La congruence ou authenticité

3 dimensions :

• Empathie • Considération positive • Congruence

L'écoute active va être un moyen pour réunir les trois.

I/ La congruence ou authenticité

L'attitude ou le sentiment éprouvé, quel qu'il soit, doit être en accord avec la conscience que l'on en a (ce qui sera perçu par l'autre comme sécurisant).

L'aidé éprouve souvent de la crainte, des hésitations : l'authenticité lui procurera de la confiance. Il aura confiance dans l'aidant s'il perçoit chez lui l'expression de sa personne (et non une « technicienne » de la relation).

Plus que la sincérité, la congruence est un accord interne entre ce que l'on est, ce que l'on perçoit de soi, des autres, ce que l'on pense, ce que l'on ressent, ce que l'on communique.

Ex de non congruence : « Tout va bien, pas de problème » nous dit une patiente, visage triste, figé, voix monocorde.

Si nous devinions que ce qui est dit est une façade (et nous le savons parce que nous sommes attentifs à la communication non verbale), nous nous demandons ce qu'elle ressent réellement. Si nous en restons aux propos émis, nous n'aurons pas de connaissance authentique de la personne.

Reconnaître ses propres émotions (se connaître). Savoir les analyser. Savoir les partager.

Se rappeler qu'en cas d'incongruence entre la communication verbale et non verbale, celle-ci est souvent plus sincère, moins contrôlée.

Concepts Carl Rogers Page : 1/4

UE 4.2 – Soins relationnels TD du : 03/03/11 II/ L'empathie

C'est ressentir les sentiments de la personne, comme si on les percevait de l'intérieur, mais sans jamais oublier le comme si.

L'empathie est une qualité de présence qu'une personne peut proposer à une autre personne. Cette qualité de présence a ceci de particulier, elle présuppose que l'on donne toute son attention à la personne qui parle.

On n'essaie pas de l'amener quelque part, de la consoler, de lui montrer des solutions ou de l'abreuver de conseils.

Lorsque nous offrons une écoute empathique à quelqu'un, l'écoute est focalisée essentiellement sur les besoins et les sentiments de la personne qui parle.

C'est ce que dit, ce que ressent la personne et non ce que ça me dit.

Le thérapeute est capable de comprendre une situation non pas depuis son cadre de référence, mais depuis celui du patient. Il s'agit donc non seulement de comprendre, mais pouvoir exprimer verbalement les émotions que le patient ressent, c'est-à-dire mettre en parole s'il a de la peine à le faire.

L'empathie est différente de la sympathie (« souffrir avec ») où là, il y a identification au vécu avec la personne (syn = symbiose).

Rester vigilant à ne pas s'identifier au client (lui fait perdre son unicité). Ne pas vouloir accélérer le processus.

Dans

...