Introduction à la science politique
Cours : Introduction à la science politique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar gdssshj • 4 Mars 2024 • Cours • 6 099 Mots (25 Pages) • 138 Vues
introduction à la science politique
17/01/2024
Examen : épreuve de 40 mins, avec 4 ou 5 questions de cours (une question de réflexion et d’autres de connaissances)
Thème 1 : la démocratie et l’objet de la science politique (SP)
A : Comment définir le domaine du « politique » ?
- Qu’appelle-t-on ordinairement « politique » ? Une nébuleuse thématique
Au sens large : le domaine du politique n’est pas qu’un mot scientifique. Le politique est relatif aux politiques, aux politiciens, soit à la politique professionnelle, soit aux personnes qui veulent faire carrière.
Donc cela ramène à faire la distinction entre la forme adjectivale « la politique » qui vient de policy soit la façon dont le Gouvernement traite la question de l’éducation et la forme nominale « le politique » qui vient de politics soit les enjeux de la politique.
Les enjeux (politics) sont notamment mis en avant par la presse avec les élections électorales, par exemple. Les compétitions politiques mises en avant par la presse relèvent de la « horse-race politics » Cela permet de comprendre l’enjeu et pourquoi il a une compétition.
On a différentes personnes qui s’avancent sur le sujet de la politique :
- Politistes : professeurs d’université qui enseignent la science politique
- Politologue : personnes qui enseignent, mais en dehors de l’université
La politique est un type de société dans lequel, il y a un changement périodique.
Un chef est à la tête de la société, il est désigné. C’est un choix effectué par les gouvernés, qui peuvent changer de gouvernants. Les chefs parlent « au nom de… », ils parlent pour leur pays.
Dans un premier temps, on a la représentation soit la démocratie indirecte qui permet aux gouvernés d’élire des représentants. En France, le Premier ministre est « primus inter pares » c'est-à-dire, le premier parmi les pairs soit le chef du Gouvernement.
Distinction entre vote et élection :
Le vote permet d’émettre un vœu, d’exprimer une volonté et l’élection est le fait de désigner une personne. Le peuple fait un vote ce qui permet ensuite d’effectuer une élection et donc de désigner une personne.
La démocratie représentative regroupe le peuple mais aussi une partie composée de l’aristocratie. La démocratie directe désigne le peuple qui est souverain, il choisit son chef.
La démocratie est l’autogouvernement, mais aussi, l’Etat de droit qui doit par ailleurs, être encadré. Exemple : la Constitution encadre les pouvoirs des institutions.
Mesure de l’opinion publique : popularité, sondage et comprendre la politique.
L’ouvrage de Paul Veyne, « Le pain et le cirque », publié en 1976, instaure la sociologie historique d'un pluralisme politique regroupant banquets et jeux de cirque.
- Ce que les discours savants ou institutionnels nomment « politique » ?
Les discours savants ou institutionnels nomment « politique » :
- La cité (polis) communauté des citoyens (création de l’Empire en 700 av. JC, création de l’Etat en 1648)
Politeia : Dans l'organisation politique des Grecs de l'Antiquité, la politeia est un concept qui allie la citoyenneté au mode d'organisation de la cité, deux choses sensiblement liées pour les Grecs. C’est donc la manière d’organiser correctement la cité.
- Le pouvoir (deux sens) :
- Capacité d’agir (empowerment) : c’est le pouvoir se défendre.
- Puissance : un pouvoir à la force, à la contrainte, par les armes et domination : un pouvoir auquel celui qui obéit prête à celui qui commande un pouvoir de légitimité. Ex : chef spiritueux n’aura que le pouvoir de domination.
La puissance et la domination relèvent du fait qu’une personne exerce un pouvoir sur une autre personne.
- Le gouvernement et les institutions : constitutions, organes de la vie, de la nation, les politiques publiques.
- Le « vivre-ensemble »
- Les idéologies : libéralisme, communisme, salafisme etc.
- Doublets conceptuels qui objectivent l’impossibilité de déterminer une substance (ou une « essence ») du politique : politique/juridique, politique/administratif, politique/religieux, politique/économique, politique/social.
Le sens « ordinaire » privilégie l’aspect sombre : avec la politique, cela renvoie à la division de la cité, une guerre civile, des principes de distorsions.
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