La DDHC

Sur le plan des idées politique les historiens reconnaisse que la démocratie démarre avec la révolution en 1789 avec l’abolissement des privilèges, la DDHC, la suppression du principe de souveraineté de droit divin. Toutefois les partisans de cette théorie de la souveraine divine n’ont pas totalement abdiqué. En réalité ils vont s’affronter pendant une grande partie du 19ème avec les partisans de la souveraineté du peuple. Il va donc y avoir une forte instabilité politique avec une succession de régimes politiques. Il va falloir attendre jusqu’en 1870 (le 2 septembre : défaite militaire face a l’Allemagne) Napoléon 3 fuit le pouvoir, c’est l’effondrement du régime impérial. Le 4 septembre la foule défile dans la rue à Paris, un Gouv provisoire se constitue et s’appellera Gouv provisoire de défense national. Ce Gouv proclame tout de suite la 3ème République. Il doit régler le conflit face aux allemands et donner au pays une nouvelle Constitution. Il organise l’élection d’une assemblée constituante avec une campagne électorale où apparaissent deux camps politiques, les monarchistes qui font campagne pour la paix et les républicains qui eux vont faire campagne pour la poursuite du conflit avec les allemands. C’est les monarchistes qui vont emporter les élections (400 sièges) ce qui constitue un véritable paradoxe et donc un retour à la monarchie. Les républicains eux n’auront que 250 sièges. Mais cette droite monarchiste est divisée en deux camps. Les légitimistes qui sont les partisans du compte de Chambort, ils sont 182 et l’autre camp les Orléanistes sont pour le compte de Paris. La gauche républicaine est elle minoritaire et aussi divisée. A l’extrême gauche ceux de l’union républicaine avec des leader tel que Gambetta et Ledru Rollin de l’autre côté la gauche républicaine avec Jules Ferri et le centre gauche avec des gens comme Adolphe Thiers ou Dufaure. On a donc une assemblée constituante totalement inexpérimentée qui cherche un homme capable de négocier la paix ave l’Allemagne.

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