Economie Internationale : aspects théoriques
Recherche de Documents : Economie Internationale : aspects théoriques. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar MarieMoonFlower • 23 Mars 2014 • 9 293 Mots (38 Pages) • 1 064 Vues
Economie Internationale : aspects théoriques
1. L’approche des différents groupes de pensée
En économie internationale, il existe différents groupes de pensée, deux s’opposent réellement : les libéraux qui privilégient les principes du libre échange et les protectionnistes qui s’opposent au libre échange considérant qu’il a tendance à déséquilibrer certains pays et favoriser la croissance et le développement d’autres pays.
Un économiste a mis en évidence de l’utilité d’une TVA sociale qui a pour but de réduire les différences existant sur le marché entre les produits provenant de certains pays et les produits proposés par les pays développés. Il a proposé de majorer la TVA de 2 points pour les pays développés et de reverser cet argent aux pays moins développés.
1.1 L’approche libérale : une approche britannique
La question introduite par ces économistes est: pourquoi les pays échangent ils ?
1.1.1 Adam Smith
Le premier auteur étudié est Adam Smith (1776). Cet économiste n’avait pas d’ambition politique et a élaboré un projet en faveur de l’industrie britannique pour son développement à travers le monde. La logique est de favoriser les échanges entre les entreprises britanniques et le reste du monde. Son modèle d’échange est l’avantage absolu qui repose sur l’idée que lorsqu’une industrie est plus spécialisée dans un pays que dans un autre elle rapporte plus de valeur ajoutée à son territoire d’origine. De nombreux pays considèrent que l’échange ne sert l’intérêt que du pays dominant.
« L’échange est le corollaire de la spécialisation, de la division du travail qui est source de richesse ».
1.1.2 David Ricardo
David Ricardo est le représentant du parti libéral en Grande Bretagne, il a une ambition politique et son parti 5 ans après ses écrits devient le parti leader du pays. L’approche de cet économiste est beaucoup plus consensuelle, elle vise à montrer que le commerce international est un avantage pour tous. Que chacun peut en tirer un énorme bénéfice. Pour Ricardo, les hommes politiques vont devenir acteurs ou non du développement de leur pays mais peuvent être freinés par la protection de certains avantages.
Les 3 pays sont au départ la France, la Grande Bretagne et le Portugal. On est dans un modèle de spécialisation. La grande Bretagne est spécialisée dans le textile et a donc un avantage sur les deux autres pays. Le Portugal fait du vin et a donc un avantage relatif sur les autres pays. La France possède des productions de vin et de textile sans être spécialisée.
→ Un avantage absolu est l’avantage entre la Grande Bretagne et le Portugal. La France échange du textile britannique contre du vin français mais la France possède aussi son propre textile. Si elle veut devenir concurrentielle de la Grande Bretagne, il faut qu’elle se spécialise.
Dans le modèle de Ricardo, il existe un cadre de développement et ce cadre peut être égal ou inégal en fonction du développement du pays. Ce modèle va permettre pendant 70 ans d’installer la suprématie britannique. Cette approche a servie de modèle au commerce international mais a perdu de sa suprématie après la fin de la seconde Guerre Mondiale.
1.1.3 John Stuart Mill
La théorie de John Stuart Mill : approche de l’ère moderne. Pour cet économiste, l’économie va être transformée par le développement du commerce international. :
- apparition des économies d’échelle : le commerce international va permettre d’accéder à de nouveaux marchés et une entreprise qui veut commercer va accroitre sa production et donc va réduire ses coûts en proposant au marché des produits à des prix inférieurs.
- apparition de nouveaux marchés : Le fait d’accéder à de nouveaux pays doit logiquement apporter de nouveaux consommateurs. Il existe un frein, c’est que le consommateur peut refuser les produits car ils ne sont pas adaptés à leurs habitudes, ce qui amène à faire naitre deux idées :
o la notion de globalisation qui est le fait qu’une entreprise considère que son produit peut s’imposer partout à travers le monde quelque soit le consommateur.
o la notion de mondialisation qui est la possibilité pour une entreprise d’exporter ses produits en tenant compte de la différence qui existe entre les différents consommateurs. C’est une adaptabilité au marché. Une entreprise doit être capable d’anticiper les réactions des consommateurs.
- émergence de nouveaux pays : le commerce international va faire apparaître de nouvelles zones économiques et ces zones seront souvent amenées à se développer très rapidement par les aides financières versées. Les nouveaux pays vont s’imposer par une concurrence dite déloyale.
- concurrence déloyale : le commerce international doit réduire la concurrence déloyale, c’est-à-dire les pays qui ne respectent pas les règles du marché.
1.2 L’école de pensée suédoise : HOS
Le modèle de trois économistes : Heckscher, Ohlin, Samuelson.
Le modèle suédois repose sur l’idée d’un développement identique dans l’ensemble des pays. A terme, il n’existera plus qu’un seul type de pays (et plus de pays développés/en développement). Le modèle suédois se divise en 4 étapes, il introduit l’idée d’une mutation complète des infrastructures politiques et impose la mise en place d’un système éducatif performant ou une majorité de citoyens. Ces économistes ont montré que le développement dépend d’une bonne répartition des facteurs de production et aussi de la disparition de certaines règles sociétales.
Etape 1 : L’étape de constat : on compare un pays développé à un pays en développement et on note les différences. Pour que le développement se mette en place il faut modifier certaines règles propres aux pays, les règles sociétales :
- Apparition de la démocratie politique.
- Séparation du pouvoir politique du pouvoir religieux.
- La création d’un véritable système éducatif.
- Les droits de l’Homme.
Etape 2 : L’étape du décollage économique : le pays
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