Dans quelle mesure l’individu somnambulique perçoit-il l’environnement physique des objets qui l’entoure ?

Sens et perception

Problématique : dans quelle mesure l’individu somnambulique perçoit-il l’environnement physique des objets qui l’entoure ?

ou

Dans quelle mesure l’individu somnambulique perçoit-il l’environnement social qui l’entoure ?

• Définir les sens et la perception en les faisant entrer dans le noyau des neurosciences
• Expliquer comment on en est arrivé à étudier le somnambulisme
• Introduire le somnambulisme en précisant la forme que l’on traite, le rapport que l’individu va entretenir avec son environnement en parlant toujours de sens et perception
• Mettre en évidence les mécanismes physiologiques en jeu, donner un exemple d’un individu sain et pathologique
• Faire un aparté sur les possibles causes du somnambulisme ? toujours parler des sens et de la perception
• Mettre en évidence les traitements et leur agissement sur l’organisme et si cela modifie les sens et la perception du somnambule
• Conclure sur le sens et la perception, donner d’autres exemples de parasomnies qui perturbent la perception ?
• Bibliographie , quels ouvrages/ sites on conseillerait

« Ducoup j’ai laissé mon travail tel quel, il faudra déjà qu’on choisisse la forme de somnambulisme à traiter, je trouve personnellement que la forme la plus intéressante est le somnambulisme à risque, il a les mêmes propriétés que la forme typique au niveau des relations de l’individu à son entretien mais se met en danger. Ce qui met vraiment en avant le fait que le sujet ne perçoit pas ce qui l’entoure et ne traite pas bien les informations puisqu’il peut se faire du mal. »

Définition & formes de somnambulisme

Le somnambulisme fait partie des parasomnies occasionnelles.                                                                            Ce phénomène qui survient entre la 3e & 4e phase du sommeil c’est-à-dire au moment du sommeil lent profond. Cette phase correspond au premier tiers du cycle de sommeil. Durant les deux premières heures après l’endormissement.

Le somnambulisme est très fréquent et touche environ 10 a 30% des enfants & 10 à 20% des adultes, l’éveil de l’individu est incomplet et dissocié c’est-à-dire que l’éveil moteur est effectif mais pas l’éveil cortical.

Nous distinguerons ici trois formes de somnambulisme :

• La forme typique : survient entre une et trois heures après l’endormissement, peut se répéter deux à trois fois maximum dans la nuit.

L’individu peut se lever les yeux ouverts sans paraitre voir, éventuellement se mettre à parler, sa déambulation est lente. Il peut réaliser des actes relativement élaborés mais avec maladresse. Il n’y a pas de difficulté à le reconduire dans son lit, l’attitude est docile. Certains somnambules retournent spontanément dans leur lit. Les épisodes peuvent se manifester de quelques minutes à 30minutes. Ce type de somnambulisme tend à disparaître à la puberté chez les enfants.

• Le somnambulisme à risque : selon Régis de Villard les accès sont très fréquents (de deux à trois fois par semaine). Il suspecte des antécédents familiaux de somnambulisme important.

Si l’accès dépasse 10 minutes, il y a risque que l’individu réalise des activités dangereuses durant sa déambulation. On peut donc être dangereux pour nous même comme pour les autres. Lors de ce type de somnambulisme, les risques de défénestrations sont courants.

• Le somnambulisme de terreur : parasomnie qui peut persister après la puberté. L’accès débute tôt après l’endormissement.

Il associe une déambulation violente à un terreur nocturne accompagner d’hurlement et de risque de défenestration deux fois plus important que pour le somnambule à risque. Il est difficile de venir en aide aux personnes qui peuvent devenir davantage agressive.                                                                                    D’un point de vue cortical, le somnambule est dans un état neurovégétatif (inconscient). D’un point de vue moteur la fréquence cardiaque, respiration et activité musculaire augmente.  Bien que le cortex soit en sommeil lent profond, ce qui pourrait expliquer l’amnésie au réveil.

Lors du réveil des somnambules, se manifeste alors une forme de confusion, la personne n’a aucun souvenir de ce qu’elle a fait, pas même de s’être levée pendant la nuit. Il leur faut un peu de temps avant de reprendre leurs esprits. Un tier des somnambules peut réagir de façon agressive.

Les mécanismes physiologiques

« Il faudra parler davantage des mécanismes de perception et des sens Ducoup je n’y fais pas du tout allusion ici »

Comme nous le présentions précédemment, l’accès survient au premier tier de la nuit, au moment du sommeil lent profond, peu avant la première phase de sommeil paradoxal qui sera généralement ratée. Le somnambulisme entraine une amnésie immédiate car l’éveil est dissocié de l’activation motrice alors que le cortex reste en sommeil lent profond.

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