Maximiser le profit

1. Peut-on dire que les entreprises maximisent leur profit? Pour quelles raisons?

        Non, les entreprises ne maximisent pas leur profit car cela menace en plusieurs points la stabilité de cette dernière. D'autant plus qu'il leur est difficile d'atteindre un profit maximum. On peut s'appuyer sur différentes théories, selon Baumol, les managers des entreprises privilégie le suréquiepement et le surinvestissement des entreprises contre les intérêts que peuvent toucher les actionnaires. Selon Berle et Meals, gérer l'entreprise et la posséder sont deux choses distinctes. L'accroissement des parts de marchés, du revenus ou encore du prestige de l'entreprise passent devant la quête du profit maximum.

Galbraith nous dit que les entreprises s'analysent en deux formes d'intérêts differents : les intérêts défensifs (prestige, survie, stabilité) et les intérêts offensifs( gain de productivité,croissance de l'emploi).

Et enfin on peut parler de la dernière théorie qui relate du fait que les entreprises ne peuvent maximiser leur profit : la théorie de l'agence. Elle dit que quand un groupe de salariés travaillent, il y a toujours un élément ou deux qui cherche à "minimiser les efforts et les heures de travail", ce qui oblige les entreprises à prendre un manager. Un salaire supplémentaire est donc imposé, le profit n'est donc pas au maximum.

2)Comment comprendre le ralentissement des gains de productivité des entreprises dans les années 70 mettant fin au modèle d’organisation Taylaro-fordiste?

Le modèle Taylaro-fordiste est un modèle économique qui a permit de produire des biens et de relancer une économie d'après guerre. Elle se caractérisé par une main d'oeuvre abondante et une société homogéne. Les premiers problèmes nous permettant de comprendre le ralentissement des gains de productivité des entreprises dans les années 70 commencent par l'apparition de la classe moyenne donnant suite une mauvaise redistribution des revenus nationaux. S'en suivent les différents problèmes en lien direct avec la productivité : les fortes mobilisations syndicales, celles ci sont dues aux très mauvaises conditions de travail, rejettés par les nouvelles générations de travailleurs. En somme, payer des salariés qui sont improductifs revient donc à ralentir la productivité car les coûts augmentent. On peut ajouter à cela, le fait que les entreprises ne peuvent plus suivre leur politique d'augmentation salariale car les coûts, comme précisé précédemment, ne diminue pas.

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