Antifascisme En France Dans Les Années 1930
Dissertations Gratuits : Antifascisme En France Dans Les Années 1930. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar fanclubpsg • 9 Mars 2015 • 2 324 Mots (10 Pages) • 1 687 Vues
Sujet : l'Antifascisme dans les années 1930.
La première guerre mondiale fut une guerre lourde de conséquences pour les France.
En effet sur le plan humain il y a eu 1 397 800 morts et disparus affectant ainsi le morale de tous les français, le souvenir de cette guerre imprégna fortement la société française de l’entre deux guerre.
La période de l’après guerre est caractérisée par une volonté de faire la paix s’opposant ainsi a toutes autres guerre.
De ce fait, des mouvements pacifistes s’organisent à travers le pays mais les échecs de la SDN (société des nations unis), organisme conçus afin de préserver la paix en Europe, amène une sorte de nouveau pacifisme. Ce dernier est marqué par une tradition révolutionnaire guidé par la violence anarchiste au nom de la paix.
Puis peu à peu, ce pacifisme tend à se lié a l’antifascisme dans un contexte de crise économique au début des années 30.
Le fascisme qui est un système politique qui associe à la fois nationalisme, populisme et totalitarisme à trouvé un contexte favorable à son développement dans les circonstances économiques et historiques de l’après guerre.
Mais face à la montée du fascisme se constitue un bloc antifasciste, en faveur de la démocratie, au cours des années 20 et qui connu un très fort développement pendant les années 30.
Nous allons donc nous pencher dans cette dissertation a l’antifascisme pendant les années 1930 en France et voir comment ce courant à t-il évoluer.
Nous verrons dans une première partie la montée de la lutte antifasciste (1930-1935) puis nous verrons dans une seconde partie que malgré l’ampleur du mouvement son dynamisme perd de la vitesse (1935-1939).
La naissance du mouvement antifascisme vient en réponse à une montée des ligues d’extrême droite.
En effet, Le terme « ligue d'extrême droite » , désigne les multiples organisations politiques qui, dans la France des années 1920-1930, défendent des idées d’extrême droite, hostiles à la république parlementaire. Souvent antisémites, elles se posent aussi en championnes de la lutte anti-bolchevique. Certaines d'entre elles se présentent explicitement comme étant l'expression du fascisme français.
Elles apparaissent majoritairement dans la France du XXème siècle, durant la période de l'entre-deux guerres. Cela dit, certaines trouvent leurs racines à la fin du XIXème siècle notamment aux alentours de 1880 :
la ligue des patriotes, association fondée en 1882 par Déroulède en vue de la préparation de la revanche contre l'Allemagne
l'épisode du boulangisme porté par le général Boulanger, ou avec l'Affaire Dreyfus.
En 1927, les Croix-de-feu, organisation d'anciens combattants décorés au combat, est créée. En 1931, le recrutement s'ouvre également aux fils de ces derniers. Le colonel François de La Rocque (qui n'y adhère qu'en 1929) en devient le président en 1931. Cette ligue se distingue de certaines par son respect de la République et son refus du fascisme. En 1936, elle devient le Parti social français qui va évoluer vers le centre droit.
Les ligues qui se créent sont initialement des associations d'anciens combattants de la Grande Guerre, majoritairement adeptes du « plus jamais ça ! ». Viennent s'y ajouter par suite d'autres thèmes : le combat contre le principal ennemi (la gauche), les communistes et le régime parlementaire.
Finalement, plusieurs facteurs expliquent la floraison et le succès de ces organisations : les transformations de la société, la déception sinon la rancœur des anciens combattants, la peur provoquée par le cartel des gauches, la montée du bolchevisme, les sentiments xénophobes créent des mouvements d'opinion qui ne trouvent pas leur place au sein des partis politiques traditionnels français.
Le mouvement d'opinion provoqué par la montée des Ligues en France contribue fortement à la création accélérée du mouvement antifasciste, qui réunit à nouveau les organisations et partis de gauche, à l'époque divisés. Il en résulte un clivage et une opposition entre «anti-fascistes» et «anti-communistes» , qui polarise la vie politique française de l'entre-deux-guerres.
En effet, Les socialistes de la SFIO refusent la soumission à Moscou. Parti de pouvoir, mais traversé de tendances très diverses, allant du centrisme jusqu'à l'extrême-gauche (y compris libertaire), la SFIO compte s’emparer de ce dernier par la voie légale. Léon Blum, en janvier 1926, pose à ce propos la distinction entre « conquête » et « exercice du pouvoir ». En 1924, elle accède au pouvoir lors du premier Cartel des gauches, en s'alliant avec le Parti radical et radical-socialiste (Herriot et Daladier).
Si les socialistes et les radicaux gouvernent en tandem le Cartel des gauches, il existe une crise quasi-continuelle entre les deux formations, qui traduit une crise de la SFIO, criante à la fin des années 1920 et au début des années 1930.
dans ce contexte politique assez trouble de la part des gauche, les ligues d'extrêmes droites vont peu à peu devenir puissantes jusqu’à créer des événements et des manifestations.
Le plus important est celui du 6 Fevrier 1934, où Les ligues d'extrême droite et des associations d'anciens combattants manifestent à Paris place de la Concorde. La manifestation, violemment antiparlementaire, tourne à l'émeute, lorsque la foule, aux cris de "A bas les voleurs !", tente de s'approcher du Palais-Bourbon. Dans cette foule en colère et déterminée, on retrouve Les Croix-de-feu, créées en 1927 sous la forme d’une association qualifiée comme fasciste, d’anciens combattants, qui ont élargi leur recrutement à d’autres catégories, notamment les femmes et les non-combattants, sous l’impulsion de leur chef, le colonel de la Rocque. Les Croix-de-feu s'inspirent de l'esprit « anciens combattants » au sens de la fraternité vécue dans les tranchées, quelles que soient les opinions ou origines sociales ou religieuses. Ce mouvement est le premier en nombre d’adhérents, parmi les ligues ou organisations d'anciens combattants.
Le soir du 6 Fevrier 1934,Le colonel de la Rocque, toujours avec ses Croix-de-feu, gagne l'esplanade des Invalides mais refuse le coup de force. À son appel, les Croix-de-feu se dispersent rapidement. Bien que proches du palais
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