De la crise à la mondialisation: interruptions, continuité et accélération du processus
Analyse sectorielle : De la crise à la mondialisation: interruptions, continuité et accélération du processus. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 14 Mai 2014 • Analyse sectorielle • 3 150 Mots (13 Pages) • 819 Vues
Chapitre 1 :
De la crise à la mondialisation : ruptures, continuités et accélérations d’un processus
Au tournant des 70s, le monde est dans l’optimisme, détente entre les Usa et l’Urss : Ostpolitik par Willy Brandt en 1969, accords SALT 72-73, conférence d’Helsinki 1975 ; croyance de la pérennité de la croissance. Dans les pays de l’OCDE, la croissance est à bout de souffle, saturée, en lien ac la fin du SMI. 1971 : non convertibilité or du $. Bloc communiste sclérosé, incapable de la moindre réforme, TM → des Tiers monde.
On aborde une période de rupture 70s - 80s, après une période comme le disait Paul Samuelson où tout allait si bien (paradis perdu) : crise qui a décontenancé les économistes → insolite qui sera considérée comme catastrophique pendant longtemps, elle a remis en cause l’intervention de l’Etat et la doctrine keynésienne, elle a poussé le monde ds son ensemble vers le néolibéralisme.
Cette période permet de redistribuer les cartes au niveau géopolitique.
Continuité : péripétie ds la croissance, les échanges, le PIB après une année de récession (1975), reprennent leur rythme même si plus réduit. Innovations ↗ + maturation d’une nouvelle rév indus : informatique. 80s : rois du pétrole ne sont pas si forts, contrechoc pétrolier.
Période 70s-80s débouche sur la mondialisation, des flux financiers, mise en place de la DIPP, division internationale du processus productif, monde de + en + uniformisé économiquement, culturellement voir idéologiquement.
A la fin de cette période, 2 thèses : Fin de l’histoire Fukuyama et fin de la géographie Friedman, so’ homogène à tous les niveaux, un seul système éco, réseaux tous reliés par les NTIC, espace-temps se réduit.
Cohen « Peu de périodes ont cumulé autant de révolutions, révolutions technologiques, du travail, financière,... »
I- Une période de ruptures, racines de la mondialisation
1) Une « longue crise insolite »
Croissance avait duré 30 ans, on la croyait acquise à jamais.
Crise conjoncturelle
Marquée par 2 chocs pétroliers (1 baril = 159L) *4 puis *3
1973 : les pays de l’OPEP contrôle 54% de la production, 70% des réserves, 81% des exportations mondiales, * les conférences ac les gdes compagnies pétrolières (Caracas 70 et Téhéran en 71). Les prix des produits industriels ↗ + vite que les prix du pétrole. Ils obtiennent que le prix du pétrole soit revalorisé de 20% et 55% du bénéfice de la production.
Remise en cause de la dom des pays dvpés, veulent durcir la situation.
→ Crise du Kippour doc 2.
= 4ème guerre israélo arabe (1er en 48-49 ; 2ème Suez ; 3ème guerre des 6 jours en 67)
L’Egypte, la Syrie, la Jordanie décide d’attaquer Israël lors de la fête du gd pardon (repos total), armée israélienne (Tsahal) résiste et le lendemain elle contre-attaque. Les troupes dirigées par Ariel Sharon percent les lignes égyptiennes et menacent Le Caire.
La crise du Kippour est un élément déclenchant → les pays arabes font pression sur les occidentaux pour qu’Israël se retirent.
Pression difficile pour les occidentaux + flambée des cours des matières 1ère agricoles : ac sécheresse au Sahel et en Urss.
→ facture pétrolière lourde → réduction des importations → réduction de l’activité économique → récession
Les économies indus = conso’ énergétivore → envisager autre chose
Crise structurelle
Insolite mais pas imprévisible (doc3)
Autre crise conjoncturelle
Inflation + de 5%, plus rapide que les salaires → ↘ du pouvoir d’achat
Crise du $, les Usa sont surendettés : conquête spatiale, guerre du Vietnam → planche à billet ou emprunt mondial.
1971 : les dollars répartis ds le monde (50 milliards) représentent 5* la valeur de la réserve Fort Knox (10 milliards).
→ 1er déficit commercial, 15 aout 1971 : suppression de la convertibilité or du $ + 2 dévaluations en 71 et 73 → $ n’est plus une monnaie d’échange.
Effets contrastés
Cercle vicieux, système se bloque, contraction de l’activité → réduct° de la demande en matière 1ère → baisse du cours des matières 1ère → réduction d’ensemble de la demande mondiale
Montée du chômage => croissance dépressive
La crise a plusieurs csqs : 74-75 : recul du PIB, taux de croissance en 75 < 0 + permanence de l’inflation, progression du chômage de 2% à 6 à 7% → phénomène de la stagflation (inflation ds la stagnation), hausse des prix considérable.
Tableaux 8 et 9.
Ce qui marque l’opinion publique c’est le chômage, 30 mill° en 82 = *2 => crise industrielle majeure ds les pays qui n’avaient pas innové. Vieille industrie américaine est confrontée à la concurrence → rust belt.
Seul le Japon sera innovant, mise en place du Toyotisme = loi des 5 zéros : 0 défaut, 0 panne, 0 délais, 0 stock, 0 papier, (0 déchets). Productivité absolue.
Face à la crise comment faire ?
Gouvernements dépourvus. Relance keynésienne ? Politique de rigueur ? Déflation ou relance ?
France (1er ministre Raymond Barre), politique de rigueur qui porte ses fruits mais
1979 : 2ème choc pétrolier, déclenché par la révolution Iranienne, *3 des prix, crise reprend.
Renversement du Shah d’Iran Reza II, remplacé par l’Ayatollah Khomeiny → théocratie.
+ Guerre entre Iran et l’Irak (Saddam Hussein), 1979-1988, ds la région du Chettel Arab
L’éco
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