Cours Psychologie Clinique: Pourquoi s'intéresse t-on à l'enfant au sens psychique ?
Dissertation : Cours Psychologie Clinique: Pourquoi s'intéresse t-on à l'enfant au sens psychique ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 19 Mai 2014 • 4 980 Mots (20 Pages) • 1 549 Vues
PSYCHOLOGIE CLINIQUE
Pourquoi s'intéresse t-on à l'enfant au sens psychique ?
Devenir parent → Problème de société
Pendant longtemps jusqu'au 18ème siècle :
L'enfant était tenu comme un être irresponsable (entre humain et animal), imparfait, immature, il fallait l'éduquer (éduquer ses mauvais penchant), l'apprentissage est très important.
→ On s'intéressait a lui seulement pour dresser ses pulsions. Comment en faire un individu travailleur ? Un être obéissant ?
L'enfant était censé reproduire l'ordre social càd la reproduction. Il fallait donner un héritage aux enfants mais la principale angoisse des parents était qu'il dilapide tous les biens au fur et à mesure des générations.
Les enfants devaient intégrer des normes pour reproduire la société dans laquelle ils vivaient.
Dans les sociétés agricoles ils avaient besoins de bras donc faisaient beaucoup d'enfants.
A l'époque, le concept d'adolescent n'existait pas.
Les premières menstruations aujourd'hui = 12 ans ; l'âge du premier enfant = 30 ans.
Avant, au 18ème siècle : premières menstruations = 15 ans ; l'âge du premier enfant = 17 ans
→ On passe directement du statut de l'enfance au statut de parents.
La puberté des garçon se fait vers 13-14 ans. Il n'y avait pas de mixité entre filles-garçons (école des filles/ école des garçons). Les hommes apprenaient un métier très tôt et allaient à la guerre.
Intérêt des guerres pour les hommes = violer toutes les filles (toléré) + pillage + … = création d'une expérience sexuelle. Puis en rentrant de la guerre les hommes s'installaient pour fonder une famille et avoir une vie sexuelle autour du mariage.
→ On vivait autour du mariage.
Jusqu'au 19ème siècle :
Un bébé avait 1 chance sur 2 de vivre ( ≠ maladies : coqueluche...). Il représentait un danger. On ne voyait pas le bébé comme un être humain mais comme un être de limbe (=purgatoire/ pas encore dans le monde des H).
Beaucoup de bébé n'étaient pas baptisé car peur qu'ils meurent. Mais si les bébés étaient nombreux c'est parce qu'il n'y avait pas de contraception et donc pour beaucoup étaient non désirés. Ils étaient alors considérés comme « gêneurs », une bouche de plus à nourrir.
De plus, la grossesse était la 1ère cause de mortalité chez les femmes :
Phénomène physiologique qui accentue toute situations
Vécu avec bcp d'anxiété car dangereux.
Accouchement : très dangereux pour la mère comme l'enfant = infections extérieures.
A cette époque les enfants sont peu investit car bcp de bébé illégitime (25 % des naissances étaient illégitimes (or mariage) donc abandon d'enfants de manière anonyme dans des hospices. Ou encore, pour les enfants des femmes aisées, ils sont pris en charge un temps par des nourrices qui vont les nourrir jusqu'au sevrage. Parfois il y avait rupture du lien enfant-nourrice juste après le sevrage.
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Aujourd'hui les enfants sont devenus rares et chers (environ 2,2 enfants par femme). Mais à l'époque, il y avait plusieurs enfants par famille (environ 10 enfants donc certains mourraient). On ne s'intéressait pas à la réussite de l'enfant. Aucune angoisse au n° de son développement.
Possibilité pour chaque enfant de trouver sa place dans la société en fonction de sa personnalité : l'enfant dégourdi reprenait l'affaire du père, le simplet (on n'allait pas voir le psy) était garçon de ferme (tâches rudimentaires), le turbulent carrière dans l'armée, le timide devenait ecclésiastique... Les filles étaient bonnes à marier.
=> Concept de l'enfant au niveau psychique n'avait pas sa place (dans une famille).
Les règle d'exploitation et de travail ont changé. Jusqu’à fin 18ème le monde est principalement artisanal et agricole (pendant une très longue période). A l'époque le corps est au centre le toutes activités humaines puis rupture avec ce monde artisanal lors de la RI française. Les règles de fabrication et de la société ne dépendaient plus du corps / force de l'Homme. Le corps est mis de + en + à distance et d'autant plus avec la création de la machine à vapeur (WATT) qui ne fait plus appel à la force physique mais à un matériaux : le charbon.
→ L’Homme produit à l'aide d'un matériaux produit par lui.
A l'époque, le père était chargé d'être le lien de la parole divine, il avait tous les droits sur le corps de sa femme et ses enfants (viol, violence, exploitation …).
A partir de la RI, nouvelle organisation sociale faite autour de la machine et de sa performance : Histoire Moderne.
Les Hommes s'organisent autour des unités de production (filature, hauts-fourneaux ….). et vivent près des usines. Au 19ème siècle, toute la vie s'organise autour de l'usine.
La parole du père s'efface au profit de la parole du patron. L'Homme n'est plus en contact direct avec la matière, il prend ses distances avec ce qui l'entoure (matériaux humain) donc au fur et à mesure la loi du père est mise de côté.
Les machines devenant de plus en plus performantes, il fallait veiller à ce que les enfants le deviennent également. Transmission des savoirs ne se font plus par le père mais à travers l'apprentissage d'utilisation des machines.
Les enfants n'appartiennent plus au groupe de la famille mais au grand groupe industriel (même usine toute sa vie → famille industrielle → paternalisme).
L'usine prenait en charge tout l'aspect matériel de la famille (alimentation, patronage ,vêture, ≠ cérémonies telles le mariages, funérailles … )
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