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Les Multinationales Du Crime

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Par   •  27 Février 2015  •  1 721 Mots (7 Pages)  •  801 Vues

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Depuis les années 80 les frontières s’estompent entre la zone blanche de l’éco légale et la zone grise de la corruption et de l’évasion fiscale et la zone noir dit criminelle, car l’on a assister à une convergence d’intérêt entre des groupes mafieux des milieux issus de l’E et de la finance, mais aussi des gouvernements et des hommes politiques, convergence liée à un objectif commun, c’est réaliser des profits immenses par tous les moyens (patrimoine personnel/familiaux immense).

Le processus de mondialisation/globalisation financière emmenée par les USA les pays les plus riches ont ouvert leurs frontières, afin d’assurer cette libre circulation des biens/capitaux/personnes.

Dans les années 90 c’est greffé une révolution avec les réseaux numériques, et progressivement aussi l’interconnexion des principales places boursières de la planète.

• Criminalité organisée

Selon ces observations la CO se caractérise par 2 types d’éléments :

Sa capacité a terrorisé, paralyser, corrompre des appareils judiciaires administratifs et politiques des Etats

Sa capacité à acquérir et augmenter son K financier de façon illégale

• Criminalité économique

Elle ne dispose pas d’un tel pouvoir. Ces agents ont acquis leurs K de la manière la plus légale, toutefois si et lorsque des obstacles se dressent sur le chemin de leurs profits, ces mêmes agents n’hésitent pas à recourir à des moyens criminels.

P. Morris et Reynolds avaient organisés la contrebande de leurs propres cigarettes, en faisant appel à des réseaux mafieux pour la commercialisation de leurs cigarettes.

La distinction en CO et CE est de plus en plus difficile à faire

I. L’infiltration mafieuse de l’éco d’Etat

En 2007, on apprend de source officiel que le segment le plus important de l’activité éco en Italie c’est celui du crime organisé qui représente à l’époque entre 127 et 140 milliards de CA soit 7 du PIB italien.

Depuis le 19eme siècle des associations de commerçants d’entrepreneurs d’hôteliers tiennent à jours des registres complet de l’extorsions mafieuse à leurs encontre (on appelle ca l’impôt mafieux ou pillo en Italie)

Un rapport d’une association de petits entrepreneurs durant la même année explique que la gamme de l’activité éco mafieuse est extrêmement large :

- extorsions

- contrebande

- vol

- usure

- contrôle des jeux

- trafique d’être humains (ce trafic en génère d’autres) (armes, drogues...)

- contrefaçon

- pièces automobiles

La gamme très large des ces activités illicites permet aux groupes mafieux d’être présent dans tous les secteurs de l’éco. Ces groupes ne payent pas d’impôts, ils sont associés à la gestion du K marque, pas de budget communication, mais certainement des études marketing. Une main d’œuvre moins cher, aucun respect des contraintes environnementales, mais aussi la capacité à générer des milliards de profits sur la misère du monde.

Ces organisations mafieuses ont toujours pour objectifs de réinvestir leurs profits dans l’économie légale.

En 2007 on apprenait de source officielle, que les plus grandes sociétés italiennes payaient leurs tribus aux mafias italiennes.

Malgré la difficulté à obtenir des témoignages, en 2007 on apprenait que l’extorsion pratiquée dans la péninsule avait obligé 165000 E et 52000 hôtels avaient fermés leurs portes. La situation est suffisamment grave pour que le secrétaire d’Etat intervienne confiait que la croissance du crime organisé en Italie est inquiétante.

Nombre d’économistes s’entêtent à ignorer un phénomène énorme, massif et destructeur, car le phénomène mafieux remettait en cause leurs théories. D’autres on essayé de le nié en tant que tel (les mafias sont des agents économique comme les autres), ce sont les libertariens qui refusent tout encadrement public de l’économie et toute intervention de l’Etat : Milton Friedman « Capitalisme et liberté », phrase célèbre dans laquelle pour MF l’E n’a pas d’autre vocation que de créer de la valeur pour ses actionnaires, toutefois elle doit le faire dans le respect de certains principes éthique. A l’époque aux USA dans les années 30 jusqu’à fin des années 70, on est dans un capitalisme des parties prenantes. Il se caractérise par la privatisation des grandes E américaines de l’Etat providence. On appelait cette période le consensus libéral. Les grandes E ne vont plus s’intéresser à leurs employés et leurs cadres mais à leurs actionnaires (années 70) → stockholder capitalism

A partir de cette époque on rentre dans une économie sauvage, dans laquelle les employés/cadres ne sont plus que des variables d’ajustements. Il faut remettre l’E au centre de la société (R. Reagan, MF)

→ Courant de l’économie de l’offre, l’E est au centre dispositif, il faut le moins de règles possible

→ Formidable opportunité pour les mafias

Dans ce contexte de turbo capitalisme que les mafias ont décuplés leurs pouvoirs. Ces libertariens ont dis que les mafias sont des agents éco comme les autres qui répondent à une offre qui correspondent à de multiples demandes.

Externalités négatives associés aux activités des mafias (ex : traitement des déchets industrielles les plus dangereux enfoui dans les terres agricoles près de la mer sans aucunes précautions qui ont eu des effets tels que les sols ne sont lus cultivables, la pollution presque irréversible des nappes phréatiques à Naples et sa région). Externalités négatives car ce problème va couter des millions d’euros.

Les pandémies générer par ses activités mafieuses (sida, épatites...).

Les acteurs de l’économie de l’ombre (Cosa Nostra, mafia russe)

Mafia : ce mot n’est pas utilisé par les mafieux eux mêmes, premier qualificatif dans les rues de Palerme avait une connotation très positive.

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