Plan gouvernemental de lutte contre les drogues et les toxicomanies 2008-2011
Analyse sectorielle : Plan gouvernemental de lutte contre les drogues et les toxicomanies 2008-2011. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 2 Mai 2013 • Analyse sectorielle • 535 Mots (3 Pages) • 988 Vues
La politique française de lutte contre les drogues s’inscrit dans une perspective de santé publique. Elle est destinée à prévenir l’usage des drogues licites ou illicites et à soigner les usagers dépendants.
La prévention passe par des campagnes d’information et la diffusion des connaissances sur les effets des drogues dont la présente rubrique est une illustration. Elle s’accompagne aussi de mesures limitant la publicité pour les drogues licites. La législation française vise aussi à contrôler l’accès aux drogues en réglementant la production et la commercialisation des drogues licites et en sanctionnant pénalement la contrebande de drogues licites et le trafic de drogues illicites.
Enfin, la législation française interdit l’usage et le commerce des produits classés stupéfiants conformément aux conventions internationales. Elle interdit également certaines boissons ayant une très forte teneur en alcool. Cette prohibition s’accompagne d’une politique de soins aux usagers dépendants, d’une politique de réduction des risques, et de programmes de soins anonymes et gratuits pour les toxicomanes.
Références : MILDT Plan gouvernemental de lutte contre les drogues et les toxicomanies 2008-2011.
D’après le Rapport mondial de l'ONU sur les drogues 2011 (www.unodc.org/wdr), alors que les marchés mondiaux de la cocaïne, de l’héroïne et du cannabis se sont contractés ou stabilisés, la production et l’usage illicite d’opioïdes soumis à ordonnance et de nouvelles drogues de synthèse se sont accrus.
“Les drogues tuent quelque 200 000 personnes chaque année. Les usagers problématiques de drogues représentant l’essentiel de la demande, l’un des meilleurs moyens de réduire le marché est de traiter la toxicomanie”, a déclaré M. Fedotov, de l'ONU.
La culture illicite du pavot à opium et du cocaïer est restée limitée à un petit nombre de pays. Bien que la production d’opium ait brutalement chuté et que la culture du cocaïer ait légèrement diminué, la fabrication d’héroïne et de cocaïne s’est, dans l’ensemble, maintenue à un niveau élevé.
Dans le monde, environ 210 millions de personnes – soit 4,8 % de la population âgée de 15 à 64 ans ont consommé des substances illicites au moins une fois au cours des 12 derniers mois. L’usage, y compris problématique (qui concerne 0,6 % de la population âgée de 15 à 64 ans), s’est globalement stabilisé. Toutefois, la demande de substances non placées sous contrôle international, telles que la pipérazine et la cathinone, a explosé. Par ailleurs, les effets du cannabis sont reproduits par des
cannabinoïdes de synthèse connus sous le nom de “Spice”
Avec un chiffre d'affaires estimé entre 300 et 500 milliards de dollars, le trafic de drogue est devenu le deuxième marché économique au monde, juste derrière les armes ,mais devant le pétrole.
Les bénéfices sont eux de l'ordre de 200 milliards
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