Politique de Nicolas Sarkozy
Commentaire de texte : Politique de Nicolas Sarkozy. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Haytham16 • 6 Octobre 2013 • Commentaire de texte • 2 665 Mots (11 Pages) • 913 Vues
Sarkozynde sô prénom Nicolas est l'ex président de la république française. En 1987, il crée à Paris le cabinet « Leibovici - Claude - Sarkozy » en s'associant avec deux autres avocats : Arnaud Claude, spécialisé dans le droit immobilier, et Michel Leibovici9. Nicolas Sarkozy conduit en parallèle sa carrière politique et sa carrière d'avocat. Son élection à la mairie de Neuilly-sur-Seine en 1983 lui permet de se constituer une clientèle huppée9. Après avoir été élu député en 1988, Nicolas Sarkozy continue son activité d'avocat d'affaires et propose des solutions fiscales à l'étranger à des clients fortunés comme Henri Leconte qui en sortira ruiné9.
Entre avril 2005 et janvier 2007, il est président de l'EPAD. Il figure parmi les administrateurs de la Société d'économie mixte de Neuilly (Semine) basée à la mairie de Neuilly-sur-Seine, qui gère des immeubles résidentiels.
Il est aussi membre d'honneur du Rotary Club10 de Neuilly et membre du club Le Siècle11, réunissant des personnalités de la « classe dirigeante » française.En 2002, il soutient la candidature de Jacques Chirac, qui est réélu au second tour face à Jean-Marie Le Pen. Alors que Nicolas Sarkozy est donné favori pour le poste de Premier ministre, Jacques Chirac lui préfère Jean-Pierre Raffarin24. Le 7 mai 2002, il est nommé ministre de l'Intérieur, de la Sécurité intérieure et des Libertés locales, « numéro deux du gouvernement ». Lors des élections législatives de 2002, il est réélu député de la sixième circonscription des Hauts-de-Seine avec 68,78 % des voix au premier tour, étant le député de droite le mieux élu. Il quitte ses fonctions à l'Assemblée nationale pour rester au gouvernement.
À la tête du ministère de l'Intérieur, il impose un style « musclé » et fait de la sécurité sa priorité, déclarant vouloir s'affirmer par l'action. En quelques mois, sa cote de popularité connaît une hausse importante, passant, dans le baromètre TNS Sofres, de 43 % en mai 2002 à 59 % en mai 200325, ce qui fait de lui la personnalité politique la plus populaire en France. Par contraste avec la période qui a suivi les défaites de 1995 et de 1999, Nicolas Sarkozy est l'objet d'une importante médiatisation à partir de 2002. Il réalise notamment, dans l'émission 100 minutes pour convaincre, le plus gros score d'audience à l'époque pour une émission politique en 2003, avec plus de sept millions de téléspectateurs26.
Il organise avec Gilles de Robien, ministre des Transports, une politique plus répressive sur les excès de vitesse destinée à renforcer la sécurité routière. Cette politique, dont l'aspect le plus emblématique est la multiplication des radars automatiques sur les routes, sera mise en œuvre sur une période de baisse notable du nombre d'accidentés, suivant une tendance générale à la baisse des accidents mortels en Europe
Il soutient la mise en place du Conseil français du culte musulman (CFCM), initiée en 1999 par Jean-Pierre Chevènement, et intervient sur les dossiers de l'éducation et des retraites.
Par la loi sur la sécurité intérieure du 18 mars 2003, complétée par la Loi Perben II, le fichage ADN, instauré en 1998 et limité à l'origine aux délinquants sexuels, a été étendu à toute personne soupçonnée d'un quelconque délit (sauf délit d'initié ou financier). Cette loi a notamment permis le fichage génétique de faucheurs d'OGM, d'étudiants anti-CPE27. Les personnes refusant de se laisser ficher risquent jusqu'à 15 000 € d'amende et un an de prison.
Dès 2003, Sarkozy défend aussi le principe des peines plancher, importé des États-Unis28. Mais le garde des Sceaux, Dominique Perben, s'opposait alors à cette mesure, contraire selon lui au « principe d'individuation de la peine », et donc anti-constitutionnelle28. En raison des débats au sein de la majorité UMP, une mission parlementaire, présidée par Pascal Clément, alors président de la commission des lois, était créée en mars 200428. Nommé garde des Sceaux en juin 2005, Clément défendit lui-même le projet de loi soutenu par Sarkozy, mais sans retenir le principe des peines plancher28. Celui-ci n'a donc pas été instauré par la loi du 12 décembre 2005 sur la récidive des infractions pénales, mais seulement après l'accession à la présidence de Sarkozy, par la loi Dati de décembre 200728.
Malgré sa connaissance du tissu social corse grâce à ses liens familiaux29, sa politique dans l'île est marquée par le rejet de la proposition de réorganisation administrative pour laquelle Nicolas Sarkozy s'était engagé, à l'issue du référendum local en date du 6 juillet 2003 (51 % de « non », 49 % de « oui »). Yvan Colonna, recherché dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat du préfet Claude Érignac, est arrêté après une cavale de quatre ans, l'avant-veille de ce référendum29. Nicolas Sarkozy déclare le soir de l'arrestation que « La police française vient d'arrêter Yvon Colonna (sic), l'assassin du préfet Érignac »30, ce qui lui vaut des reproches pour atteinte à la présomption d'innocence et des poursuites judiciaires d'Yvan Colonna, qui sont reportées en raison de l'immunité de Nicolas Sarkozy, devenu président de la République31. Colonna est finalement condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour la troisième fois en juin 2011.
Nicolas Sarkozy fait de la lutte contre la recrudescence d'actes antisémites en France une de ses priorités. Son action contre l'antisémitisme est saluée par le Centre Simon-Wiesenthal qui lui décerne son prix de la Tolérance en 2003 et le consistoire central israélite de France, l'institution administrant le culte israélite en France, saluera « l'extrême sévérité » dont a fait preuve Nicolas Sarkozy dans la répression des actes antisémites32.
Le 31 mai 2005, deux jours après le résultat négatif au référendum sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe, le gouvernement Jean-Pierre Raffarin III démissionne. Nicolas Sarkozy est nommé ministre d'État, ministre de l'Intérieur et de l'Aménagement du territoire, « numéro deux du gouvernement », dans le gouvernement Dominique de Villepin. Il cumule ainsi poste ministériel et présidence de l'UMP, alors que ce cumul avait été jugé impossible par le chef de l'État, lors de son interview du 14 juillet 200443. Il conserve également la présidence du conseil général des Hauts-de-Seine.
La politique de réaction rapide aux faits médiatiques de Nicolas Sarkozy entraîne plusieurs fois des
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