La diversité des entreprises - les PME -les firmes multinationales
Compte Rendu : La diversité des entreprises - les PME -les firmes multinationales. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Sakura91MNP • 13 Juin 2013 • 2 633 Mots (11 Pages) • 1 349 Vues
Chapitre 3 : la diversité des entreprises -- les PME -- les firmes multinationales.
Quels sont les différents types d'entreprises ? Les critères de classification des entreprises sont aussi bien juridiques qu'économiques. D'un point de vue juridique on distinguera, bien entendu et sommairement les entreprises privées des entreprises publiques. D'un point de vue économique les entreprises pourront se classer selon la nature de leur activité ou encore selon leur dimension. Nous nous attacherons donc dans un premier temps à décrire ces différents critères. Nous décrirons ensuite les atouts et les faiblesses des PME-PMI en insistant sur leur impact économique. Nous nous attarderons enfin sur l'accélération, depuis une vingtaine d'années, de l'internationalisation des grandes entreprises en présentant les différentes étapes de la multinationalisation des firmes et en insistant sur les éléments propres à caractériser le rôle fondamental des firmes multinationales dans le commerce mondial.
I -- Classification juridique des entreprises.
Cette question est largement détaillée dans le cours de droit. Nous nous bornerons donc ici à une présentation sommaire de la question.
(Voir le plan du cours de droit première année et consulter les chapitres relatifs à l'entreprise individuelle, aux sociétés commerciales et aux critères de choix d'une structure juridique d'entreprise).
Schéma simplifié:
II -- Classification économique des entreprises.
Économiquement, les entreprises peuvent être classées selon la nature de leur activité ou encore selon leur dimension.
-- Classification selon la dimension des entreprises.
*Le critère le plus fréquemment retenu est celui du nombre de salariés -- en effet, les entreprises n'ayant aucun salarié sont qualifiées de micro-entreprises (il s'agit ici des petits commerçants ou artisans) -- les entreprises de 1 à 9 salariés sont qualifiées de très petites entreprises -- les entreprises de 10 à 499 salariés sont les PME-PMI -- Seules les entreprises de plus de 500 salariés entrent donc dans la catégorie des grandes entreprises.
Dans le langage courant, on qualifie de PME-PMI toutes les entreprises de 0 à 499 salariés.
*Le critère du chiffre d'affaires est un peu moins utilisé pour procéder à une classification pertinente. L'importance du chiffre d'affaires ne préjuge pas de la bonne santé d'une entreprise. Toutefois, ce critère permet de procéder à des classifications sur la croissance des entreprises et permet également de mesurer leur part de marché.
*Le critère de la valeur ajoutée est certainement plus judicieux pour mesurer la valeur de la production réelle des entreprises. N'oublions pas que la valeur ajoutée mesure la véritable richesse produite par une entreprise. La comparaison entre les entreprises sur la base de la valeur ajoutée qu'elles dégagent permet également de porter des appréciations sur leur productivité.
-- Classification selon la nature de l'activité.
Les entreprises sont ici classées en 5 branches :
Industrie--Agriculture--Commerce--Services--Assurances--Crédit
NB : Les notions de" branche" et "secteur" ne doivent pas être confondues. Toutes les entreprises d'une même activité principale relèvent d'un même secteur. Quand une entreprise exerce plusieurs activités, elle relève d'autant de branches qu'elle exerce d'activités.
III -- Les PME-PMI -- impact économique, atouts et faiblesses.
A -- L'impact économique des PME-PMI.
Faute d'une définition officielle, les PME-PMI sont assez difficiles à appréhender.
Qu'est-ce qu'une PME-PMI ? Le critère officiellement retenu est celui de l'effectif salarié. En France, les PME-PMI sont celles dont les effectifs employés ne dépassent pas 500 salariés. Ce critère est quelque peu critiquable dans la mesure où on inclura dans les pourcentages aussi bien les micro-entreprises que les PME-PMI performantes, structurées et dont les parts de marché à l'export sont assez conséquentes.
Alors que dans les années 60, certains économistes prévoyaient leur disparition, force est de constater que cette « sinistre » prédiction est loin d'être réalisée. Non seulement les PME-PMI ne sont pas en voie de disparition, mais encore leur vitalité est parfois exceptionnelle et leur impact économique est incontestable.
-- les PME-PMI sont plus que majoritaires en nombre. Par exemple, sur les 2,5 millions d'entreprises françaises, 99,9 % sont des PME-PMI (selon la classification en fonction du nombre de salariés). Par ailleurs, les PME-PMI emploient environ les 2/3 de l'ensemble des effectifs salariés ; elles réalisent plus de la moitié de la valeur ajoutée globale et environ 45 % de la FBCF (Formation Brute de Capital Fixe).
En clair, les PME-PMI emploient la majeure partie des salariés, contribuent pour moitié à la création des richesses et réalisent environ la moitié des investissements.
Notons également que les PME-PMI correspondent à des structures d'organisation propres à caractériser toutes les économies capitalistes des pays industrialisés. Par exemple l'économie nippone repose largement sur les performances des PME-PMI. Dans chacun des trois pôles de la « triade » les PME-PMI sont innombrables et représente environ 99 % des entreprises.
B. -- Les atouts des PME-PMI.
Les PME-PMI ont parfois une vitalité incontestable. Certes, les défaillances sont nombreuses mais beaucoup résistent de manière assez remarquable. Ceci peut s'expliquer de la manière suivante :
-- Tout d'abord, leur taille leur permet d'adopter des modes de gestion beaucoup plus réactifs -- les PME-PMI sont beaucoup plus flexibles que les grandes entreprises et ceci dans la mesure où, d'une part, elles peuvent s'implanter dans des secteurs
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