La liberté ne se donne pas elle se prend

« La liberté ne se donne pas elle se prend » Sommes-nous réellement libres ?

Est-ce que je suis libre ? Libre de penser, de m’exprimer, de faire ce que je souhaite ? En effet c’est une question que je me pose souvent.

En cours d’histoire, assise sur ma chaise, j’écoute avec attention mon professeur qui nous raconte notre passé douloureux.  Comment en sont-ils arrivés là ? Comment ont-ils pu se faire embrigader à ce point ?

 Tellement de questions qui me viennent à la tête mais UNE seule persiste : « sommes-nous en train de vivre la même chose sans qu’on le sache réellement ? »  

Puis je me rappelle mai 68, des millions de personnes sans aucunes limites. Il est « interdit d’interdire » disaient-ils. De Nanterre à la Sorbonne, à Paris puis dans tout l’hexagone, les Français se sont battus pour leurs libertés.

Mais se battre, est-ce la seule solution pour que la liberté débarque ?      Silence.

La semaine dernière, notre cher président à inscrit dans la constitution la liberté de recourir l’IVG. Un dur combat maintenant âgé.  Notre chère Simone Veil, s’est en effet battue pour nous, femmes, pour que notre société soit allégée. Légalisant l’IVG, elle s’oppose à une assemblée composée d’hommes, d’hommes qui ne peuvent pas comprendre cette douleur, cette douleur physique et mentale qui est cachée.

Peut-on donc insinuer que ce sujet tabou à cette époque causait un frein à la liberté d’expression ?

Aujourd’hui, un pincement au cœur, je me dis que cette liberté disparait peu à peu. Peur de dire ce que je pense, peur que ce soit déformé, peur de plus pouvoir m’exprimer librement. Plus de débat ouvert spontané, plus de 2nd degrés, mais où sont-ils passé maintenant ? Comment exprimer nos sentiments désormais, caché sa joie pour être courtois, caché son amour pour ne pas paraitre lourd, caché sa tristesse pour cacher sa faiblesse.

Cette liberté fondamentale me manque.

Ce manquement cause également la limite de la liberté de la presse, essentielle pour notre démocratie.

Censure. Censure. Et encore censure.  J’allume ma télévision, je regarde les informations, puis me rend compte de l’imprécision.  Sujets choisis, sujets cachés, comment bien me renseigner ? Comment différencier le vrai du faux ?

Sommes-nous donc embrigadées par notre système si je reviens à ma réflexion du début ?

Nous avons cependant, ce que j’estime comme une chance, de vivre dans un pays libre, ouvert et remplis d’histoire. Il ne faut surtout pas l’oublier. De la Révolution française aux gilets jaunes, les Français ont toujours été les premiers à défendre leur liberté. Modèle exemplaire, pourtant critiqué pour des raisons outrancières. Certes il y a défauts mais qu’est ce qu’un défaut à coté d’un tas de liberté que la France nous offre ?

Si le pays était entièrement libre, n’y aurait -il pas une situation de chaos ? Les règles sont importantes au bon déroulement de la société, il faut faire la part des choses.

J’aimerais finir en vous disant d’aimer la France comme elle est mais de continuer également à défendre vos libertés.

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