Impuissance linguistique et violence chez l'adolescent
Mémoire : Impuissance linguistique et violence chez l'adolescent. Recherche parmi 301 000+ dissertationsPar clodjro • 24 Mars 2024 • Mémoire • 6 399 Mots (26 Pages) • 168 Vues
LODJRO POLICE NATIONALE
Clotaire Atelier N°5
Sorbonne Université
DIPLÔME D’UNIVERSITÉ
« Adolescents difficiles approche psychopathologique et éducative »
IMPUISSANCE LINGUISTIQUE ET VIOLENCE CHEZ L’ADOLESCENT :
DES MOTS A LA PLACE DES MAUX
Année universitaire 2020-2021
Directeur du DU et Président du jury
Professeur David COHENSOMMAIRE
- Remerciements
- Introduction
I - La violence : nouveau mode d’expression ?
1. Quand les mots manquent.
2. Quand le corps parle.
II - H**** : enfant tyran ou parents défaillants ?
1. Exposé.
2. Vision parentale.
3. Vision de l’adolescent.
III - Le policier ; rôle préventif, répressif ou social ?
1. Rôle institutionnel.
2. S’adapter pour mieux aider.
3. Association et partenariat.
IV - Conclusion
VI - BibliographieRemerciements
Je souhaite remercier Monsieur le Professeur Philippe JEAMMET pour cette formation ainsi que
l’ensemble de ses collaboratrices pour leurs engagements. Malgré les conditions difficiles liées à la
situation sanitaire actuelle, la qualité des enseignements reçus a été préservée, pour notre plus grand
intérêt.
Mes remerciements s’adressent également à l’ensemble de nos responsables d’atelier qui ont su
partager leurs connaissances et nous apporter leurs soutiens durant ces dix mois de formation.
Merci également aux participants, mes « collègues » de l’atelier 5, issus de divers horizons
professionnels pour nos échanges, qualitatifs et constructifs. Nous avons su faire de nos expériences
personnelles une véritable richesse.
J’adresse également mes remerciements à ma hiérarchie qui m’a permis de suivre cette formation
malgré le déficit de présence au sein de notre commissariat. Ainsi qu’à mes collègues de brigade
pour leurs encouragements et leur compréhension.
Je voudrais enfin remercier ma compagne, fonctionnaire de police au sein d’une brigade de la
protection de la famille ; directement confrontée aux problématiques exposées dans cette formation
de par ses fonctions ; pour son appui et ses éclairages.
Sans oublier mes enfants, tous adolescents, que je ne comprends pas toujours mais que je considère
chaque jour comme mon perpétuel laboratoire d’apprentissage.Introduction
Intégrer les rangs de la Police Nationale n’a pas été une sinécure. Dans un premier temps j’ai exercé
le métier de gendarme adjoint volontaire dans le Sud-Ouest, en peloton de surveillance et
d’intervention. À cette époque, les politiques de recrutement étaient drastiques, liées probablement
aux diverses coupes budgétaires, et ne me permettait pas de pérenniser mon emploi par un contrat
définitif.À La Police Nationale m’offrant cette possibilité, j’ai passé les concours, effectué ma
scolarité et rejoint la région parisienne en qualité de Gardien de la Paix.
Après avoir travaillé dans divers services de la Préfecture de Police de Paris, affecté à des postes
plutôt à tendance administrative, j’ai souhaité évoluer dans mes fonctions et ai demandé ma
mutation au commissariat de police de VANVES dans les Hauts de Seine. Gardien de la Paix en
brigade de roulement de nuit, mes fonctions sont variées : patrouilles, mission de police secours,
prise de plaintes, gestion des gardés à vues, encadrement des effectifs.
Sur mon temps libre, je suis également bénévole depuis deux ans au sein du Prox Raid Aventure,
association déclarée, composée de policiers actifs, œuvrant pour le rapprochement policepopulation au travers d’événements sportifs et citoyens au sein des quartiers. Ces événements sont
avant tout des temps d’échange et de rencontre, avec ces adolescents qualifiés si souvent comme
difficiles. Le temps d’une journée nous prenons l’occasion de partager des instants privilégiés, de
lever les stéréotypes et surtout de mutuellement se réapprivoiser.
Cette affectation en brigade de roulement et mon investissement au sein de l’association
s’inscrivent dans un projet à plus long terme : accéder à un poste d’officier de prévention et de
communication dit MPCE (Mission de Prévention de Contact et d’Écoute). Son rôle est d’être un
partenaire privilégié des chefs d’établissements, des parents et de différentes institutions. Il assure
des missions de prévention et de présence au sein des établissements scolaires de sa circonscription
permettant principalement de lutter contre les violences scolaires et le harcèlement. Ma réussite au
présent diplôme universitaire ainsi que mes diverses expériences antérieures me permettront de
légitimer
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