Adolescents victimes d'agressions sexuelles
Résumé : Adolescents victimes d'agressions sexuelles. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar emyyy71 • 7 Novembre 2024 • Résumé • 2 326 Mots (10 Pages) • 10 Vues
Pour ce travail, la population cible qui sera mise en évidence sera relié à une cliente en intervention individuelle. Cette dernière demande une intervention puisqu’elle a été victime d’agression sexuelle. Il s’agit d’une jeune fille de 20 ans qui mentionne avoir été agressée sexuellement par un membre de sa famille plus d’une fois dans son passé. Dans cette situation, les événements que la jeune fille a vécu nous dirige vers une population cible. Cette dernière vient en consultation dans un centre pour jeunes filles ayant été victimes d’agressions sexuelles. Ce centre représente donc la population cible en question. Ce milieu a pour but d’informer, de conseiller, d’accompagner et d’apporter des réponses directes aux demandes des jeunes victimes. Ce centre d’aide offre son soutien aux jeunes filles de 15-24 ans victimes d’agressions sexuelles. Les interventions ont pour but de venir en aide aux jeunes filles victimes d’agressions sexuelles provenant de familles dysfonctionnelles et qui ont été agressées par un ou des membres de leur propre famille. Souvent, ces victimes soulignent souffrir psychologiquement suite aux traumatismes vécus. Ils présentent même parfois des cicatrices physiques marquées par la violence des actes sexuels qu’ils ont subis. Ces séquelles entrainent plusieurs difficultés dans plusieurs aspects de leur vie. Une grande majorité de la population cible qui fréquente ce centre d’aide sont victimes d’agressions sexuelles intrafamiliales.
On parle d’agression sexuelle lorsqu’une (2) personne est contrainte de participer à une activité sexuelle contre son gré ou par toute forme de manipulation. Généralement, l’agresseur est âgé d’au moins cinq ans de plus que la victime, ce qui lui donne habituellement une position d’autorité pout ensuite favoriser leur pouvoir de persuasion et ainsi pousser la victime à agir sans consentement. Lorsqu’il est question d’une agression intrafamiliale, l’agresseur n’est pas nécessairement un parent. Il peut s’agir d’un beau-père ou une belle-mère, d’un frère ou d’une sœur aîné, un oncle ou une tante ou même un grands-parents. Voici quelques statistiques importantes concernant les agressions sexuelles commises par un membre de la famille. Douze pourcent de toutes les agressions sexuelles sont des agressions intrafamiliales et un peu plus du tiers de ces dernières surviennent à plus de cinq reprises. Comme expliqué plus tôt, soixante-trois pourcent de ces agressions sont faites par un membre de la famille âgé de plus de cinq ans que la victime. (1) Il y a trois particularités majeures concernant les agressions intrafamiliales. Elles sont d’abord plus précoces, elles durent plus longtemps que la moyenne et finalement, elles sont accompagnées de violences psychologiques et physiques plus importantes que les actes extrafamiliaux. (3) Ces trois dernières particularités contribuent souvent à dresser un portrait psycho-sexologique des victimes plus garni que la moyenne. La population cible en question est au milieu ou à la fin de la période d’adolescence. Cette période de la vie engendre beaucoup de changements physiques et psychologiques. Elle entraine également une prise de risques accrues et l’adoption de comportements qui peuvent laisser la population plus vulnérable. Comme mentionné auparavant les jeunes filles de la population cible proviennent de familles conflictuelles où la violence peut être omniprésente. Cette situation familiale est souvent une source d’altération du bien-être des victimes, ce qui explique pourquoi leurs relations avec les autres sont souvent aussi boiteuses. (sur) Leur faible estime de soi est aussi une raison de leur difficulté à établir des relations avec les autres. Pour ce qui est du vécu affectif de la population cible, les impacts des abus sexuels représentent une gravité accrue. Les jeunes filles fréquentant le centre d’aide ont évidemment des relations néfastes avec les propres membres de leur famille. « Le contexte même de l’abus sexuel et l’ambiance abusive se reflètent à travers le type de dynamique familiale. » (4) Les victimes deviennent également très antisociales avec leur entourage. Cependant, avant les agressions, ces jeunes filles, surtout celles victimes d’agressions intrafamiliales sont souvent à la recherche d’affection. La relation de ces dernières envers les parents est souvent appauvrie. « L’adolescente qui vit une situation incestueuse s’y laisse souvent prendre à partir d’une quête affective. » (4) L’agresseur profite donc de cette vulnérabilité et commet les abus physiques. De ce fait, le vécu affectif de la population cible se caractérise par des événements traumatisants, ce qui explique pourquoi leurs relations interpersonnelles sont aussi mauvaises. Ces derniers aspects discutés viennent à justifier pourquoi le développement psycho-sexuel de la population cible est habituellement perturbé. Suite aux abus que les jeunes filles de 15-24 ont vécu, leur développement psycho-sexuel atteint un point mort. En mettant encore une fois plus d’emphase sur les victimes d’agressions sexuelles intrafamiliales, les mauvaises expériences de ces dernières entrainent un blocage lorsqu’il est question de tout rapprochement sexuel avec un partenaire amoureux. Pour la population cible, même si elle réussit à avoir une relation avec des sentiments sincères, tout geste à caractère amoureux peut réactiver les traumatismes du passé et ainsi leur faire perdre tout désir sexuel compromettant donc le cours de leur développement psycho-sexuel. Parmi les jeunes filles qui fréquentent le centre d’aide aux victimes d’agressions sexuelles, certaines présentes des limitations physiques ou psychologiques ce qui les rend plus vulnérable à être agressées. (5) Par exemple, parmi la population cible, les jeunes filles soufrant d’un handicap mental ou physique sont souvent celles qui sont le plus propices à devenir victime d’agression sexuelle : « Le risque de maltraitance sexuelle doit aussi bien être évoqué chez une personne porteuse d’un handicap, qui sont des victimes potentielles particulièrement vulnérables. » Il est aussi intéressant de noter que suite à ces agressions sexuelles, les jeunes filles de 15-24 ans développent souvent des troubles d’apprentissage, beaucoup de difficulté scolaire ainsi que des symptômes de dépression.
Pour poursuivre, les difficultés de la population cible dans l’expression de leur sexualité sont majoritairement reliées aux traumatismes vécus par les agressions sexuelles. Puisque plusieurs de ces jeunes filles ont été victimes d’inceste, beaucoup d’entre elles développent un non-désir d’enfant, les menant à un déni de grossesse. (4) De plus, comme mentionné plus tôt
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