Problématique de recherche
Dissertation : Problématique de recherche. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar gunter0607 • 19 Mars 2023 • Dissertation • 7 360 Mots (30 Pages) • 225 Vues
Problématique de recherche
1. La problématique de recherche
1.1 Définition du problème et question générale
« […] le nombre d’utilisateurs actifs sur les réseaux sociaux dépasserait prochainement la moitié de la population mondiale. » (Forbes, 2020, cité dans Beaupré, 2021, p. 6) L’un des premiers réseaux sociaux avoir apparu en 2004, Facebook compterait un nombre approximatif mondial de 2,8 milliards d’utilisateurs, chaque semaine, en 2020. Un an après, le taux d’utilisateurs des réseaux sociaux que possède META, une entreprise de technologie, s’accru à 3,3 milliards (CBNC, 2021, cité dans Beaupré, 2021) L’accès indispensable de réseaux sociaux sur diverses plateformes, comme les téléphones, les ordinateurs et les tablettes électroniques occasionnent non seulement la dépendance des médias, mais aussi la hausse de santé mentale. Rappelons, entre autres, la pandémie de COVID-19 qui a affectée la population mondiale engendrant de nombreuses procédures d’isolations et des mandats de vaccination pour empêcher la propagation du virus. En tenant compte des strictes procédures d’isolations, il est intéressant de questionner si les données datant de 2020 et 2021, soit le nombre d’utilisateurs de Facebook (CBNC, 2021, cité dans Beaupré, 2021), ont accrues en raison de la pandémie de COVID-19 et si cette dernière est en contiguïté avec la hausse de trouble de santé mentale dans la société Canadienne. Commission de la santé mentale du Canada, 2013, et Whiteford et al., 2013, cité dans Mantoura, Roberge et Fournier, 2017) Les travaux de plusieurs auteurs dévoilent que la plus jeune génération, soit les adolescents et les jeunes adultes sont plus probables d’être atteinte du phénomène d’« addiction à Internet » (Cartierre, Coulon et Demerval, 2018) D’un autre côté, des auteurs Donath et boyd (2004, cité dans Beaupré, 2021, p. 17), affirment que:
« […] les réseaux sociaux numériques servent d’importants signaux d’identité aidant les internautes à naviguer dans le monde social et à négocier leur individualité. Dans le virtuel comme dans le réel, l’identité est étroitement liée à la notion de différence. La représentation de soi consiste donc en la mise en évidence […] ».
Dans l’ensemble, ces auteurs soutiennent que l’utilisation des réseaux électriques, chez les jeunes, contribue à la création et à la compréhension de leur individualité, d’autant plus, à l’accès d’une diversité. Bref, ce phénomène de cyberaddiction (Cartierre, Coulon et Demerval, 2011) pose question sur l’augmentation des troubles de santé mentale auprès de la plus jeune génération, soit les jeunes adultes.
1.2 Importance du problème
Ce texte vise à approfondir les connaissances sur les impacts de la dépendance aux téléphones sur la santé mentale des jeunes adultes. Notre intérêt pour ce sujet est né lors de l’apparition de la pandémie du COVID-19. En effet, les procédures de confinement ont empêché la population mondiale de sortir pleinement, donc, nous avons tous optés les appareils électroniques pour nous divertir dans le confort de chez soi. Saisir les impacts de la dépendance aux écrans est important pour mieux comprendre les risques associés à leur utilisation excessive et pour encourager des pratiques plus saines et équilibrées en matière d'utilisation des technologies. De nombreuses études se sont intéressées aux facteurs qui influencent une mauvaise santé mentale chez les étudiants addicte à Internet. On sait par exemple que l’âge, le sexe, le milieu de vie, l’état civil et l’occupation sont des facteurs plausibles. (Gao et al., 2020, et Mantoura, Roberge et Fournier, 2017) En revanche, on sait très peu de choses des enjeux de la dépendance à Internet parmi les jeunes, soit la tranche d’âge 20 à 29 ans. La présente recherche a donc pour but d’étudier les impacts de la dépendance d’Internet sur la population des jeunes adultes.
1.3 État de la question
1.3.1 Définition des concepts
Un bien-être est un résultat d’interactions socioéconomique entre personne ou groupes, au cours d’une vie. (Global Consortium for the Advancement of Promotion and Prevention in Mental Health, 2008 et Herman et Jnaé-Llopis, 2005, cité dans Mantoura, Roberge et Fournier, 2017) Pour le Departement of Health (2012), les déterminants de la santé mentale sont classés en facteurs de risque et en facteurs de protection. Les facteurs de risque accentuent les dangers qu’un trouble mental se développe, par exemple le traumatisme infantile, où une personne qui a subi des abus, de la négligence ou d’autres formes de traumatisme pendant l’enfance est plus susceptible de développer une dépression. Tandis que les facteurs de protection contribuent à accroître la capacité des personnes à faire face aux détresses et à apaiser l’impact du stress et de la dépression sur le bien-être émotif et social d’une personne par exemple les relations sociales positives. Le soutien social peut aider à réduire le risque de dépression en offrant un sentiment d'appartenance, de soutien émotionnel et de connexion avec les autres. Il permet ainsi à protéger et à développer la santé mentale.
Pour d’autres auteurs, la santé mentale est : « […] un état de bien-être dans lequel une personne peut se réaliser, faire face aux difficultés normales de la vie, travailler avec succès et de manière productive et être en mesure d’apporter une contribution à la communauté. » (World Health Organization et Calouste Gulbenkian Foundation, 2014, cité dans Mantoura, Roberge et Fournier, 2017, p. 107) Il est donc important de garder une état physiologique stable pour se réaliser pleinement dans une société. Cependant, selon l’OMS (2013), la santé mentale peut être influencée par divers facteurs socioéconomiques comme l’âge et les conditions de vie.
1.3.2 Facteurs de santé mentale
Gao et al (2020) se sont intéressés sur multiples facteurs qui pourraient influencer la santé mentale d’un individu. Selon leur recherche, les auteurs ont remarqué que l’âge en fait partie. Ils ont émis un sondage examinant le taux des problèmes de santé mentales auprès de 4827 participants chinois. Les auteurs ont remarqué que 48,3% des participants âgées entre 21 à 30 ans avaient un taux de dépression plus élevé que les participants de d’autre tranche d’âge. Malheureusement, Gao et al n’ont pas approfondi au sujet des causes de trouble de santé mentale chez cette tranche d’âge. (Gao et al., 2020)
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