La Diversité Des régionalisations

Thème  : La diversité des régionalisations

A l'échelle régionale, la mondialisation induit de nouvelles règles et de nouveaux enjeux au niveau des relations économiques internationales.

Avec la mondialisation, on a pu parler des accords internationaux avec des pays éloignés mais à l'origine de la mondialisation. Tels que des accords régionaux Nord/Sud.

Cette régionalisation va se traduire par le développement des solidarités commerciales, financières, politiques et culturelles entre deux ou plusieurs états. Dans ces mêmes accords régionaux, les ambitions qui sont affichées par les créateurs de ces accords sont très larges et offrent une large gamme qui vont aller de simple concessions réciproques qui vont jusqu’à créer une union régionale.

La forme la moins ambitieuse du régionalisme se traduit par des accords commerciaux préférentiels souvent limités à une série de produits.

Les accords instituant des zones de libre-échange comportent une franchise douanière entre les pays signataires, en respectant la souveraineté de leur membre et en n’imposant pas de tarif extérieur commun.

La 3ème forme, les unions douanières ou la franchise entre pays membres, n'empêche pas la mise en place d'un tarif extérieur commun.

Les objectifs des accords internationaux se résument à la recherche de l'efficacité économique, mettre en commun différentes ressources pour renforcer le commerce intra zone.

Dépasser la taille insuffisante des marchés internes.

Créer ou recréer une unité culturelle, et affirmer une identité fondée sur des valeurs communes.

Ainsi, la régionalisation doit intensifier la réalité des échanges, également des solidarités.

Les accords peuvent avoir des effets négatifs sur le phénomène de mondialisation.

Il constitue parfois un détournement des règles et des principes de l'organisation mondiale de commerce, tel que la nation la plus favorisée.

Ces accords peuvent également menacer les nations exclues de ces accords lorsqu'il y des négociations multilatérales.

Les accords peuvent également conduire à un bilan négatif en termes d'efficacité globale, c’est à dire, en termes de création d'échange.

Pour ces raisons, ils conduisent certains privilégiés non pas les accords régionaux mais les accords multilatéraux passés au sein de l'organisation mondiale du commerce, cependant certains pensent que ces accords peuvent constituer un avantage pour la mondialisation. Selon eux, ils peuvent accélérer le processus de libre-échange. Ces mêmes personnes pensent que ces accords régionaux peuvent régler des questions qui ne sont pas traitées au niveau multilatéral.

Une réelle volonté de régionalisation

La régionalisation peut être perçue comme un substitut au multilatéralisme. Cependant, les deux notions ne peuvent pas être perçues de la même façon. Originellement, le régionalisme a une fonction très précise : Il a été conçu en Europe au lendemain de WWII et est perçu comme un remède, qui avait lieu en Europe. Le régionalisme a acquis des fonctions politiques, économiques, sociales, notamment dans les années 70, pour défendre les intérêts des états, devant les effets de la crise économique et la montée de la mondialisation. À cette époque, le régionalisme qui commence, a pour fonction d'aménager un espace viable de mondialisation en Europe, ensuite en Asie, Afrique et USA.

Petit à petit, une grande différence se fait entre le régionalisme d'hier et d'aujourd'hui. Il devient un régionalisme de compétition commerciale, et peu à peu on voit se dessiner 5 ou 6 grands ensembles régionaux, potentiellement concurrents. Cette régionalisation va donner naissance à une sorte d'inter-régionalisme. Parmi les 5 ou 6 groupes d'ensemble on trouve l'UE, le MERCOSUR, L'Alena, l’ASEAN et le SARQ.

L'interrogation régionale permet d'expliquer comment et pourquoi des états arrêtent d'être souverains et pourquoi ils fusionnent et pourquoi ils acceptent de perdre des attributs de leur souveraineté alors qu'ils ne sont pas certains de pouvoir résoudre leur conflits économiques.

On peut constater dans le processus d'intégration une volonté de coopération de pacifisme. Le pacifisme n'empêche pas de percevoir un nouveau niveau de pouvoir et de territoire au moment même où le processus de mondialisation tend à s'accélérer et au moment où les états, par les acteurs économiques et politiques, se multiplient.

Les appellations courantes d'intégration régionale ou de bloc régional refoulent des ensembles aux degrés d'intégration des différentes et au domaine de compétences variés. En effet, certaines compétences sont purement économiques et commerciales. C'est le cas de L'ALENA. Certaines intégrations sont monétaires. Certaines intégrations sont politiques ou militaires (l’union africaine).

D'un point de vue économique et commercial, on distingue quatre degrés d'intégrations :

La zone de libre-échange

L'union douanière

Le marché commun

L'union économique et monétaire

Tous ces processus de régionalisation reposent sur le mode inter-gouvernemental : c'est-à-dire, sur une base de discussion entre des états et dans la plupart des organisations régionales, le rôle de l'échelon régional.

Ainsi, au premier niveau on a la zone de libre-échange, cette zone est destinée à supprimer les barrières commerciales des pays appartenant à cette zone.

L'union douanière, les états de la zone de libre-échange fixent des tarifs communs.

Le marché commun, qui permet en plus la libre circulation des facteurs de production c'est-à-dire de la main d'œuvre, le capital.

Les unions économiques et monétaires qui visent à harmoniser les politiques économiques, budgétaires et monétaires et donc par ce fait, elles concrétisent un transfert de souveraineté.

Les zones de régionalisations disparates

La

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