Introduction: Freud Malaise dans la culture (1929)
Commentaire de texte : Introduction: Freud Malaise dans la culture (1929). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar marororo • 2 Janvier 2022 • Commentaire de texte • 391 Mots (2 Pages) • 1 334 Vues
Introduction de texte
Freud, Malaise dans la culture (1929)
Freud relève le thème de l’hostilité énigmatique de l’Homme et l’agressivité de celui-ci que l’on ignore. Par témoignage de violence dont l’Homme se montre capable à travers par exemple les guerres, Freud interroge la nature humaine et soulève le problème suivant ; « L’agressivité serait-elle innée ou acquise culturellement chez l’Homme ? », à partir de ce problème Freud défend la thèse de l’essence agressive de l’Homme et acquiesce la thèse de l’Homme naturellement décent.
Il cherche alors a demander à l’Homme lui-même de s’interroger sur la source de sa propre agressivité et définir alors ses manifestations. De ce fait, Freud déploie son argument de la manière suivante ; Tout d’abord Freud décrit la violence de l’Homme comme une chose naturelle (« tendance », « hostilité primaire ») qui est originaire des instincts de l’Homme (« données instinctives »). La tendance de l’Homme à la violence n’est donc pas une acquisition en conséquence de la vie en société. Cet argument s’appuie sur des constats d’expériences tirées de l’histoire individuelle ou collective (« enseignements de la vie et de l’histoire ») qui nous présentent les actes de l’Homme : exploitations, viols, vols, tortures, meurtres, guerres. « Autrui » est principalement un objet sur lequel peuvent se défouler les pulsions agressives de chacun d’entre nous, pulsions inconscientes inscrites dans le psychisme de tout Homme.
Ensuite Freud relève aussi la notion de spontanéisme ; « Dans certaines circonstances favorables en revanche […] l’agressivité se manifeste aussi de façon spontanée, démasque sous l’homme la bête sauvage.. », de là Freud soutien encore sa thèse sur la violence innée, elle se « met au service de quelque dessein », elle se déclare impulsivement chez l’Homme.
Enfin, pour clôturer sa thèse Freud liste ainsi de grands événements qui illustrent la violence de l’Homme sur lui-même (« La prise de Jérusalem par les Mongols […] la dernière guerre mondiale ») et sustente alors ses idées ; en définitive la violence chez l’Homme se trouve naturelle chez l’Homme mais le passage à l’acte violent n’est seulement explicable que par la manière dont chacun se juge aux autres, sa cause vient du sentiment d’avoir le droit d’agir violemment.
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