Sigmund Freud, l’homme bénéficie-t-il d’une liberté absolue ?
Dissertation : Sigmund Freud, l’homme bénéficie-t-il d’une liberté absolue ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Louis Gregoire • 5 Août 2019 • Dissertation • 877 Mots (4 Pages) • 2 166 Vues
Dans la société du 19e siècle, l’organisation sociale n’est pas favorable et l’équité est encore moins respectée. Un écart se crée dans les populations, les plus riches dominent les plus pauvres et ceux-ci vivent dans des conditions exécrables et surtout insalubres. C’est à ce moment que les philosophes tel que Karl Marx se posent des questions sur la condition humaine, à savoir si l’être humain est vraiment libre. Lors de notre souper philosophique, nous en viendrons à discuter de la question existentielle de Sigmund Freud à savoir si l’homme bénéficie d’une liberté absolue. Nous allons débattre de cette question en commençant par la mise en contexte de l’époque de Freud ensuite en caractérisant sa pensée et pour terminer je démontrais mon opinion sur celle-ci. (125)
¬¬¬¬¬¬¬¬¬Le 19e siècle est une époque où beaucoup de questions sont remises en cause, ce qui bouleverse la façon dont l’être humain est défini. L’époque de Freud est caractérisée par le développement scientifique, dont il laisse son influence dans le domaine médical. Car, il s’oppose au traitement des malades atteints d’hystérie. Les médecins de cette époque ne trouvaient que des explications concrètes et observables à des symptômes de maladies. Ces actions dans la médecine laissent peu de place à d’autres explications sur les symptômes de maladies qui sont jusque-là inexplicables. Ces études prônent une vue plus subjective de l’homme en tenant compte d’une réalité qui était ignorée, celle de l’inconscient. C’est à ce moment qu’il développe la psychanalyse pour soigner les malades. Cette ère marque aussi la phase d’industrialisation qui transforme les relations dans la société, les relations avec le travail deviennent plus étroites. C’est d’ailleurs à cette époque que l’on prend conscience que l’homme est exploité ce qui donne naissance à de nouvelles philosophies telle que le Marxisme. (169)
Selon Freud, la liberté n’est pas absolue pour l’homme, car l’être humain n’est pas maître de sa vie selon ses intentions, mais il serait habité par des forces : les pulsions inconscientes. En effet, ce qu’il essai de nous faire comprendre c’est que les actions de l’homme seraient grandement influencées par son inconscient. Freud définit l’inconscient comme étant un endroit où se situent les pulsions et les désirs qui forcent un individu à agir d’une certaine façon. En effet, les pulsions et les désirs passent par les trois composantes qui sont le « ça » le « moi » et le « surmoi ». Le « ça » est donc la première composante par où passe les désirs et pulsions, c’est ceux-ci qui offre une réponse immédiate afin de combler les pulsions et désirs, qui ont une influence directe sur les actions du « moi ». Celui-ci ajuste les pulsions de l’individu selon les réalités extérieures. La troisième composante est celle du « surmoi » qui vient donner un principe de moralité afin d’empêcher le « moi » d’agir contre les normes et les valeurs de la société, c’est cette instance qui domine les autres. C’est pour ces raisons que Freud affirme que nous ne sommes pas libres, car nous sommes contrôlés par notre inconscient. (211)
Pour ma part, je suis d’avis que l’être humain ne bénéficie pas d’une liberté absolue, car comme Freud le mentionne : « Il n’est pas
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