Emc exp
Commentaire de texte : Emc exp. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar DrakyDora • 3 Avril 2020 • Commentaire de texte • 1 046 Mots (5 Pages) • 697 Vues
La violence est de plus en plus présente dans les manifestations. Des membres des forces de l'ordre comme des manifestants se retrouvent blessés à cause de ce phénomène qui semble s'accroître. Avant toute chose nous allons définir le terme manifestation :
Réunion publique, défilé organisé pour manifester une opinion ou une volonté. Mais les manifestations, sont-elles maintenant obligatoirement violentes ? Pour répondre à cette problématique, nous allons d'abord chercher l'origine de cette dernière. Cette brutalité peut être expliquée par plusieurs facteurs, notamment par la fragilité de la société économiquement, socialement et politiquement parlant. En effet, les laissés pour compte, (comme les sans emploie ou ceux appartenant à des minorités, homosexuels, minorité ethnique...) subissent régulièrement des inégalités. Ils peuvent alors être victimes, ou la source de ces mouvements agressifs en raison du sentiment de colère et d'injustice qu'ils ressentent vis-à-vis d'une société qui refuse de les prendre en considération. C'est par exemple le cas avec le mouvement des Gilets Jaunes. Toutefois, cette agitation provient également des forces de l'ordre, qui ont un usage accru de la violence. C'est ce que nous allons étudier prochainement à l'aide de deux caricatures. Tout d'abord, nous étudieront une illustration faite par le dessinateur JM, et une caricature dessinée par Rodho.
Alors, comme dit précédemment, le dessinateur de cette caricature est l'artiste JM et celle-ci a été publiée par le site actuendessin. Elle représente un casseur, que l'on peut également appeler "militant d'ultragauche". On les retrouve souvent en premières lignes des manifestations, se mêlant au mouvement afin d'uniquement détruire et semer la discorde. Une majorité d'entre eux n'a en réalité aucun engagement politique. Parmi eux, on peut, notamment retrouver des bandes de jeunes adolescents qui sont majoritairement là pour défier les forces de l'ordre. Certains d'entre eux en profitent même pour vandaliser des commerces, sans hésiter à piller. Un groupe de casseurs est notamment connu sous le nom de Black Blocs. C'est un groupuscule d'extrême gauche, à la limite de l'anarchisme. Leur but est de casser, briser des commerces et services qui symbolisent pour eux l'asservissement des individus à une forme déshumanisée de capitalisme. On peut aussi remarquer qu'il est écrit en dessous de l'illustration que les casseurs sont souvent déconnectés du mouvement en lui-même. Ils ne s'intéressent que peu à la cause défendue, ils ne sont là que pour assouvir leurs désirs personnels, soit celui de propager la haine. Et, à cause de leurs actes, ils décrédibilisent malheureusement bien souvent les revendications des réels manifestants, On peut trouver de nombreuses vidéos d'eux, jetant des pierres et autres projectiles sur les forces de l'ordre, dégradant et brûlant des véhicules. Parfois, ces individus vont même jusqu'à empêcher les interventions des pompiers. Ce fut notamment le cas à Paris, sur la place d'Italie, où des casseurs qui avaient mis le feu à des véhicules, attaquèrent les pompiers qui tentèrent d'éteindre ces flammes. Pourtant, la majorité des manifestants ne sont pas d'accord avec ce mouvement. Les casseurs ne sont qu'une minorité. Dans des témoignages, nous retrouvons beaucoup de Gilets Jaunes expliquant que les casseurs ne sont là que pour discréditer la cause défendue et qu'eux, ne soutiennent évidemment pas les violences et les dégradations commises.
À cause notamment de ces actes agressifs, cela nous amène à analyser cette seconde caricature, dessinée par l'artiste Rodho. Celle-ci, à l'inverse de la première, nous montre un manifestant se faire arrêter, violenter, avant même qu'il n'ait encore commis de crime. Afin d'expliquer complètement cette image, nous allons revenir sur le contexte. Depuis les mouvements des Gilets Jaunes, les policiers ainsi que les manifestations elles-mêmes sont de plus en plus violentes et cela avec une explication. Tout d'abord, les Gilets Jaunes ne manifestent pas toujours dans les règles, en respectant les lois, leurs manifestations sont ni déclarées, ni organisées aux forces de l'ordre, ce qui est interdit par le gouvernement. De plus, il y a une très grande violence dans ces mouvements. En plus des casseurs, les manifestants sont également énervés et ne partagent pas tous leurs idées de la manière la plus pacifique. Ainsi, de nombreux coups sont portés envers les forces de l'ordre. Une fois de plus, on peut facilement trouver des vidéos de personnes leur jetant des projectiles, les insultants, les provocants, parfois même les agressant. Contrôler ce mouvement et cette violence devient alors extrêmement compliqué. Certains sont obligés d'avoir recours à la manière forte afin de calmer les manifestants, blessant beaucoup d'entre eux. Et, à cause des Black blocks, même les manifestants de base pacifistes, se font prendre par les assauts des forces de l'ordre car ces derniers, dans l'agitation, ne parviennent plus à reconnaître un casseur d'un autre. Il arrive alors que des manifestants soient blessés, parfois même grièvement. Par exemple, on retrouve notamment le cas d'un Gilet Jaune, Jérôme Rodriguez, dont l'œil a été crevé à cause de l'usage de gaz lacrymogène. Cette histoire a été très médiatisée et a beaucoup été partagée sur les réseaux sociaux, suscitant une vague de réaction. De plus, avec l'usage d'arme, comme les canons à eaux notamment, qui ont une grande portée, certains manifestants se font attaquer en même temps que les casseurs puisque ces derniers, se cachent dans le cortège afin d'attaquer, se mêlant à des innocents. En voulant anticiper la violence des manifestants, les forces de l'ordre, par leur offensive ont attisé l'agressivité comportementale des opposants.
De nos jours, nous pouvons constater que les violences peuvent aussi bien provenir de la population que des personnes censées les protéger et calmer les tensions issues des manifestations. Les forces de l'ordre dans leur excès de contrôle des manifestants par la force, ont souvent fait preuve de dérapage par l'utilisation abusive de leur pouvoir (arrestation, garde à vue, utilisation de gaz lacrymogène, canon à eau et flash ball qui ont été fortement déconseillées voire interdites sur certains sites). On peut également retrouver, comme cité plus tôt, des groupes anarchistes qui ne sont pas là pour défendre une cause, mais pour dégrader, piller, et défier les CRS et les forces de l'ordre en général. Toutefois, heureusement certaines manifestations se font encore dans une ambiance joviale, avec pour exemple la marche contre le PMA (Procréation Médicalement Assistée) le 6 octobre qui s'est passé sans la moindre violence, ou bien les gay pride qui se déroulent généralement dans des conditions agréables, sans dégradation.
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