est cependant devenue depuis « l'approche dominante pour la compréhension du développement social précoce, et a été à l'origine d'une importante vague de recherches expérimentales dans la mise en place des relations des enfants avec leurs proches »11. Les critiques ultérieures de la théorie de l'attachement se rapportent à la complexité des relations sociales et aux limites d'une classification discrète des schèmes comportementaux. La théorie de l'attachement a été significativement modifiée à la suite de ces recherches expérimentales, mais les concepts sont désormais largement acceptés au début du XXIe siècle10.
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