Etude du consommateur
Dissertation : Etude du consommateur. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar robin duquesne • 11 Mai 2021 • Dissertation • 1 946 Mots (8 Pages) • 508 Vues
Qui sommes-nous ?
Nous sommes quatre jeunes diplômés en “Psychologie du Travail, des organisations et économique”. Trois hommes et une femme, d’origines différentes, aux parcours variés et aux multiples passions.
Cependant, nous avons trois points communs qui nous réunissent. Nous vivons à Bruxelles, nous sommes issu.e.s du même cursus universitaire à l’ULB, et la thématique de l’environnement et de sa préservation nous tient particulièrement à cœur. En effet, nous restons sensibles à cette problématique et ouverts à la réflexion et l’étude des questions d’environnement qui menacent notre futur et celui des générations suivantes.
C’est donc avec grande joie et engouement que nous nous sommes penchés sur la d emande venant de la région de Bruxelles. Cette requête sollicite notre analyse quant aux moyens pouvant être mis en place de façon à sensibiliser les jeunes vivant en kots ou colocation, afin de réduire la production de déchets alimentaires au sein de leur habitation.
Il s’agit ainsi d'une problématique que nous connaissons parce qu'elle nous touche directement dans nos vies et valeurs, mais également, car elle aborde des sujets sur lesquels nous avons déjà travaillé. C’est pourquoi nous pourrons mobiliser nos savoirs quant à l’analyse des comportements du consommateur, son processus décisionnel, mais aussi les acquis relatifs à la modification des comportements, ou encore à la prédiction des intentions d’usage tel que, la théorie de l’action raisonnée, la théorie du comportement planifié, l’acceptation des technologies, l’expérience utilisateur...
En effet, la région bruxelloise a mis en place depuis 1989 une institution qui gère l'administration de l'environnement et de l'énergie de la Région de Bruxelles-Capitale. Cette dernière, se préoccupe ainsi de quatre missions principales.
La première, consiste à veiller à la mise en place des traditionnelles tâches administratives concernant l’environnement : légiférer, autoriser, contrôler.
La deuxième mission, qui nous concerne plus spécifiquement dans le cadre de ce cas, est celle de sensibiliser, conseiller et soutenir, de manière à permettre une transition environnementale et énergétique pour notre Capitale.
Troisièmement, cet organe s’assure de la mise en place des métiers opérationnels et de terrain afin de, par exemple, participer au développement de certains espaces verts et naturels à Bruxelles.
Enfin, Bruxelles environnement se préoccupe de collecter les données scientifiques environnementales, afin de soutenir les missions évoquées ci-dessus et leur opérationnalisation.
Bruxelles-environnement possède également depuis 2015 son propre portail centralisant toute l’information sur l’alimentation durable. « Good Food » récolte donc déjà de nombreuses idées, projets, et outils en vue de faciliter la réduction des déchets alimentaires, une meilleure alimentation, et la possibilité de cultiver en ville.
Nous allons ainsi également proposer des pistes de solutions et les façons de les mettre en place en nous appuyant notamment sur nos connaissances acquises au sein de notre cursus universitaire de Psychologie à l’ULB. Nous allons ainsi mobiliser nos savoirs académiques, la littérature scientifique, mais également, notre vécu en tant qu’étudiant, connaissant les réalités et contradictions de la vie en collocation et/ou en kot avec d’autres étudiant·e·s
Les facteurs de gaspillage alimentaire
Au niveau des ménages, les facteurs qui impactent le gaspillage : sont une mauvaise sélection des produits alimentaires; le surachat; une mauvaise conservation des produits; des pertes de préparation excessives; l’incapacité à utiliser les produits dérivés de ceux achetés; un manque d’équipement; des portions excessives; l’incapacité du consommateur d’extraire toutes les parties consommables du produit; les méthodes de service.
D’autres aspects plus psychologiques ou émotionnels sont également présents tel que le désir d’être un bon hôte et dès lors d’offrir de la nourrir en abondance à ces convives; vouloir limiter la fréquence des courses et donc d’acheter beaucoup d’un coup; un manque de conscience et de vision globale du volume de déchets alimentaires engendré; un manque de compréhension de la différence entre “à consommer avant” et “de préférence avant”; une mauvaise utilisation du packaging pour conserver les aliments et un manque de compréhension de ce qui y figure; ne pas apprécier les produits et donc les jeter (Aschemann-Witzel et al., 2015; Girotto et al., 2015).
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