Quels sont les facteurs qui caractérisent la sous-traitance sur le marché du travail ?
Dissertation : Quels sont les facteurs qui caractérisent la sous-traitance sur le marché du travail ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar melaniep1 • 25 Janvier 2018 • Dissertation • 2 734 Mots (11 Pages) • 684 Vues
ECO 3003
Économie du travail
Travail noté # 2
Série E
Quels sont les facteurs qui caractérisent la sous-traitance sur le marché du travail ?
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Nom de la personne tuteur : David Rolland
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Introduction
Le marché du travail a connu au cours des décennies de nombreuses fluctuations économiques. Les organisations doivent sans cesse s’adapter aux besoins du consommateur, qui devient de plus en plus spécifiques, et où la compétition est plus féroce. En ce sens, malgré les aléas économiques, les entreprises doivent rester compétitives envers le marché concurrentiel. Ils doivent s’adapter à l’offre et à la demande. Au besoin, certains postes doivent être supprimés et tout le processus à l’interne doit être revu. Dans le contexte actuel, nous avons la possibilité d’acheter des produits ou services à différents niveaux, que ce soit, local, national, international et même par l’entremise de l’internet. Il est certain que l’achat en ligne a eu des effets sur l’offre et la demande des produits et a demandé à certaines entreprises de revoir leur plan d’affaires. De plus, ce revirement au fil des années, a engendré la mobilisation des employés vers le travail autonome. Dans cette dissertation, nous aborderons les caractéristiques de la sous-traitance sur le marché du travail. En sommes, il sera question du portrait de la sous-traitance, des avantages et inconvénients de la sous-traitance pour les entreprises et des avantages et des inconvénients pour les sous-traitants.
Développement
Portrait de la sous-traitance
D’entrée de jeu, avant d’aborder les facteurs qui caractérisent la sous-traitance, il convient de débuter par une brève description de ce concept, le sous-traitant est une « personne physique ou morale qui s'engage à exécuter la totalité ou une partie d'un travail en sous-traitance, en réalisant la production d'un bien ou la prestation d'un service»[1]. Également, il est pertinent de s’arrêter sur la définition du travailleur autonome, puisqu’il est un vecteur de la sous-traitance. Ainsi, le travailleur autonome est « une personne qui travaille pour elle-même et non pour le compte d’une autre personne. Elle effectue donc un travail pour lequel son client s’engage à lui payer le prix convenu.»[2] une personne ou le lien de subordination n’est pas présent. Le réel travailleur autonome à ses propres clients, il ne dépend pas d’une seule entreprise et a le contrôle sur la réalisation de ses travaux. « […] grosso modo 11% des hommes et 8% des femmes qui ont des emplois sont des travailleurs indépendants »[3] Le recours à la sous-traitance peut-être en lien avec trois grands principes ; soit pour des motifs économiques, soit pour un quart de métier spécialisé ou pour la capacité. Le principe d’économiques sous-entend qu’il y a une économie d’échelle à faire par le gestionnaire qui n’est pas en mesure de faire exécuter le travail à l’interne. Le recours à la sous-traitance pour un quart de métier spécialisé est la possibilité d’utiliser une main-d’œuvre qualifiée pour exécuter des travaux bien précis dans l’entreprise lorsque nous n’avons pas la main d’œuvre pour le faire. Et pour terminer, le principe de capacité inclut la capacité de l’entreprise pour effectuer certains travaux. Par exemple, un hôpital n’a peut-être pas la main-d’œuvre qualifiée pour construire un autre pavillon, mais a la main-d’œuvre qualifiée pour ce qui en ai des électriciens ou des plombiers, par contre n’a pas la capacité de monopolisé tout ce personnel dans ce projet en délaissant toutes les demandes ponctuelles de l’hôpital. Donc l’accès au sous-traitant est une excellente alternative pour eux. Le nombre de travailleurs autonomes en 2002 pour les 25-44 ans était de 224.5 milliers et en 2012 le nombre pour la même catégorie d’âge est de 216 milliers, nous observons donc une diminution du nombre de travailleurs autonomes au fil des années pour cette catégorie d’âge. Par contre, pour les travailleurs autonomes de 45-54 ans le nombre de travailleurs autonome en 2002 est de 739.9 milliers et pour 2012 pour cette même catégorie d’âge le nombre est de 851.4 milliers qui est nettement supérieur. « Les travailleurs plus âgés optent parfois pour le travail autonome à défaut de trouver un emploi salarié, notamment lorsqu’ils sont licenciés vers 50-55 ans. D’autres travaillent quittent un emploi salarié pour terminer leur carrière comme travailleur autonome pour avoir plus de liberté ou lancer une entreprise parce qu’ils peuvent enfin se permettre de tenter l’expérience.»[4]
Avantages des entreprises
Ensuite, diverses entreprises font affaire avec les sous-traitants ou des travailleurs autonomes pour plusieurs raisons. Lorsqu’un employé travaille pour la compagnie directement, l’entreprise veille à la rémunération directe (salaire) et à la rémunération indirecte de l’employé (avantage sociaux, vacances, assurance maladie, invalidité, régime de retraite, etc.) comparativement à la sous-traitance ou au travailleur autonome qui s’occupe eux-mêmes de tous le volet pécuniaire. Si nous observons un travailleur autonome qui est payé 30 $ de l’heure le montant est fixe. Tandis que lorsque vous payer votre employé 28$ de l’heure certes sur le moment le montant est moindre, mais si vous compter tous les avantages offerts le coût réel de l’employé peut vous revenir jusqu’à 25% plus cher que sa rémunération directe, sans compter la gestion qui en découle donc, la complexité organisationnelle est réduite. Par contre, il est bien important de dissocier le terme employé et travailleur autonome. Lorsque vous êtes un travailleur autonome, vous n’avez aucun lien de subordination avec le supérieur contrairement à un employé. Un travailleur autonome et un sous-traitant travaillent pour la majorité des cas pour plusieurs entreprises par contrat et fournissent leur propre matériel. Donc, l’entreprise n’a pas à assumer les frais de matériel et les frais d’embauche (ou de ressources humaines), il peut ainsi réduire les coûts de production et peut augmenter sa marge de profit et devenir plus compétitif sur le marché. De plus, il y a plusieurs avantages pour l’entreprise de faire affaire avec des sous-traitants soit d’assurer la qualité de production, d’améliorer la productivité, améliorer le savoir-faire et avoir une main-d’œuvre qualifiée pour leurs besoins bien précis. En fait, travailler avec des sous-traitants, c’est travaillé avec des experts dans leur domaine respectif. Sans compter que c’est une garantie afin de recevoir un travail de qualité à condition bien sûr d’avoir les bonnes ressources. De plus, l’entreprise a accès à l’aide des sous-traitants à des technologies supérieures ou à des procédés que normalement l’entreprise n’aurait pu avoir dû aux ressources limitées. Par exemple, si une compagnie de fabrication de bateau fabrique 5 bateaux par année et reçoit exceptionnellement un contrat d’un an pour fabriquer 2 autres bateaux en surplus, mais avec une technologie supérieure. Le gestionnaire pour ce contrat devra faire affaire avec des sous-traitants afin de répondre à la technologie supérieure et garder une marge de profit. Il est évident que de former son personnel pour répondre à cette demande, d’embaucher de nouvelle ressource et la gestion de tout son processus à l’interne pour seulement un contrat et qui fait partie d’une exception ne serait pas rentable comparativement à la sous-traitance. De plus, l’entreprise à avantage d’engager un sous-traitant pour les besoins temporaires ou lorsqu’il y a une augmentation de la demande de production pour une période déterminée. Embaucher des sous-traitants peut subvenir au besoin de remplacement d’employé en congé de maladie, en congé de maternité ou même pour enrichir le capital humain de l’équipe. « Né d’une stratégie d’internalisation mise en œuvre par les employeurs, l’emploi «standard» avait alors pour fonction de créer un sentiment de stabilité au sein de la main d’œuvre. La situation a cependant commencé à changer au cours des années 1980. Préoccupés par une compétition accrue et soucieux de répondre aux nouveaux défis posés par les changements technologiques, les employeurs ont dès lors privilégié la flexibilité en ayant recours à la sous-traitance, aux emplois à contrat déterminés ou à temps partiel.» [5]La grande variété de sous-traitants et leur grande flexibilité sont des avantages pour les entreprises afin qu’elle reste compétitive sur le marché et répondre aux besoins des clients.
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