L'arctique Un Enjeu International
Note de Recherches : L'arctique Un Enjeu International. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar truman • 8 Décembre 2012 • 6 175 Mots (25 Pages) • 2 515 Vues
L’arctique : Un enjeu international
Depuis que le réchauffement planétaire (fonte de la banquise) s’est manifesté, plusieurs autres problèmes sont aussi apparus sur notre planète. Entre autre le territoire du pôle nord, qui depuis 2001, est désormais perçu comme un enjeu géopolitique international. En effet, il y a présentement cinq pays riverains (la Russie, la Norvège, les États-Unis, le Canada et le Danemark), ainsi qu’une large partie de l’hémisphère nord, qui sont dorénavant en conflit diplomatique. Les causes ne sont plus seulement par rapport aux enjeux environnementaux mais elles sont aussi économiques, énergétiques, juridiques, stratégiques et humaines. Ce sont là plusieurs aspects importants, pour un territoire qui était autrefois très oublié. Ce qui mène à poser la question suivante : Pourquoi est-il devenu soudainement, sur la scène internationale, un territoire si convoité par ces pays ? Grâces aux reportages sur France culture ainsi que tv5 monde, vous comprendrez les raisons pour laquelle le territoire du pôle nord est maintenant tant désiré. Tout d’abord en commençant par la description du contexte historique et géographique, ensuite avec l’origine du problème ainsi que ses causes principales, l’analyse des conséquences et pour finir l’analyse des solutions en cours.
Contexte historique et géographique :
L’arctique a été découvert en 330 avant J.-C par Pythéas, un navigateur grec qui parti de Marseille et qui navigua vers le nord. Il faut savoir que c’est au nord de l’Amérique du nord, de l’Asie et de l’Europe que l’on retrouve l’océan Arctique qui est un océan majoritairement gelé. Autour de ce territoire se trouve une immense plaque de glace (d’eau de mer) que l’on appelle la banquise. C’est habituellement en été qu’elle se divise,
mais avec le réchauffement climatique que subit la planète présentement, la plaque de glace se fragmente à longueur d’année.
Nous pouvons dire que c’est en août 2006 que cette « guerre froide » a débutée, lorsque le gouvernement Russe a implanté un drapeau dans le fond de l’océan arctique pour revendiquer sa part du territoire. À partir de ce moment, les autres pays veulent à leur tour leur part de ce territoire prestigieux. Cette bataille de l’arctique, s’annonce rude puisqu’il y a d’énormes gisements de pétrole et de gaz sous toute cette glace. On parle là de un cinquième des réserves d’hydrocarbures non encore découverte dans le monde. Une bataille qui mène géographie, politique et écologie.
Analyse de l’origine du problème en question et de ses causes principales :
Depuis ces trente dernières années, la pollution a affectée beaucoup le Terre, ceci à entrainé plusieurs enjeux environnementales. Dont le réchauffement climatique qui s’étend partout dans le monde. Le réchauffement climatique par l`expulsion des gaz à effet de serre dans l`aire, élève la température de l`Arctique et fait fondre progressivement les banquises. Selon les chercheurs, elle ne couvre plus que 4,10 millions de km2, soit près de 70 000 km2 de moins que le précédent "record" de septembre 2007. La banquise d'été a diminué de 40 % depuis les premières mesures effectuées par satellite à la fin des années 1970 (Hérald Tribune, Août 2012) Avant le l`Arctique était considéré comme un territoire inaccessible, sans intérêt, un désert de glace, qui était contesté par aucun États. Depuis qu’il a une vaste étendue sur la mer libre après la fonte des glaces, ceci favorise un passage pour les bateaux de croisières ainsi que les navires de guerre américains. Il y a aussi les pétroliers (Antoine Genton, juin 2012 ).
Plusieurs pays sont intéressés par ce passage libre de l’océan Arctique, et ceci causes des enjeux au niveau des relations internationales. Il y a cinq pays qui se situent proche de l`Arctique qui sont envoûtés par ce nouveau passage, dont le Canada, les États-Unis, la
Russie, la Norvège et le Danemark. Il y a aussi l’union Européenne et la Chine qui veulent s’investir dans ce nouveau marché économique et politique (Atoine Genton, juin 2012). Le Canada revendique les territoires du nord-ouest et la Russie veut le territoire du Nord de l`arctique. Les deux pays s’intéressent à ces nouveaux passages pour les ressources d`hydrocarbure ainsi que les minerais et une nouvelle source d’énergie. Les américains avec le territoire d`Alaska sont plus stratégiques, ils désirent utiliser le passage pour leur sous-marin nucléaire, leurs installations anti missiles. Le Groenland cherche à agrandir son territoire, et délimiter du plateau continental, litiges frontaliers, indépendance du son pays (Thierry Garcin, Mai 2010). La Chine et l`Union européennes voit ce passage comme un nouveau moyen d’échange entre l’Europe et l’Asie orientale qui permettra de réduire de plus de 9 000 km de trajet entre les deux. Les États-Unis, la Russie et le Danemark ont lancé des campagnes d'exploration géologique, afin de déterminer si la configuration des fonds marins leur permet d'en revendiquer certaines parts. Les Canadiens considèrent comme leur, le territoire Nord-Ouest gelé d’îles et de glaces au milieu de l’océan même si ce sont des peuples Inuits qui l’occupent. Le territoire du Nunavut géré par les Inuits, englobe la majeure partie du passage et s’étend sur 1 942 500 km2 et ne compte seulement que 26 745 habitants (Antoine Genton, juin 2012). Tous les États sont un peu en conflit parce cette océan, ce passage d’eau reliant deux océans est notamment le cas des détroits, doit être considérée comme faisant partie des eaux internationales. La question du nouveaux passage marin qui est une territoriale où internationale est mise en question par les États qui veulent faire profit et les experts environnementalistes et économiques (Isabelle Montpetit, Octobre 2007).
Analyse aux conséquences du en question
Depuis ces dix dernières années, il y a eu plusieurs conférences et rencontres à propos du nouveau passage maritime disponible grâce au réchauffement climatique. Les huit pays qui encerclent l’Arctique dont le Canada, le Danemark, les Etats-Unis, la Finlande, l`Islande, la Norvège, la Russie et la Suède étaient tous à Nuuk (Groenland) pour un rendez-vous le jeudi 12 mai 2011. Le plan de cette rencontre était l’élaboration des
règles communes concernant l’exploitation de la région, car les changements climatiques en cours risquent de totalement bouleverser l’économie circumpolaire.
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