La sortie de l'Union Européenne
Cours : La sortie de l'Union Européenne. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar adelb • 7 Mars 2013 • Cours • 479 Mots (2 Pages) • 913 Vues
La présidente du Front national (FN), Marine Le Pen, a demandé samedi 2 mars "solennellement" à François Hollande un référendum sur la sortie de la France de l'Union européenne en janvier 2014, menaçant de faire des élections européennes "un grand référendum" si le président refusait d'en organiser un.
"Je demande solennellement au président de la République d'organiser en janvier 2014 (...) un référendum sur la sortie de la France de l'Union européenne", a déclaré Mme Le Pen à l'issue de la réunion du Conseil national de son parti dans un hôtel à Sèvres (Hauts-de-Seine).
"Nous appellerons quant à nous à voter pour cette sortie de l'UE, sauf si le gouvernement français parvient entre-temps à ouvrir de solides négociations et qu'il obtient l'ensemble des quatre réformes de fond minimales", a prévenu la dirigeante d'extrême droite.
Ces quatre réformes sont un "retour organisé aux monnaies nationales", la "dissolution de l'espace Schengen", "l'autorisation du patriotisme économique et la réindustrialisation avec le protectionnisme à nos frontières", et enfin la "primauté à nouveau du droit national sur le droit européen".
Mais, a jugé Mme Le Pen, "nous ne croyons pas que le gouvernement veuille ou puisse obtenir ces résultats, et nous pensons que la sortie de l'UE sera en réalité la seule issue possible, aussi positive qu'enthousiasmante".
La présidente du FN avait émis déjà à plusieurs reprises cette proposition de référendum mais sans la dater, expliquant encore vendredi dans un entretien au Figaro qu'elle "défendrait ce plan d'action" à l'occasion des élections européennes de 2014, soit après la date à laquelle elle demande désormais ce référendum.
"Si le gouvernement (le) refuse, nous ferons des élections européennes un grand référendum pour ou contre la sortie de l'UE", a menacé Mme Le Pen.
"Si la classe politique se refuse à organiser ce référendum, c'est parce qu'ils sont convaincus que les Français n'ont plus envie de cette UE", estime la leader frontiste. Elle affirme toutefois "entrevoir un printemps des peuples européens" après notamment "la révolte des urnes en Italie qui a permis de chasser le candidat des banques et de l'UE Mario Monti". Cela "mènera vers la libération de tout ce qui nous asservit et de la force qui en est l'origine: l'UE", a-t-elle prédit.
D'après elle, la France sera en janvier 2014 à "la croisée des chemins" face à "la disparition des frontières", "l'austérité" et "la disparition de toutes les protections".
La députée européenne a notamment pointé à plusieurs reprises le danger que représenterait "l'arrivée de la Bulgarie et de la Roumanie dans l'espace Schengen sans aucune limite", une arrivée qui n'est pour l'instant pas encore acquise, plusieurs pays ayant exprimé leurs réticences.
Interrogée sur son attitude en cas victoire du non au référendum qu'elle propose s'il était accepté, la patronne
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