Résumé du despotisme démocratique
Résumé : Résumé du despotisme démocratique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Forz Kerchit • 24 Avril 2020 • Résumé • 2 278 Mots (10 Pages) • 539 Vues
Le Despotisme démocratique
Alexis De Tocqueville, homme politique et philosophe, naît à Paris en 1805.
Durant ses débuts en tant que jeune magistrat, il sera chargé d’une enquête sur le système pénitentiaire américain. De cette enquête il en fera un ouvrage écrit avec Gustave de Beaumont qui s’intitulera « Du Système pénitentiaire aux États-Unis et de son application en France » publié en 1833.
Suite à ça, Tocqueville deviendra avocat à la Cour Royale de Paris, il fera paraître en parallèle de sa carrière son œuvre majeure qui s’intitulera « La Démocratie en Amérique » qui paraitra en deux volumes, un en 1835 puis le second en 1840.
« Le despotisme démocratique » livre dont nous ferons le résumé est donc la quatrième et dernière partie de son œuvre « La Démocratie en Amérique ».
Il va donc se lancer sur une enquête prospective sur l’évolution possible des sociétés démocratiques.
Nous verrons dans se livre que pour Tocqueville c’est l’égalité et non la liberté qui est le caractère distinctifs des sociétés démocratiques. Pour lui il y a une tendance à la moyennisation qui conduira au conformisme des mœurs et des opinions.
Dans le chapitre 1, Tocqueville expose sa thèse sur l’avenir des démocraties, il estime que ce n’est pas parce que l’égalité mène directement les hommes vers l’indépendance qu’elle risque de les mener vers l’anarchie, en revanche il appuie le fait que l’égalité peut conduire à terme à la « servitude ». Les peuples voient et évite l’anarchie mais la servitude n’est pas visible.
Il appuie toujours dans le chapitre 1 que dans une démocratie, il faut établir des institutions libres.
Chapitre 2 :
Tocqueville va montrer dans le chapitre 2 que les idées des peuples démocratiques amènent à concevoir le gouvernement sous la forme « d’un pouvoir unique et central qui mène tout les citoyens par lui même ».
À l’instar des régimes aristocratiques qui pensent que que le pouvoir leur revient de droit, on ne retrouve pas cette idée dans les peuples égaux on retrouve plutôt l'idée d'un peuple unique et central qui conduit tous les citoyens. Avec une législation uniforme à tous les citoyens (égalité de droit).
On apprend notamment que la moyennisation de la société crée un peuple de plus en plus uniforme et qui accorde volontiers un pouvoir immense à l'Etat. Exemple aux USA le pouvoir doit émaner du peuple et qui confie son pouvoir à l'Etat de manière disproportionné. On retrouve ces idées désormais partout en Europe, y compris dans les régimes non démocratiques.
Chapitre 3 :
Les Hommes, dans l’égalité, cherchent un grand pouvoir central, ils seront notamment le reconnaître facilement.
Dans les pays démocratiques, les habitants du fait qu’ils n’aient ni supérieur, ni inférieur ils deviennent de plus en plus individualistes, alors ils ne s’occuperont que d’eux mêmes confiant leur autorité en matière collective à un pouvoir centralisé.
Mais cette non-intervention des citoyens ne fait que renforcer le pouvoir de l’État et à leur concéder de nouveaux pouvoirs et ce car individuellement ils sont devenus faibles et ils ont tendance à s’isoler, c’est donc pour ça que les citoyens se tourne vers un pouvoir fort et stable qui est l’État.
Au fur et à mesure que se développe l'égalité, toutes inégalités semblent de plus en plus insupportable car: "il n'y a pas de si grandes inégalités qui blessent les regards quand toutes les conditions sont inégales; tandis que la plus petite dissemblance paraît choquante au sein de l'uniformité générale".
Cette individualisme conduit à créer un sentiment de défiance vis-à-vis des autres individus qui nous sont égaux.
La population d’un État préfère donc confier de plus en plus leurs pouvoir à ce dernier. Les Etats profiteront donc de cette égalité qui leurs permet de créer et d'appliquer une seule loi pour tous. Il y a donc un sentiment de sympathie entre Etat et citoyen d'un pays démocratique qui pousse les citoyens à pardonner les fautes des gouvernements.
On apprend aussi que les citoyens des pays démocratiques ont une certaines animosité envers les gouvernants mais en revanche ils adorent l’État.
Chapitre 4 :
Il des effets qui font accélérer ou ralentir cette centralisation :
- Ceux qui ont été longtemps libre avant d'être égaux, le phénomène de centralisation y est lent et surtout ne se fait jamais entièrement
- Ceux qui n'ont jamais été libre et qui deviennent directement égaux (exemple en Europe) la centralisation se fait de manière rapide et se fait entièrement. Exemple aux usa la liberté est ancienne donc la centralisation ne se fait que lentement. En Europe il n'y avait pas de liberté cette centralisation se fait donc rapidement.
La centralisation se développe selon la manière dont l'égalité s'est fondée. Cette centralisation s’exerce afin d'arracher le pouvoir locale que détient l'aristocratie.
Cependant la centralisation extrême finit par fragiliser le pouvoir lui-même.
La guerre par exemple permet de centraliser le pouvoir très rapidement car ce qui est important en guerre c'est de pouvoir prendre des décisions rapidement et ce malgré le fait qu’on ne dispose pas forcément de ressources nécessaires.
Une révolution sanglante, se rapprochant de la guerre pousse les citoyens à centraliser le pouvoir encore plus.
Il y aussi des causes qui ne sont pas forcément voulus qui poussent les citoyens à centraliser le pouvoir, comme une confiance aveugle accordée au gouvernement qui exercerai alors un pouvoir plus important. Dans les sociétés démocratiques il y a plus de chance qu’il y ait une forte centralisation des pouvoirs, or que dans une société aristocratique le peuple n’est pas en accord avec le dirigeant ce qui rendrai plus difficile cette centralisation des pouvoirs.
Chapitre 5 :
Selon Tocqueville l'Europe semble destinée à voir s'accroître le pouvoir central dans ses pays contrairement à la société américaine.
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