Les aides au développement de l’UE à la Palestine et les réactions de l’État israélien qui en résultent
Dissertation : Les aides au développement de l’UE à la Palestine et les réactions de l’État israélien qui en résultent. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar georg.rosenkranz • 7 Février 2018 • Dissertation • 3 409 Mots (14 Pages) • 897 Vues
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Faculté des sciences juridiques et sociales
Institut de sciences politiques Prof. Alfred Tovias Prof. Stephan Stetter
Séminaire sur: The relations between Israel and the EU
Thème:
Les aides au développement de l’UE à la Palestine et les réactions de l’État israélien qui en résultent
Présenté par: Leutnant Georg Rosenkranz, SOWI 15 Werner-Heisenberg-Weg 123/1217 85579 Neubiberg E-Mail: georg.rosenkranz@unibw.de Numéro de matricule: 1150902 Date de délivrance: 30.09.2017
Sommaire
1. Introduction 1
2. Les aides au développement de l’UE à la Palestine 2
3. Les réactions de l’État israélien face à ces aides 4
4. Conclusion 6
Bibliographie 8
- Introduction
À l’heure où l’occupation de la Cisjordanie et le blocus de Gaza alimentent le conflit israélo-palestinien, la situation humanitaire des territoires concernés continue à se dégrader de manière alarmante. Effectivement, les rivalités qui opposent les deux états quant à l’occupation des terres de la zone font toujours plus de victime, qu’elles soient israéliennes ou palestiniennes. Les conséquences qui en résultent sont nombreuses et varient en fonction des régions. Au niveau de la bande de Gaza on observe un taux de chômage et de pauvreté très élevé, une régression économique ainsi qu’un nombre exponentiel de refugié qui s’élève aujourd’hui à plus d’1,2 million de personnes. La précarité est telle qu’environ 80% de ses habitants dépendent de l’aide extérieure. En Cisjordanie, la population palestinienne en situation de besoin représente 500.000 personnes qui doivent faire face à des privations économiques ainsi qu’à un accès limité aux services de bases tels que l’eau, l’électricité, l’alimentation, la santé et l’éducation. Ces personnes sont contraintes au déplacement et à la dépossession de leurs terres à cause notamment de démolition d’habitation, d’un nombre insuffisant de permis de construction émis par les autorités israélienne ou bien d’exercices d’entrainement militaires effectués trop près des zones résidentielles. Dans le secteur, pas moins de 1094 structures palestiniennes ont été détruites ou saisies en 2016 entrainant par conséquent le déplacement de plus de 1600 palestiniens dont la moitié est des enfants.[1] Les troubles subis par les palestiniens ainsi que les enjeux majeurs du conflit suscitent un intérêt international considérable qui font de la Palestine un des plus importants bénéficiaires d’aide internationale par habitant au monde. Parmi les pays et organisations engagés dans la protection et le bien-être de la population locale, l’Union Européenne en est la principale donatrice. Depuis 1994, elle a versé plus de 5,6 milliards d’euros d’aide à l’autorité palestinienne.[2] De même, d’après un communiqué de presse, la commission européenne a adopté en 2016 une série de mesures d’aide d’un montant de 252,5 millions d’euros en faveurs de l’autorité et des réfugiés palestiniens.[3] Il semble donc à présent pertinent de s’intéresser à l’aide au développement qu’offre l’Union européenne à la Palestine et aux différentes réactions de l’Etat Israélien qui en résultent. On délimitera alors le cadre du sujet en définissant le terme d’aide au développement observée en Palestine puis on s’intéressera aux diverses catégories qui la composent d’après l’Union Européenne. Nous étudierons pour finir la réaction de l’Israël face à ces aides provenant de son premier partenaire commercial.[4]
- Les aides au développement de l’UE à la Palestine
L’aide au développement que fournie l’Union européenne à la Palestine peut se définir comme l’ensemble des soutiens financiers et humanitaires qui visent à améliorer les conditions de vie de la population palestinienne sur le court et le long terme.[5] On peut alors répartir cette aide au développement en plusieurs catégories : l’aide financière directe, l’aide humanitaire, les « quick impact Project » et les relations commerciales.[6]
L’aide financière directe consiste à aider l’autorité palestinienne à honorer ses obligations envers les fonctionnaires, les retraités, les familles en situation de précarité, à maintenir les services publics essentiels et à améliorer les finances publiques. Entre 2007 et 2013 se sont plus de 2,5 milliards d’euros qui ont été alloués à ce titre à travers l’Instrument européen de voisinage.[7] Dans ce même but, le mécanisme palestino-européen PEGASE s’est engagé à verser environ 170,5 millions d’euros, toujours à l’autorité palestinienne pour assurer le fonctionnement des services sanitaires et éducatifs et à apporter un soutien financier aux hôpitaux de Jérusalem-Est. Ce dernier dispositif va même plus loin puisqu’il vise à mettre en place les institutions d’un futur Etat palestinien indépendant.[8]
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