Recherche sur les plaies et la cicatrisation

J’ai décidé d’effectuer ma recherche dans le cadre de l’unité optionnelle sur les infirmiers ayant un diplôme universitaire « plaies et cicatrisation ». J’ai pu remarquer que tous les infirmiers sont amenés à pratiquer régulièrement dans leur carrière et ce, quel que soit leur lieu d’exercice, le pansement. Que ce soit la dermatologie, la néphrologie, la réanimation, l’oncologie, la chirurgie, les soins à domicile, tous sont concernés. Pourtant, la technique est parfois peu, voire mal maîtrisée. D’une équipe à l’autre, d’une année sur l’autre, le matériel, les produits et les protocoles changent ou évoluent. Pour prendre mon cas personnel, désirant exercer à domicile dans le futur, je me suis dit qu’accentuer mes recherches sur cette discipline pourrait être pertinent. Ce diplôme pourrait certainement m’être d’une grande utilité dans la prise en charge de personnes soignées porteuses de plaies. D’autant plus que l’exercice libéral laisse peu de place à l’échange avec ses pairs et que la formation continue est souvent désertée. Il est vrai que certains se conforment simplement et logiquement aux prescriptions. D’autres apprennent et conseillent en se basant sur des connaissances acquises avec l’expérience et la formation initiale. Mais la possibilité d’effectuer une formation universitaire pour parfaitement maîtriser ce soin me semble être un atout majeur dans un geste si courant. De plus, avec cette possibilité de prescription qui s’offre à nous maintenant, connaitre de manière plus approfondie les mécanismes de plaies et cicatrisation ne ferait que bonifier ce droit fraichement acquis. Pour vérifier ce sentiment et approfondir mes connaissances à ce sujet, j’ai entamé les recherches suivantes :

1. Textes législatifs

Les textes relatifs pour le « D.U plaies et cicatrisation » sont uniquement universitaires et n’ont pas d’inscription dans le code de la santé publique. Il faut donc se référer aux textes de la formation initiale du diplôme infirmier pour appliquer en pratique le contenu de cette spécialité. Le texte portant sur la prescription infirmière peut être utile à l’application de cette spécialité pour prescrire un matériel spécifique aux références acquises dans la formation. Il est fort probable que les textes concernant ce diplôme et sa reconnaissance évoluent dans les années à venir. Suite aux réformes actuelles qui font évoluer le statut infirmier et sa reconnaissance.

2. Formation

Cette formation est dispensée dans 14 facultés de médecine sur l’ensemble du pays. Ce chiffre englobe l’ensemble des diplômes relatifs à la cicatrisation. A Toulouse, la formation porte sur un Diplôme universitaire de lymphologie, ulcères vasculaires. Pour l’ensemble des établissements dispensant ces diplômes, la durée de la formation s’étend sur une année. J’ai choisi de parler plus particulièrement du diplôme dispensé à la faculté de Nantes. Celui-ci s’étend donc sur une année. Cette formation continue pour les infirmiers diplômés d’état est ouverte aux docteurs en médecine, internes et étudiants en médecine de 3ème cycle, docteurs en pharmacie, internes et étudiants en pharmacie de 3ème cycle, Kinésithérapeutes, Stomathérapeutes et Diététiciennes. Les conditions d’admission à la formation s’effectuent sur dossier. Cette formation a un coût s’élevant à peu près à huit cent trente euros. La formation comprend cent vingt heures de cours répartis sur une année universitaire dont vingt heures de stage. Ces stages sont répartis de novembre à mai. Les cours sont effectués

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