Le sommeil chez les adultes
Dissertation : Le sommeil chez les adultes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Jade Pierre-Saint • 16 Septembre 2019 • Dissertation • 502 Mots (3 Pages) • 617 Vues
Le chercheur tente de démontrer que la qualité du sommeil chez les adultes peut varier selon le statut familial dans lequel ils se trouvent. Selon le chercheur, les adultes qui sont parents possèderaient un sommeil différent des adultes qui ne sont pas parents. Il doit donc déterminer avec la méthode expérimentale si son hypothèse est correcte.
La méthode expérimentale consiste à former deux groupes de catégories distingués par la variable dépendante et indépendante. Dans cette situation, la variable indépendante, soit celle qui est manipulée par le chercheur afin de déterminer son affectation sur l’autre variable, est les enfants. La variable dépendante, celle qui « dépend » de la variable indépendante, correspond donc au sommeil. Les groupes restent équivalent en ce qui concerne plusieurs facteurs, soit : le sexe des sujets, leurs âges, leurs conditions d’état de santé ainsi que la pratique actuelle (au moment de l’expérience) de leur conditionnement physique.
Durant trois nuits consécutives, le chercheur va examiner leurs sommeils en vue de mettre en évidence plusieurs caractéristiques du sommeil.
Tout d’abord, le chercheur va examiner la durée des différents stades du sommeil.
Lorsque l’on commence notre sommeil, les ondes que nous émettons (électroencéphalographe, EEG) ralentissent de 4 à 7 Hz, ce qui devient des ondes thêta. On rentre alors dans le stade 1 du sommeil. Puis, apparaissent ce qu’on appelle des fuseaux de sommeil. Des brèves périodes d’ondes EEG d’environ 8 à 12 Hz prennent place d’une durée de 1 ou 2 secondes. Ceci nous informe que nous sommes dans le stade 2 du sommeil.
Durant ces stades, l’individu demeure facile à réveiller, on parle ici d’un sommeil léger.
Puis, des ondes EEG plus lentes d’environs 0,5 à 3 Hz commencent à s’insérer dans le tracé d’ondes thêta. On parle alors d’ondes delta qui caractérisent le stade 3 du sommeil. Suivi de ce stade, vient le stade 4, caractérisé par un tracé d’une série constituée principalement d’ondes delta.
Durant ces deux stades, l’individu devient beaucoup plus difficile à réveiller. Il est donc dans un sommeil profond.
Au fur et à mesure que le dormeur progresse du stade 1 au stade 4, son tonus musculaire se relâche graduellement ainsi que son métabolisme qui devient en mode « détente ».
Le dernier stade, le stade 4 est celui où la détente est la plus complète.
Après une trentaine de minutes dans le dernier stade, l’individu se met à progresser vers le premier. Une fois que l’individu rentre pour une seconde fois dans le stade 2, on remarque des différences, appelé le sommeil paradoxal. Le sommeil paradoxal est un sommeil caractérisé par une présence d’ondes qui ressemble au stade 1 et à celle d’un état d’éveil détendu. L’individu reste tout de même dans un sommeil profond puisqu’un sujet qui est réveillé à ce stade affirme qu’il rêvait. C’est aussi ici que l’on peut voir des mouvements oculaires rapides (MOR).
En conclusion, le chercheur arrive à recruter assez d’information pour lui permettre de déterminer si son hypothèse que les parents ont un sommeil différent des autres adultes
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