La découverte freudienne.

La découverte freudienne

1. Sigmund Freud

Présentation Freud :

• Freud né en 1856, dans une famille juive, parents commerçants, qui ont immigrés à Viennes. Il écrit de nombreux ouvrages et notamment ce Texte : Freud présenté par lui-même, 1925, « ma vie n'a d'intérêt que dans sa psychanalyse »
• Moments forts de ses découvertes. Freud neurologue de formation, a fait des études classiques en médecine. Il étudie dans un laboratoire de physiologie, laboratoire de Brucke, sera ensuite assistant de Meynert qui est considéré comme le plus grand anatomiste du cerveau

Ses domaines de prédilection :

• Il étudie le système nerveux des anguilles et des écrevisses. C'est avec Meynert qui cherche dans le cerveau les problèmes, Freud va se mettre à étudier les propriétés anesthésique des cellules nerveuses. C'est là qu'il va entendre parler de Charcot (1825-1893)
• Freud vient a Paris poursuivre ses études et rencontre Charcot et il passe du microscope à l'étude des femmes « étranges » les hystériques

Débat en jeu :

• Débat sur la distinction des 3 causes des symptômes de l'hystérie : organique, fonctionnelle, simulatrices volontaires. Les médecins s'interrogent pour savoir d'où vient l'hystérie
• Autre débat : médecins s'interrogent sur le pouvoir thérapeutique qu'il exerce par leur parole sur le corps malade
• De tout temps la médecine a fait mouche par des mots et Freud assiste aux présentations de malade du maître Charcot

Qui est Charcot ?

• Charcot dirige le quartier dit des convulsionnaires (celles qu'on appelle les hystériques). Charcot isole cette nouvelle classe des convulsionnaire à laquelle il adopte une méthode, celle de prôner l'observation des symptômes corporelles
• La clinique du regard est alors à l’œuvre. C'est la que se mette en place les présentations de malades, des photographies sont faites ainsi que des moulages du corps de ces femmes. Le corps est mis en avant et c'est un objet de savoir
• Charcot raconte une femme paralysée d'une main depuis qu'elle a donné une gifle à son fils. Pour Charcot cela ne correspond pas a une pathologie qui serait provoquée par l'atteinte des nerfs mais qu'elle suit une anatomie imaginaire. Charcot en déduit qu'il s'agit d'une liaison dynamique du cerveau et non plus organique

Rencontre de Freud avec Charcot :

• La rencontre avec Charcot représente pour Freud un choc, il est bouleversé.
• La neurologie naissante tente à donner un statut scientifique à ces phénomènes qui échappent à la volonté des patients et obéissent à la parole médicale. En somme le corps des hystériques est converti en un espace de recherche et d’expérimentation
• Freud est convaincu que jusqu'à Charcot l'hystérie avait été très peu étudiée, il est choqué de la patience avec laquelle on étudie... ça ne correspondait pas à la recherche des cause des symptômes organique ici il y en a qui n'en n'ont pas

Freud retient plusieurs choses :

• L'authenticité des phénomènes
• Les paralysies hystériques sont sensibles à l'hypnose, elles surviennent sous hypnose
• Les liaisons supposées rendre compte de la paralysie ne sont pas visibles, paralysie présente alors qu'organisme intact
• Freud découvre l'hystérie masculine → anéanti les thèses rattachant l'hystérie à l'utérus

Freud reprend l'analyse de Charcot en allant plus loin :

• Freud va essayer de découvrir qu'elle est la cause de ces symptômes si ce n'est pas organique et va laisser Charcot et va aller plus loin
• Avant de quitter paris, il va réaliser un travail de comparaisons de paralysies hystérique et organique. Charcot l'invite à aller chercher du coté des hystéries masculines, il pense la solution est là

Passage à Berlin :

• Avant son retour à Viennes il reste à Berlin afin d'étudier les maladies de l'enfance, s'installe dans un institut publics des enfants malades
• Retour sur son bilan de neurologue, la société des médecins viennois est très masculine. Ce qu'il raconte est mal perçut car la thèse de l'hystérie masculine ne plaît pas aux médecins

Freud et Breuer :

• Freud va cependant trouver quelques échos et va travailler avec un médecin qui s'appelle Breuer avec lequel il va écrire « étude sur l'hystérie ». Un cas célèbre : la patiente Anna O, dont les symptômes divers et très handicapant indiquait l'hystérie, le document clinique est très important et détaillé car la malade rapportait tous les jours au médecin ce qui lui arrivait. Breuer utilisait l'hypnose qui permettait de retrouver un élément oublié du passé et était suivie de la disparition d'un symptôme
• Anna très intelligente, à 21ans, dont les symptômes l’immobilisaient dans son lit, contracture des extrémités, des troubles visuelles, difficultés de tenir sa tête droite, une toux majeure, un dégoût de la nourriture, une impossibilité de boire, trouble du langage qui parfois la rendait incapable de comprendre et parler sa langue maternelle
• Cependant son corps intact plus un certains nombre d'éléments menaient a pensé que c'était une hystérie et non une maladie car il n'y avait aucune atteinte organique mais plus un choc affectif et les symptôme se présentaient de façon capricieuse et inattendue. Le médecin conclut à une grave hystérie

Origine des symptômes de Anna O :

• Dernier élément majeur : les symptômes sont apparus dans un temps où elle soignait son père malade
• Symptômes qui ont pris une tournure majeure lorsque son beau frère mourra et qu'elle se rendit compte de ses sentiments amoureux à son égard

L'hypnose :

• L'hypnose permet de retrouver un événement passé et détruit le symptôme → élément survenu dans le passé était donc à l'origine de ce symptôme et le fait de s'en souvenir à un effet sur ce symptôme
• Une fois évoqué ces fantaisies passées, la patiente retrouvait une vie normale jusqu'au nouvel excès
• C'est la patient elle même qui utilisait la cure par la parole

Freud et l'histoire de la clinique médicale :

• Freud passionné par l'histoire clinique médicale de se suivie thérapeutique à succès et reprend et applique à de nombreux de ses malades la méthode de Breuer (talking cure) et Freud va se mettre a considérer, à accorder de plus en pus aux récits des patients, leur histoire. Car l'hystérique féminine ou masculine souffre de réminiscence
• Le constat est que les souvenirs qui peuvent paraître insignifiant ont fait à l'enfance un traumatisme. Tant que c'est pas passé par la parole, c'est refoulé et provoque un symptôme

Paralysie psychique :

• Freud renonce à chercher des preuves de la liaison à l'origine du symptôme hystérique, →  causalité psychique du symptôme
• Il découvre que la paralysie psychique se fait à l'idée que le patient se fait de son organisme. Il avance également l'hypothèse de l'existence de phénomènes inconscients à l'origine de symptômes hystériques

Paralysie hystérique :

• Freud découvre que la paralysie hystérique obéit au fait de que le patient se fait de l'organisme. Ce n'est pas le bras qui est malade par exemple, mais sa représentation. Il y a d'un coté d'organisme et de l'autre le corps
• Le corps est de nature langagière et c'est en cela qu'il se distingue de l'organisme. Choc de la découverte de l’inconscient, l'inconscient gouverne nos orientations. Le narcissisme humain, la volonté de contrôle. C'est toujours très difficile pour l'homme de n'être pas maître
• On doit à Freud le fait que le corps parle sans le savoir et qu'il se met à l'écoute des patients et à l'écoute des effets de la parole sur les symptômes du corps

Exemple :

• Des sujets n'arrivent pas a avoir d'enfant, aujourd'hui grâce au progrès de la science on peut aider un sujet féminin a tomber enceinte alors qu'elle ne peut pas, parfois c'est un échec et les parents entre dans un processus d'adoption et au moment où on leur dit ils peuvent adopter, la femme tombe enceinte. C'est donc autre chose qui était en jeu

Conclusion :

• L'amour de la vérité de Freud et son désir de savoir vont être aux commandes de sa démarche
• Freud ne va pas hésité à modifier sans cesse sa théorie et au fur et a mesure il va complexifier les choses. Malgré un certain isolement que vont susciter certaines de ses découvertes (hystérie masculine, sexualité enfantine)

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