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Quel est le meilleure régime politique ?

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Par   •  29 Septembre 2019  •  Dissertation  •  1 421 Mots (6 Pages)  •  1 296 Vues

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Le meilleur régime politique :

S'il existe des sociétés politiques qui ne possèdent pas d’état et qui s'organisent sur le modèle des tribus, la majeure partie des sociétés se dote d'un État pour réguler les rapports entre les citoyens. Pour être en capacité de réguler, l’état doit pouvoir agir, et à ce titre, il nécessite une organisation précise. On parle dès lors de régime, pour qualifier l'ensemble des institutions, des procédures et des pratiques caractérisant un mode d'organisation et d'exercice du pouvoir. Un État repose sur sa constitution. Celle-ci définit les droits et les libertés des citoyens ainsi que l'organisation et les séparations du pouvoir politique (législatif, exécutif, judiciaire). Quelle est la constitution qui convient le mieux à un peuple ?

De part cette question, nous cherchons à savoir quel est le régime politique qui serait le plus en adéquation avec les attentes et les besoins de la population. Pour répondre à cette interrogation, nous verrons dans un premier temps la nécessité d'organisé le fonctionnement d'une société en fonction des citoyens, puis nous axeront notre réflexion sur la démocratie, régime pouvant en apparence être considérer comme idéale, enfin, nous conclurons en nuançant nos propos à travers l'étude de la question suivante : « Définir un meilleur régime politique est-ce réellement possible ?

Les Hommes vivent en société. A première vue, il semble que c'est là une caractéristique de la plupart des animaux. Pourtant, la société des Hommes est absolument différente. Elle s'inscrit sans une histoire et suppose des institutions, dont la principale est l’état. D'après Aristote, « L'Homme est le vivant politique ». En effet, la vie dans la cité est la condition de son humanité. Il s'agit alors de concilier les intérêts divergents de chacun en prenant en considération le bien de tous. Pour cela, Aristote définit trois communautés nécessaires : la famille organise la parenté, le village garantit la prospérité par le travail et les échanges et la cité, seule communauté politique qui établit les lois. Suite à cela, nous constatons que l’état transcende les personnes qui le servent, il est au dessus et d'un autre ordre que la société. Il se maintient à travers à travers les changements politiques et donne un cadre de vie commun aux citoyens, qu'il doit faire respecter. Selon Hobbes, l'Homme est guidé par le désir du pouvoir. En effet, il soutient qu'a l'état de nature c'est « la guerre de tous contre tous ». Un pacte est donc nécessaire à la paix sociale. En échange de sa sécurité, chacun accepte de donner sa liberté au profit de l'état qui est le seul détenteur de l'usage légitime de la force. Cependant, l'état est légitime seulement si le peuple est souverain. La liberté ne peut en effet être considérée seulement si chaque citoyen participe aux lois auxquelles il obéit. L'état incarne alors la volonté générale. Ceci n'est pas l'expression de l’intérêt particulier des plus nombreux mais ce que tout citoyen doit vouloir en général. Elle défend alors l’intérêt commun. Cependant, l'Etat fait face à deux menaces : d'une part que ceux à qui ont confit le pouvoir l'utilise à leur profit donc au détriment du bien commun et d'autre part, comme nous l'explique Rousseau, que les individus veuillent : « jouir des droits du citoyen sans vouloir remplir les devoirs du sujet ». Dans ce cas, pour le gouvernement au pouvoir, cela pose alors la question de la justice et du droit. En effet, ces notions règlent nos relations en société. Certaines lois nous paraissent injustes, mais sans elles, ce serait le règle de la force et de la pire injustice. Si la loi n'est pas idéale, elle nous permet pourtant de construire un monde nécessairement plus juste. La justice rejoint également la notion d'égalité entre les individus. Les hommes sont inégaux en fait : inégalités naturelles (forces, aptitudes) et sociales (richesse, culture). La justice exige l'égalité en droit. Selon Rousseau, un Etat est légitime que si sa loi garantie le respect de sa liberté. L'égalité en droit exige que nul n'aura de privilèges devant la loi.

Devant cette notion primordiale d'égalité, la démocratie semble incarné la solution à un régime brillant de part des droits égaux.

La démocratie pose des droits universels : les droits de l'homme. Ces « droits de... » résulte du fait que la richesse étant produite par tous, chacun à le droit à sa part. Ceci est appuyer par la notion de « droit en tant que.. » à savoir femmes, minorité, enfants ect.. Si la majorité fait loi, alors, certaines minorités sont ignorées. De ce fait, donner des droits égaux à tous, reconduit les inégalités. La démocratie ne peut, peut-être pas être qualifié de meilleure régime politique, néanmoins, c'est sans doute le « moins pire ».En effet, dans la hiérarchie des différents régimes politiques, nous pouvons dire que c'est le moins dangereux. La démocratie, place l'Homme devant ses responsabilités. En effet, dès qu'il deviendra majeur, l'individu pourra contribuer aux décisions politiques même si c'est de manière indirect, il aura tout de même le pouvoir de donner le pouvoir. Ceci appuie le fait que la démocratie est le régime dans lequel l'Homme sera le plus libre notamment par le biais de l'opinion courante, valeur imminente en totale opposition avec la monarchie. Ce régime étant inégalitaire, seul le roi est libre. De plus, c'est le sens de l'honneur qui prime. Même si ce régime peut paraître plus stable, nous en reviendrons à nous questionner sur ce qui prime entre la sécurité d'une monarchie exposé aux risques d'un coup d'état ou bien la liberté de l'individu. Il est également à prendre en compte qu'un peuple est tout de même soumis à plusieurs types de démocratie, à savoir la démocratie direct faisant référence aux grecs, la démocratie représentative ou encore parlementaire. Qu'elle qu'elle soit, la démocratie présente tout de même un danger majeur, celui de tomber dans l'anarchie. Cet immense désordre serait le résultat d'une crise de l'autorité dut à un excès de liberté. La société deviendrait alors séparatiste, chacun revendiquerai ses idées sans aucune unité du peuple.

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