Garder le contrôle sur les opérations américaines
Documents Gratuits : Garder le contrôle sur les opérations américaines. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Belinda_ag • 25 Avril 2013 • 1 178 Mots (5 Pages) • 783 Vues
Garder le contrôle sur les opérations américaines
23 juin, 10 h. Le programme commence par une rencontre avec le fameux pâtissier français précité, qui livre déjà une autre chaîne belge, le Pain Quotidien, à Manhattan. Rendez-vous très constructif, conclut Frédéric Rouvez à l’issue de la rencontre. Mais trouver de bons fournisseurs locaux n’est pas vraiment un problème pour les dirigeants d’Exki, qui n’en sont pas à leur première implantation internationale. Ils ont fait leurs armes à Paris, ce qui était loin d’être gagné d’avance. «Le plus dur c’est de trouver le bon concept et la bonne formule !», souligne le tandem en pointant l’échec de la chaîne britannique «Prêt A Manger» (Ndlr : qui fut l’une de leur source d’inspiration avant de lancer Exki). Celle-ci a raté son premier essai avant de revenir quelques années plus tard avec un concept revu et corrigé. En clair : mieux adapté aux goûts des Américains.
23 juin, 12 h. Les deux hommes sont invités à déjeuner par BNP Paribas Fortis, qui possède une filiale américaine et dont ils sont déjà clients en Belgique. Autour de la table figure entre autres Filip Dierckx, le vice-président du comité exécutif de la banque, qui participe à la mission. Objectif : examiner d’éventuelles possibilités de financement sur place. «J’ai fait la connaissance de Filip Dierckx dans l’ascenseur de l’hôtel. Nous nous rendions tous les deux à la même réception», remarque Frédéric Rouvez. Ce genre de contacts dans le cadre de missions princières permet de rompre la glace et d’entrer plus facilement dans le vif du sujet. C’est que les responsables de l’enseigne ont d’ores et déjà décidé que s’ils ouvraient une filiale aux Etats-Unis, celle-ci serait gérée par leurs soins. Il faudra donc un apport de fonds non négligeable. «Nous pourrions, tout en gardant le contrôle, nous associer dans le cadre de cette opération à un partenaire local qui pourrait nous apporter de l’expertise et participer à l’investissement. Nous avons déjà des pistes mais pas encore de business plan», détaille Nicolas Steisel. La mise de fonds initiale serait de quelque 4 millions d’euros au minimum.
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23 juin, 15 h. Rendez-vous avec un expert local du marketing. Première conclusion : le nom et l’identité de l’enseigne verte à la carotte seront dupliqués outre-Atlantique mais il faudra vraisemblablement adapter le slogan (Natural Fresh & Ready) en insistant davantage sur le côté healthy (bon pour la santé), avancent les pères du concept. Il s’agira de se distinguer dans la jungle des snacks new-yorkais, où les termes «Fresh & Natural» sont quelque peu galvaudés. «Même le resto asiatique du coin joue désormais cette carte en placardant sur ses murs, comptoirs et frigos, des affichettes indiquant just made, just cooked, just baked ou encore 100 % natural», relèvent-ils. «Les Américains accordent de plus en plus d’attention à une alimentation saine et aux produits qui respectent l’environnement. Avec notre offre de produits en partie bio, nous nous inscrivons dans cette tendance», complète Laurent Kahn, le directeur général d’Exki.
23 juin, 18 h. En attendant devant l’hôtel le bus qui emmène la délégation à l’hôtel Waldorf Astoria où le consul général donne une réception belge en l’honneur du couple princier, Frédéric Rouvez croise le ministre wallon de l’Economie Jean-Claude Marcourt. C’est l’occasion de lui toucher un mot de l’investissement que l’entreprise bruxelloise a l’intention de réaliser en Wallonie. «Nous voulons agrandir l’atelier que nous avons à Nivelles. La Région wallonne accorde-t-elle des primes pour ce genre d’investissement ?», l’interroge-t-il.
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