L'homme bénéficie-t-il d'une liberté absolue?
Dissertation : L'homme bénéficie-t-il d'une liberté absolue?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar philosophie2 • 15 Février 2018 • Dissertation • 894 Mots (4 Pages) • 1 828 Vues
Selon Sigmund Freud, l’homme bénéficie-t-il d’une liberté absolue ?
La liberté fut un thème soulevant plusieurs débats existentiels. La liberté d’expression, liberté des travailleurs, liberté des femmes… Le thème de la liberté amènera certains philosophes à réfléchir sur le sujet, comme Sigmund Freud et Jean-Paul Sartre par exemple. Plusieurs se prétendent libre à certains niveaux, tandis que d’autres affirment ne pas bénéficier d’assez de liberté. En fait, qu’est-ce que la liberté? Selon le dictionnaire philosophique, la liberté consiste en un état de non contraintes, pouvoir agir sans contraintes. Sigmund Freud affirme que l’être humain n’est pas un être libre. Bien que mon admiration pour Freud soit très grande, je crois fortement que l’humain est un être totalement libre. Croire que l’homme est totalement libre peut mener sur une fausse piste, en pensant qu’il peut faire tout ce qu’il veut. Ce n’est cependant pas de cette liberté dont nous traiterons. Au contraire, penser que l’humain n’est pas libre peut susciter l’attention et être vu comme si nous étions des prisonniers. Bref, une mise en contexte de l’époque, l’explication de la pensée de Freud ainsi qu’une prise de position vont éclairer ce sujet parfois vague.
Le XXe siècle a été grandement influencé par Sigmund Freud, grand philosophe de l’époque. L’époque dans laquelle il vit a été influencée par la révolution industrielle et par le capitalisme émergeant. Le développement scientifique de la fin du XIXe siècle aura des répercussions au niveau de la médecine. Bien que des avancées ont vu le jour, la médecine ne s’attarde qu’uniquement aux symptômes physiques. Pour guérir un patient, il doit y avoir un symptôme observable et concret. Les maladies mentales ne sont pas la priorité des médecins, elles leur paraient trop abstraites, voire inexistantes. Certaines personnes auront une lueur d’espoir, lorsque Sigmund Freud repoussera les questionnements concernant la psychologie de l’être humain. Il proposera une étude plus subjective de l’homme et d’une réalité qui le constitue, l’inconscient. Les symptômes reliés à l’hystérie seront alors éclaircis grâce à Freud.
Médecin spécialisé en neurologie, Sigmund affirme que l’homme n’est pas doté d’une liberté absolue. Il est avant tout, selon lui, un être rempli de désirs, un être de pulsions. L’homme est caractérisé, au niveau psychique, par ce qu’appelle Freud le « ça ». Le ça renferme toutes les pulsions et tous les désirs de l’homme. Parmi ces désirs, on y retrouve les besoins organiques et biologiques de l’individu. Que ce soit les pulsions de vie, que Freud nomme « Éros », ou les pulsions de mort ou d’agressivité, appelées « Thanatos », l’inconscient tente de combler ces envies coûte que coûte. La vie de l’homme serait donc dictée par le ça. Cependant, nous vivons en société. La base de la vie en société est d’établir et suivre des règles, des lois. Quelqu’un ne peut pas décider de tuer ou frapper quelqu’un comme bon lui semble par prétexte que ses pulsions le lui ont fait commettre cet acte. La morale transmise par l’entourage, souvent de génération en génération fait alors son entrée et dicte ce qui est acceptable ou non. C’est ce que Freud appelle le « surmoi ».
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