Le trafic de déchets toxiques en Somalie
Documents Gratuits : Le trafic de déchets toxiques en Somalie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mrjovial • 10 Décembre 2014 • 872 Mots (4 Pages) • 903 Vues
Le trafic de déchets toxiques en Somalie
Des déchets toxiques seraient illégalement déchargés sur les côtes somaliennes par des bateaux provenant de pays étrangers depuis les années 1990.
De mystérieux barils remplis de déchets toxiques sont trouvés sur des plages et le tsunami de 2005 en ramène d’autres. Selon un rapport du Programme des Nations Unies Pour l’Environnement(UNEP), les déchets dangereux ont commencés à être rejetés dans le territoire somalien dans les années 1990.
Un pêcheur du village de Lidaan raconte que certains barils ont été retrouvés percés et vides, le contenu donc rejeté dans la mer. Lorsqu’il se fait demander si quelqu’un a été témoin du bateau déchargeant cette cargaison dans l’eau, il répond que non, puisqu’il n’y a pas de garde côtière en somalie. Selon lui, ce sont les pirates qui tentent de s’occuper de la sécurité des eaux environnantes.
D’après Nick Nuttall, porte-parole du Programme pour l’Environnement (UNEP) de l’ONU en Somalie, le pays est utilisé comme un dépotoir depuis les années 1990 et continua à l’être tout au long de la guerre civile. De plus, il explique que les déchets sont trouvés sous diverses formes. Il y a de l’uranium radioactif, du plomb, des métaux lourds tels que le cadmium et le mercure mais aussi des déchets industriels, d’hôpitaux ou chimique. Des compagnies européennes ont trouvé qu’il était très peu coûteux de se débarrasser des déchets, soit pour la somme modique de 2.50$ par baril comparativement à 1000$ en Europe, dit-il.
Des enquêtes ont lieu
En 1994, une journaliste italienne du nom de Ilaria Alpi ainsi que son caméraman partent en Somalie pour étudier le phénomène de la piraterie dans cette région, qui selon leurs témoignages dans leur reportage, est étroitement liée à des activités clandestines menées par des organisations de pays occidentaux qui menaçaient les somaliens. Elle affirme dans le reportage que durant les années 1990, l’Italie offre des chalutiers à une grande entreprise de commerce de fruits de mer nommée Shifco afin de développer un peu l’économie, mais cette dernière ne semble pas pratiquer la pêche mais fait plutôt des allez-retours entre l’Afrique et l’Europe. Ilaria suspecte les navires de transporter autres choses que du poisson. Ces bateaux sont gérés en Somalie par des groupes armés et elle décide d’interviewer Boqor Moussa, un chef de guerre qui est responsable de ceux-ci. Ce sera sa dernière entrevue. Elle demande à Monsieur Moussa de bien vouloir lui montrer les bateaux et insiste pour savoir ce qu’ils transportent. Il refuse d’en parler. Quelques heures plus tard, les corps de la journaliste et de son compagnon sont retrouvés sans vie, après avoir été mitraillés dans leur véhicule. Un autre journaliste italien, Maurizio Torrealta décrypte le reportage vidéo de la défunte et constate que la caméra a été coupée au moment de son entrevue avec le chef de guerre, après qu’elle lui ai demandé des informations à propos des bateaux. Monsieur Torrealta émet l’hypothèse qu’ils auraient parlés soit de trafic d’armes, de déchets toxiques ou des deux.
D’après un autre reportage, ‘’Toxic Somalia’’, ce dernier étant plus récent, réalisé par le journaliste français Paul
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